Et si on footait la paix aux Hongrois?

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Selon les progressistes, apparemment, les homosexuels en Hongrie courent un grave danger. La décision de l’UEFA de ne pas autoriser l’illumination aux couleurs du drapeau LGBT du stade de Munich a renforcé leur inquiétude.


« La pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». Ceci est une loi hongroise. La présidente de la Commission Européenne déclare que c’est une honte, et 13 pays de l’Union, dont la France, déclarent condamner cette loi. Cette prétention insupportable de s’occuper de ce qui ne regarde que les Hongrois est assez scandaleuse. Je suis français et je ne veux pas que l’on parle ainsi en mon nom.

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L’obsession victimaire de l’Occident dont les Hongrois veulent se prémunir

D’abord parce que la Hongrie est un pays souverain et jusqu’à preuve du contraire démocratique. Ensuite parce que ce texte n’enfreint en rien les droits de l’homme. Il s’agit de choix éthiques tout à fait respectables, même s’ils ne vont pas dans le sens de ce qui plaît à certains militants LGBTQI+. Toute cette obsession victimaire, toutes ces grandiloquentes et permanentes manifestations de soutien à une infinie variété de minorités finissent par être ridicules.

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Il n’est même plus possible maintenant de voir un match de foot sans que la question d’une cérémonie d’expiation génuflectrice contre le racisme ne soit posée, sans que l’on impose des drapeaux ou des illuminations aux couleurs « gay ». Nos gouvernants exhibent constamment leurs (bons) sentiments sur le sujet. Même pour l’illumination du stade de Munich, il a fallu que notre président fasse entendre sa petite musique bien pensante : l’Élysée “regrette profondément la décision de l’UEFA” (l’organisation avait refusé un éclairage arc-en-ciel du stade lors de Allemagne-Hongrie, affirmant ne pas vouloir se mêler de politique ou de religion).

Réagissant à l’affaire devant les journalistes, le Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune a plaidé que “l’Europe n’est pas un marché ou un tiroir-caisse pour la Hongrie ou la Pologne, ce sont des valeurs”. Quand on sait que la prochaine Coupe du Monde de football sera organisée au Qatar, où l’homosexualité reste passible de la peine de mort, les instances du football mondial et nos progressistes risquent d’avoir d’autres mauvaises surprises.

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Une propagande permanente

Nos sociétés, nos responsables politiques ont sans doute des problèmes plus urgents à traiter, et bien d’autres malheurs à soigner.

D’ailleurs nombre des personnes qu’on qualifie de LGBTQI etc. n’en demandent certainement pas tant. Elles ont droit au respect, tout simplement, elles n’ont nul besoin de cette propagande diversitaire et progressiste permanente.

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