Remise en cause de toute part, la démocratie suisse vit des heures dangereuses. Certains propos tenus par la défense des activistes climatiques condamnés ce 18 juin à Fribourg ne font pas exception.
Entre certaines minorités actives, certaines autorités juridiques et certains antisystèmes, un noyau commun: celui de l'attaque contre la démocratie. Image: Shutterstock
Remise en cause de toute part, la démocratie suisse vit des heures dangereuses. Certains propos tenus par la défense des activistes climatiques condamnés ce 18 juin à Fribourg ne font pas exception.
«Le vote ne sert à rien.» Voilà l'une des phrases prononcées mot pour mot le lundi 31 mai par la défense des activistes climatiques membres d'Extinction Rebellion en procès à Fribourg. Ils ont été ont été condamnés ce 18 juin en deuxième instance pour avoir bloqué un magasin lors du Black Friday en 2019. Dans le but de justifier cet acte de désobéissance civile au nom de la lutte «pour le climat», l'un des arguments de la défense est donc le suivant: élire des représentants du peuple ne sert à rien car ils ne font pas leur travail. Il faut donc faire entendre sa voix autrement. Belle conception de la démocratie.
Extrait de: Source et auteur
Comme partout ailleurs, tout le monde est instrumentalisé. Petits ou grands mouvements, serviteurs de l’état et autres, deviennent alors les idiots utiles d’un système qui ne demande qu’à provoquer nos effondrements pour créer “la planète transhumaniste ” gérée par des nouveaux féodaux qu’on pourrait nommer techno-féodaux. IL est évident que si ce nouveau système triomphe, la démocratie ne sera plus qu’un lointain souvenir. Et ceux qui ont participé à nos effondrements en collaborant, se mordront les doigts, car ils ne seront absolument pas privilégiés par les nouveaux maîtres.
Il faut vraiment être naïfs ou stupides pour croire que les nouveaux maîtres les féliciteront pour service rendus. Il suffit d’être assez curieux pour savoir s’informer sur les intentions des futurs maîtres envers ceux qui auront collaboré.