Le Temps et le marchand du Temple
Le Temps du jour donne la parole à l'avocat Jean Russotto. L'homme des banques travaille entre autres pour la haute finance suisse à Bruxelles. Il est donc fort contrarié par la fin des négociations autour de l'accord-cadre. Les relations entre la Suisse et l'Union européenne, c'est son gagne-pain, on peut imaginer un léger biais intéressé dans ses analyses. Cela dit, il y a longtemps que notre homme fait la pluie et le beau Temps, ayant régulièrement voix au chapitre dans les colonnes du quotidien. Aujourd'hui, il évoque le capharnaüm de la politique européenne de la Suisse. "Le désappointement est grand à Bruxelles et dans les capitales européennes qui croyaient avoir convaincu la Suisse de la nécessité et de l’utilité d’un accord institutionnel équilibré, progressivement frappé d’anathème" nous apprend-t-il.
Qualifier l'accord-cadre d'équilibré suffit pour disqualifier le reste du propos mais il y a une fugace trace de bon sens dans l'article lorsque Jean Russotto considère que "la Suisse n’a vraiment pas d’amis européens, elle n’a que des intérêts." Sur ce point, le personnage fait preuve d'une objectivité qu'on ne lui connaissait pas. La Suisse n'a pas d'amis, elle a des intérêts. Et cela vaut pour tous les états du monde. En politique internationale, il n'y a pas d'amitié, il n'y a qu'une convergence d'intérêts ponctuelle. Et dans le cas présent, les intérêts de la Suisse à dire non l'emportaient sur les intérêts de la Suisse à dire oui. Et donc, elle a dit non.
Jean Russotto est triste. "Ce dénouement est perçu comme une défaite diplomatique couplée à une rudesse inhabituelle dans la forme." Vite, un mouchoir ! En fait, notre homme déplore simplement le fait que les bonnes affaires seront désormais plus compliquées pour lui. Il ne se sent en rien concerné par la démocratie directe, par le pillage de nos institutions sociales, par la fragilisation de la protection des travailleurs. Il pense Economiesuisse uniquement. Les autres peuvent aller mourir, il n'en a cure. On mesure l'homme à cette aune-là. Et le Temps aussi.
Yvan Perrin, 2.06.2021
Bon, mais, maintenant, Monsieur Yvan Perrin serait secrétaire de l’UDC – Genève pour les affaires sociales, notamment dans la cause du chômage, à ce que j’ai entendu à la radio. .Ca en serait dommage, à la vue de ses écrits.
Dans le texte : “La Suisse n’a pas d’amis, elle a des intérêts. Et cela vaut pour tous les états du monde. En politique internationale, il n’y a pas d’amitié, il n’y a qu’une convergence d’intérêts ponctuelle. Et dans le cas présent, les intérêts de la Suisse à dire non l’emportaient sur les intérêts de la Suisse à dire oui. Et donc, elle a dit non.”
Si tout le monde réagissait comme cela face à Bruxelles, il y aurait de fortes chances que Bruxelles soit éteinte. Le mirage bruxellois a attiré, pourquoi? Parce que les humains encore naïfs pensent qu’un grand ensemble les protège mieux de l’adversité et éventuellement d’une chute de l’économie. Que se produit-il depuis que nous sommes gouvernés par Bruxelles????
En restant nous-mêmes, nous aurions évité le drame qui nous guette aujourd’hui : celui d’un cheminement vers la dictature et l’appauvrissement dû à un virus “très opportuniste” qui a mis à terre notre économie, mais aussi celle de l’ensemble du monde. ETRANGE, NON?
Des pleurnicheries d’inutile. Les 3% qui ont vendu ce pays et tentent de liquider les restes pleurent. Peuple suisse, il est temps de se réveiller et de cesser de goinfrer ce que l’on peut qualifier sans un seul doute possible de « nos ennemis ». Ce sont les ennemis de vos enfants, de vos familles, de votre pouvoir d’achat, de votre rêve d’accéder à la propriété et de donner une patrie en héritage à vos gosses.
Exactement c’est le blues des “anywhere”.
BIEN FAIT pour ces dépeceurs.
Le peuple a gagné mais doit rester TRES vigilent.
L’arnaque à la loi covid QU’IL FAUT REFUSER en est la preuve…