Dans les prochaines années, le monde pourrait se réveiller avec près de 60 laboratoires de virologie de niveau 4 à sécurité maximale.
La province de Guangdong a annoncé en mai qu’elle prévoyait de construire entre 25 et 30 laboratoires de biosécurité au cours des cinq prochaines années. Les installations seront disséminées aux quatre coins du globe, dans 23 pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, le Gabon et la Côte d’Ivoire.
« Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? », s’est interrogé ironiquement le journaliste de droite Jack Posobiec.
L’actuel Institut de virologie de Wuhan est au centre d’une enquête des autorités américaines – malheureusement organisée par l’administration Biden, donc animée par des personnes qui sont en conflit d’intérêt, visant à déterminer si le COVID-19 a pu fuir de son laboratoire.
Environ 75 % de ces installations sont ou seront construites dans des zones urbaines, ce qui inquiète les experts du monde entier quant à la possibilité de nouvelles « fuites » de laboratoire.
Ces laboratoires, utilisés pour mener les recherches biologiques les plus dangereuses, ont proliféré au cours de la dernière décennie. Les scientifiques avertissent aujourd’hui que le relâchement des contrôles sur plusieurs sites pourrait entraîner une nouvelle pandémie.
« Plus il y aura de travaux de recherche, plus il y aura d’accidents », a commenté Filippa Lentzos du King’s College de Londres, rapporte le Financial Times (1).
Richard Ebright, professeur de biologie chimique à l’université Rutgers, est du même avis :
« Plus le nombre d’institutions et d’individus ayant accès est important, plus le risque est grand.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
(1) https://www.ft.com/content/a0badd5d-4d88-4a3b-b019-61c6d8275caa
On peut s’étonner du fait que ce projet chinois de diffusion sur notre Planète de multiples laboratoires de virologie de niveau 4 (à sécurité maximale) intervienne en un temps, où encore bien peu de personnes ont pris acte du fait que c’est le labo P2 de Wuhan qui travaille(ait) précisément sur les coronavirus. “P2”, donc beaucoup moins sécurisé que le P4 inauguré par le gouvernement français dans cette même ville en 2017. Et qu’un silence de plomb s’est manifesté avec une précaution infinine de la part de ce Laboratoire depuis l’émergence de cet étrange SARS-COV-2 ; tandis que ce labo était pourtant le mieux placé pour s’exprimer au sujet des épidémies de coronavirus… Il est vrai que (dans le contecte actuel de résurgences continuelles de variants) des enquêtes et travaux de recherche y relatifs se poursuivent avec persévérance par des instances extérieures à la Chine…