Mercredi 23 juin, la cour d’assises d’appel a rendu son verdict dans l’affaire du meurtre d’un octogénaire battu à mort à Bessèges dans le Gard, le 29 octobre 2017.
Les deux malfaiteurs pensaient découvrir un trésor au domicile de cet homme de 89 ans. Mais ils n’ont pas trouvé les fameuses pièces d’or et le vieux monsieur a été frappé, puis il a succombé à une lente agonie.
En octobre 2020, à Nîmes, Amar Charef et Beghdadi Saifoune avaient écopé de 30 ans pour l’un et de la perpétuité pour l’autre. Le premier avait été sanctionné par une période de sureté des deux tiers. Amar Charef avait relevé appel de sa condamnation et un nouveau procès s’est tenu lundi devant la cour d’assises d’appel de Vaucluse.
Son complice s’est finalement désisté de son appel. L’avocat général a requis 30 ans contre Amar Charef, qui a finalement écopé de 25 ans de prison, mais sans peine de sûreté, a confirmé son avocat, Me Vialette.
(…) La découverte macabre se passe dans un quartier résidentiel de Bessèges. Les riverains, inquiets de ne pas voir leur voisin ouvrir sa maison, ont appelé les secours. À leur arrivée, le 30 octobre 2017, les sapeurs-pompiers, découvrent le corps sans vie d’Yves Sabatier, âgé de 89 ans. Les premiers éléments retrouvés sur place laissent penser qu’il s’agit d’une affaire criminelle et que le malheureux a été battu à mort. Ce que l’autopsie confirmer plus tard. (…)
(Merci à Koalaa)
Extrait de: Source et auteur
Si l’accusé écope, lors d’une première sentence, d’une peine de trente ans, il est normal dans l’état actuel de la justice, qu’il bénéficie d’un bonus de cinq ans après un premier appel. Il serait sans doute logique d’interjeter un nouvel appel autant de fois que nécessaire jusqu’à recouvrer la liberté. Le condamné a le temps, les citoyens paieront et la justice est faite sur mesure pour ce genre d’exercice.