En censurant le débat sur le laboratoire de Wuhan, Facebook a montré son vrai visage

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La censure décidée par Facebook au sujet du laboratoire de Wuhan montre «son vrai et laid visage»: le géant de la technologie est condamné pour «s’être fait bien voir de la Chine» et avoir étouffé la liberté d’expression par une interdiction – qui n’a été levée qu’après que Biden a ouvert une enquête.

  • Facebook dit qu’il laissera (à nouveau) ses utilisateurs discuter de l’idée que le Covid ait fui du laboratoire
  • C’est une inversion de la politique menée depuis février, qui interdisait les publications sur la «désinformation nuisible»
  • Toute discussion sur la fuite du Covid du laboratoire de Wuha nétait qualifiée de «théorie du complot»
  • À l’époque, on pensait que le coronavirus avait probablement passé des chauves-souris à l’homme
  • Mais des rapports récents suggèrent à nouveau que le virus a pu s’échapper accidentellement du laboratoire
  • Joe Biden a ordonné mercredi à des espions américains d’enquêter sur les origines du coronavirus
  • Le Dr Fauci a également fait volte-face sur la question, tout comme les médias de gauche américains
  • La Chine a réagi avec fureur, accusant Biden de «politiser» la question et laissant entendre que les biolaboratoires américains devraient faire l’objet d’une enquête au lieu de celui de Wuhan.

Par Martin Robinson, journaliste en chef et James Tapsfield Rédacteur politique pour Mailonline

Facebook a levé son interdiction de commentaires des utilisateurs sur le fait que Covid-19 soit d’origine humaine, après que Joe Biden ait ordonné aux agences de renseignement d’enquêter pour savoir si le coronavirus avait fui d’un laboratoire de Wuhan – moins de quatre mois après avoir affirmé qu’il s’agissait d’une théorie du complot.

Facebook a été accusé aujourd’hui [27 mai] de «montrer son vrai et laid visage» et d’avoir étouffé la liberté d’expression, quand il a levé son interdiction de publier des articles débattant de la question de savoir si Covid-19 pouvait être artificiel - mais seulement après que Joe Biden ait ordonné à la CIA de vérifier si le virus venait d’un laboratoire de Wuhan.

Le chef de la politique mondiale de Mark Zuckerberg, Nick Clegg, ancien député britannique et dirigeant libéral démocrate, a également été qualifié de «faible» pour avoir autorisé des mois de censure sur le réseau social.

Les critiques ont qualifié le comportement de Facebook de «méprisable» et l’ont supplié de respecter la liberté d’expression plutôt que de vouloir «faire plaisir» à des États tels que la Chine, qui a interdit Facebook mais reste un marché publicitaire de 5 milliards de dollars par an.

La théorie selon laquelle le coronavirus a fui d’un laboratoire de Wuhan a été initialement rejetée par les médias de gauche l’année dernière comme une théorie du complot, après avoir été mentionnée par Donald Trump, mais ils ont maintenant changé de cap avec le lancement de l’enquête américaine.

Le député conservateur britannique Peter Bone a déclaré à MailOnline: «Il me semble vraiment que Facebook n’est pas une plate-forme ouverte sur laquelle les gens peuvent exprimer leur point de vue. C’est une plate-forme ouverte sur laquelle les gens peuvent exprimer leur point de vue tant qu’ils sont d’accord avec Facebook.

«Les décisions de Facebook sont basées sur la politique et non sur des principes ... Si c’est à la mode chez l’élite libérale, cela peut passer. Si c’est l’élite libérale qui le dit, ça doit être OK, si c’est le président Trump qui le dit, ce doit être horrible.

«Trump disait exactement ce que dit maintenant Biden, mais selon Facebook Trump n’était pas autorisé à le dire. Tandis que tout le monde aime Biden sur Facebook, donc il doit avoir raison. Il y a une règle pour l’une des visions politiques et une autre pour l’autre.»

Et les médias américains libéraux, qui se sont gaussés de Donald Trump quand il a déclaré il y a un an qu’il avait «un degré élevé de confiance» dans le fait que le virus s’était échappé d’un laboratoire, ont finalement admis qu’il avait peut-être raison - après avoir ridiculisé l’idée pendant un an.

Facebook avait décidé en février de «supprimer» tous les messages affirmant que le coronavirus était «artificiel» ou que le virus avait été «créé par un individu, un gouvernement ou un pays» - en les qualifiant de «désinformation» et d’«affirmation réfutée» qui nécessitait une «action agressive» de la part des modérateurs.

Mais aujourd’hui, le géant de la technologie a annulé son interdiction de discuter de la théorie, quelques heures à peine après que le président Biden ait ordonné à ses agences de renseignement de lancer une enquête pour savoir si le virus était artificiel après tout – et de rendre rapport sous 90 jours.

2 commentaires

  1. Posté par Bigou Jean-jacques le

    Encore une histoire à demi vraie ,à demi fausse!
    un jour viendra où, j’ espère, il sera clairement dit que la ‘ fuite” du corona virus hors du labo chinois et sa rapide propagation ont été commanditées et partiellement organisées par la partie de la CIA (pourrie) rattachée au dirigeants du parti Démocrate Américain et plus particulièrement aux financiers mondialistes qui dirigent (après les avoir corrompu ou mis en état de dépendance) autant les Démocrates, l’ extrême gauche Américaine, les antifas et autres mercenaires de guérilla prétendement “militants”, etc…

    J.J. Bigou

  2. Posté par Sergio le

    On nous liste ce que l’on est autorisé de dire, de commenter ou de penser et de qui donne cette autorisation. Les mots à utiliser sont très minutieusement codifiés. Tout avis contraire est légalement censuré et puni.

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