liens vers l'audio et la vidéo: En réponse au Pacte migratoire...
Le parlement danois a adopté jeudi une loi lui permettant d’ouvrir des centres pour demandeurs d’asile à l’étranger. Une mesure très controversée qui illustre le durcissement depuis plusieurs années de la politique migratoire du Danemark, où le gouvernement social-démocrate chasse sans états d’âme sur les terres de l’extrême droite.
Le Danemark poursuit son objectif "zéro demandeur d’asile" sur son territoire. Une loi a été adoptée, jeudi 3 juin, par 70 voix contre 24, pour lui permettre d’externaliser les demandes de protection, peut-être au Rwanda, pays avec lequel les discussions semblent les plus avancées.
Concrètement, un immigré clandestin posant le pied au Danemark serait enregistré puis directement renvoyé vers un pays tiers pour l’examen de sa demande. En cas de refus, il devra quitter le pays hôte. Cependant, s’il obtient le statut de réfugié, les portes du royaume nordique ne s’ouvriront pas pour autant. Le texte précise que "le Danemark n’aura pas à fournir de protection au cas où l’étranger obtiendrait l’asile (…) En revanche, la protection devra être assurée par le pays tiers concerné".
Des exceptions seront possibles pour les personnes malades mais pas pour les mineurs isolés. Inspirée par le modèle australien, toute la procédure sera confiée au pays tiers, moyennant finance.
Dès l’annonce de l’adoption du texte, l’Union européenne a fait part son "inquiétude". "Le traitement externe des demandes d’asile soulève des questions fondamentales concernant à la fois l’accès aux procédures d’asile et l’accès effectif à la protection", a déclaré un porte-parole de la Commission.
Pour le moment, les contours du projet restent encore flous car aucun pays n’a accepté ce partenariat mais les discussions seraient bien avancées avec le Rwanda qui avait un temps envisagé d'accueillir des demandeurs d'asile pour le compte d’Israël.
"Il est bien trop tôt pour savoir si le Rwanda acceptera une telle proposition car nous ignorons ce que le Danemark offre en échange", explique Hans Lucht, chercheur à l’Institut danois d’études internationales, joint par France 24. D’autres pays ont été cités comme l’Égypte mais il est improbable qu’un pays nord-africain accepte un tel accord qui serait très impopulaire auprès de son opinion publique", précise ce spécialiste des questions de migration.
"Le Parlement (rwandais) ne l'a pas encore discuté" et "si jamais cela arrive au Parlement, je voterai contre car je considère que c'est contre les valeurs humaines", a déjà prévenu Frank Habineza, député rwandais d'opposition interrogé par l’Agence France Presse.
Décourager les réfugiés
Depuis plusieurs semaines, le projet est sous le feu des critiques des associations de défense des droits humains qui dénoncent une remise en cause de la convention de Genève de 1951 sur le droit d’asile.
De son côté, Mattias Tesfaye, le ministre de l’Immigration, lui-même fils de réfugié, assure que le système sera désormais "plus humain et équitable". Le gouvernement explique que cette externalisation doit permettre de réduire le nombre de personnes exposées à des violences et des abus sur les routes migratoires.
Un argument balayé par les ONG danoises et le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) pour qui cette mesure n’empêchera en rien les migrants de traverser la Méditerranée au péril de leur vie. "Ils tenteront simplement leur chance dans un autre pays. Au final, cela pourrait être lucratif pour les passeurs", explique Hans Lucht. "Le véritable objectif, c’est de décourager les réfugiés de demander l’asile au Danemark."
Depuis plusieurs années, le Danemark multiplie les mesures dissuasives pour limiter l’immigration : retrait du permis de séjour de Syriens parce que leurs régions d'origine seraient désormais sûres, durcissement d'une loi anti-ghettos visant à plafonner le nombre d'habitants "non occidentaux" dans les quartiers…
Le riche pays nordique avait également défrayé la chronique en 2016 en prévoyant de saisir les objets de valeur des migrants pour financer leur séjour. Comme le rappelle le site InfoMigrant, cette dernière disposition a finalement été peu appliquée et a rapporté une somme dérisoire aux finances publiques.
>> À (re)voir sur France 24, notre Reporters : Au Danemark, les réfugiés syriens menacés d'expulsion
Toutes ces mesures peuvent surprendre alors que le Danemark n’a enregistré que 1 547 demandes d’asile en 2020, soit le chiffre le plus bas depuis 1992. Le petit pays de 5,8 millions d’habitants ne compte d’ailleurs aujourd’hui que 20 000 réfugiés sur son sol. Plus surprenant encore, c’est un gouvernement de centre gauche qui est au pouvoir au Danemark depuis 2019.
Quand la gauche gouverne à droite
Clivantes dans la plupart des pays européens, les questions d’immigration font consensus au sein de la classe politique danoise, sous la pression du parti populaire danois, une formation d’extrême droite.
"Bien que le Parti populaire danois n’ait jamais fait partie d’un gouvernement, ses représentants ont passé les deux dernières décennies à utiliser leurs mandats dans un seul but : ils ne votent pour des projets de loi concernant d’autres questions que s’ils obtiennent en contrepartie des mesures restrictives sur les étrangers", analyse Michala Clante Bendixen, présidente de l’association Refugees Welcome Denmark.
Depuis son arrivée à la tête du parti social-démocrate, l’actuelle Première ministre, Mette Frederiksen, défend un dialogue approfondi avec l’extrême droite et a fait du rejet de l’immigration, un thème central de son discours.
Selon elle, les migrants représenteraient une menace pour l’État-providence danois. "Nous devons nous assurer que peu de gens viennent dans notre pays, sinon notre cohésion sociale ne peut prévaloir", estime-t-elle.
"C’est relativement nouveau de voir les sociaux-démocrates adopter les politiques anti-migratoires de l’extrême droite. Cette stratégie leur a permis de remporter le vote de la classe ouvrière qui s’inquiète de la perte des acquis sociaux bien plus que de l’image de nation ouverte et progressiste associée au Danemark", affirme Hans Lucht, qui n’exclut pas un effet domino en Europe.
"D’autres pays comme l’Autriche, la France ou le Royaume-Uni ont déjà réfléchi à des solutions similaires. Mais si le Danemark parvenait à ses fins, certains gouvernements pourraient être tentés de mener une politique migratoire similaire avec, au final, une remise en cause du droit d’asile tel que nous le connaissons aujourd’hui en
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voir aussi:
letemps.ch: Le Danemark veut transférer ses demandeurs d’asile dans d’autres pays
La Commission européenne propose un nouveau pacte sur la migration et l'asile qui englobe l'ensemble des différents éléments nécessaires à une approche européenne globale de la migration Ce pacte définit des procédures qui ont été améliorées et accélérées pour l'ensemble du système d'asile et de migration. Il établit en outre un équilibre entre les principes de partage équitable des responsabilités et de solidarité. Cet aspect est essentiel pour rétablir la confiance entre les États membres et la confiance dans la capacité de l'Union européenne à gérer la migration. [...]
“convention de Genève de 1951 sur le droit d’asile”: à invalider par référendum populaire svp.
Nous ne devons RIEN aux envahisseurs mahométans: ils ont déjà volé 60 pays d’accueil à leurs habitants légitimes, en y massacrant “669 million non-muslims” (selon Google) pour rendre ces 60 pays “judenrein”.
Du fait que ces réfugiés sont, selon les convictions de ceux qui les soutiennent, une chance pour l’Europe pour renforcer son économie, pourquoi les pays africains ne pourraient-ils pas, eux aussi, en bénéficier ?
Les socios-democrates danois comprennent plus rapidement que les blaireaux-bobos-gauchos-islamos du reste du continent europeen l immense danger d ecroulement de nos differents systemes sociaux dans cette invasion deja trop largement repandue ! La disparition totale de nos particularites doit etre severement protegee de l assaut massif des populations en droite ligne de la jungle et du desert et celles-ci pourraient ainsi acceder a l asile tant desire au Ruanda ou autre et ne seraient pas trop eloignees de leurs terres originelles .Le Kazhakstan a ce titre pourrait etre tres interessant avec 5 hab. au km2 et les migrants seraient ainsi proches de leurs freres…
ATTENTION, UNE MÉTHODE QUI VERRA LES DERNIERS A L’ADOPTER ENCORE PLUS ENVAHIS !!!
Ce qui sous certains aspects, rappelle celle de nos socialo-écolo+lgbtx-islamo-bolchévo-fascistes à l’œuvre pour bouchonner les routes avec des limitations, des pistes cyclables inutiles, des détournements pour cause de travaux, tout autant inutiles, histoire de convaincre les nouveaux gazés d’éliminer ce sur-trafic et CONVAINCRE les citoyens à voter pour la loi pour le CO2, oubliant au passage taxes impôts et la fin de toute autonomie en matière de transports, digne de l’UErss annonçant ainsi le retour de l’URSS.
LE RETOUR VERS L’AFRIQUE C’ EST LA MEILLEURE CHOSE QUE PEUVENT FAIRE LES ÉTATS POUR ALLER CRÉER DES EMBOUTEILLAGES HUMAINS EN AFRIQUE, TOUTE CONTENTE D’ÊTRE AIDÉE DE CETTE MANIÈRE, MAIS PAS LES IMPOSTEURS FAUX-REFUGIES, ni les industriels locaux de l’immigration de masse. Imaginez tout ces faux-culs des ONG, des avocats, des médecins, des assistants sociaux, qui vont vite se défiler pour devoir aller s’installer en Afrique et continuer de nous donner à distance leurs leçons quotidiennes de culpabilité, déversées dans les médias malheureusement toujours à leur botte ce qui ne devrait pas durer, faute de fric et de magouilles avec nos assurances maladies.
Le Danemark est un pays exceptionnel…
Et on attend de l’UDC que le parti fasse des propositions similaires.
Le 1,3 milliard d’habitants du gigantesque continent africain (avec plus de 5 enfants par femme en moyenne) va-t-il percevoir ce premier vent d’effets secondaires étranges, après les aides financières par centaines de milliards distribués en direction de ce continent – pour le résultat que l’on sait maintenant…