Le réseau social que dirige Mark Zuckerberg annonce la fin du traitement de faveur pour les responsables politiques.
Privé de likes, de partages ou de commentaires jusqu’en janvier 2023. Le réseau social Facebook annonce ce vendredi, dans un communiqué, qu’il suspend Donald Trump pour deux ans. Une mesure qui entre dans une politique plus stricte à l’égard des responsables politiques. Le réseau social américain explique aussi que les personnalités politiques seront désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles de Facebook, notamment en cas de désinformation.
L’ex-président américain ne pourra revenir que quand les « risques pour la sécurité du public auront disparu », a précisé la plateforme, qui l’avait exclu temporairement le 7 janvier dernier pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque du Capitole à Washington. Une décision sans précédent qui témoigne de l’immense pouvoir politique des plate-formes dominantes.
L’entreprise de Mark Zuckerberg a déclaré qu’une fois les deux ans écoulés, elle « se tournera vers des experts pour évaluer si le risque pour la sécurité publique a diminué. Nous évaluerons les facteurs externes, y compris les cas de violence, les restrictions aux rassemblements pacifiques et d’autres marqueurs de troubles civils. Si nous déterminons qu’il existe toujours un risque grave pour la sécurité publique, nous prolongerons la restriction pour une période définie et continuerons de réévaluer jusqu’à ce que ce risque disparaisse », prévient-elle.
L’ex-président a réagi à cette suspension avec les arguments et le ton qu’on lui connaissait quand il était à la Maison-Blanche. « La décision de Facebook est une insulte aux 75 millions de personnes qui ont battu tous les records, plus de nombreuses autres, qui ont voté pour nous lors de l’élection présidentielle truquée de 2020. Ils ne devraient pas être autorisés à s’en tirer avec cette censure », dénonce-t-il.
Banni de Twitter et Facebook, il lance son blog
Facebook avait banni de sa plateforme l’ancien président américain le 7 janvier, au lendemain de l’invasion du Capitole, à Washington, par une foule de ses partisans, lors de la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection de novembre 2020. Le groupe californien estimait que le milliardaire républicain a enfreint ses règles sur l’incitation à la violence, notamment dans une vidéo où il exprimait son soutien aux émeutiers.
Une décision validée par le conseil de surveillance, « organe suprême » indépendant de Facebook qui peut retoquer les décisions de modération du réseau social. Concrètement, tout un chacun peut saisir le conseil de surveillance de Facebook, à la manière dont on saisit la justice. Pour l’heure, seulement dix décisions du conseil de surveillance de Facebook ont été prises (sur plus de 300 000 demandes), plusieurs obligeant l’entreprise américaine à republier du contenu supprimé.
En janvier dernier, c’est Twitter qui avait d’abord sanctionné l’ancien président et suspendu définitivement son compte en mettant en avant le « risque de nouvelles incitations à la violence » après les événements au Capitole.
Fuyons le tas de sucre le plus vite possible. Telegram c’est pas pour les chiens.
Le soi-disant ”contre-pouvoir” de la presse et de médias est en réalité à la botte des démon-rats !
Actuellement, il n’est pas possible de s’informer honnêtement avec toutes les magouilles ou autres corruptions …