Individu armé tué dans le Val-d’Oise : les deux agents de la sûreté ferroviaire présentés à un juge

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Deux agents de la sûreté ferroviaire qui ont tué un homme menaçant armé d'un couteau mercredi près de la gare d'Ermont-Eaubonne (Val-d'Oise) sont présentés ce 2 juillet à un juge d'instruction en vue leur possible mise en examen, a appris l'AFP auprès du parquet de Pontoise.

Les deux agents de la Suge, la brigade de la Sûreté ferroviaire de la SNCF, ont fait usage de leurs armes pour abattre un homme de nationalité haïtienne de 36 ans qui avait menacé avec son couteau des voyageurs dans la gare, avant de s'en prendre à un groupe d'enfants dans une rue à proximité, sans toutefois faire de blessé.

Cinq agents avaient été immédiatement placés en garde en vue après les faits survenus mercredi après-midi dans les locaux de la police judiciaire de Cergy, pour les besoins de l'enquête. Le lendemain, trois d'entre eux étaient ressortis libres.

Les deux autres étaient présentés ce 2 juillet au soir à un juge d'instruction à la demande du parquet, qui estime que la question de savoir si l'intervention était «légitime» se pose.

Le 30 juin vers 15h45, l'individu a d'abord brandi une arme blanche envers des voyageurs qui attendaient leur train sur le quai de la gare d'Ermont-Eaubonne, en région parisienne. 

On est passé à deux, trois secondes de la catastrophe

Il a été poursuivi par les agents à l'extérieur de la gare, selon une source policière. Il a ensuite croisé un groupe de 11 enfants de primaire et deux accompagnateurs, à proximité d'un centre de loisirs. Le trentenaire s'est montré «extrêmement menaçant» envers le groupe, ce qui a poussé les agents à intervenir, selon la SNCF.

«Il a touché des enfants» mais pas avec son couteau, ne faisant aucun blessé, a indiqué une source proche de l'enquête. «Il a dit "tuez-moi ou je vais en tuer un". On est passé à deux, trois secondes de la catastrophe.»

Le 30 juin au soir, une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux montrait l'homme véhément proche des enfants. Ces derniers, aidés de leurs accompagnateurs s'enfuient en courant, puis l'individu est abattu. 

Visé par cinq tirs, il a été atteint par quatre ; il est décédé peu après les faits. L'homme est décrit comme un «marginal», dont la dernière adresse connue était celle de l'hôtel social, selon une source proche de l'enquête.

 

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