Journalisme en Suisse romande : le niveau ne monte pas, toucherait-on même le fond ?
L’hebdomadaire populaire au plus grand tirage en Suisse romande s’appelle donc L’Illustré. C’est le rédacteur en chef du quotidien Le Temps, récemment « remercié » mais à qui il a fallu trouver un nouvel emplacement qui en est devenu le nouveau rédacteur en chef. On garde le titre tout en étant rétrogradé dans la hiérarchie du prestige interne à ce monde médiatique.
Je trouve son dernier éditorial dans la livraison du 05.05.2021 indigne, pour ne pas dire scandaleux, en tout cas d’une rare indigence. Son titre : » Le look, enfin un thème politique ». Je crois rêver ; ça commence par « Parlons de choses sérieuses ». Il nous dit que « l’image des hommes pèse désormais lourd dans les débats, plus que les programmes ou les idées. Ils sont devenus des femmes comme les autres (dixit) et c’est un immense pas en avant pour la cause de l’égalité ». Ne riez pas, authentique !
Voilà un homme, faut-il dire une homme ? qui veut sans doute plaire au féminisme le plus allumé. Son modèle en la matière : la nouvelle coupe de cheveux de Tony Blair. Même le New York Times, NYT,–« sûrement le meilleur journal du monde », il faut oser, en a parlé. En passant, ce red en chef révèle, confirme, son modèle, le médias de gauche américain, même de plus en plus à gauche, que j’ai souvent critiqué et rappelé qu’il publiait même des reportages truqués pendant de longs de mois et qu’il venait de licencier une journaliste pourtant de gauche et de qualité ( Bari Weiss), car pas assez à gauche ! Je vous assure vous ne rêvez pas.
Il appuie son propos en singeant un autre stéréotype féministe : « …les élus fédéraux ont tous la même allure : quinquas, costumés en gris du sol au plafond ». D’où parle donc ce journaliste hors sol ? A-t-il déjà mis les pieds au Parlement suisse ?
Allez, encore une flatterie pour les jeunes femmes élues en 2019, surtout des écolos-bobos : cette arrivée « a fait un bien fou à la « cool attitude ». "Mais il y a encore du boulot". N’en jetez plus homme-femme, me dit en riant une féministe.
Attention, ce n’est pas fini : le red en chef, oui c’est bien sa fonction, s’acharne ensuite sur un homme concret, un banquier!, l’ex-président de la deuxième grande banque suisse qui a mené sa dernière assemblée générale « avec un costume à rayures de mafieux ». Vous ne croyez pas. Vous pouvez vérifier.
La fin ? Les hommes sont de toute façon condamnés, ils ont perdu, même s’ils adoptent le nouveau look exigé par ce grand rédacteur en chef et admirateur du journalisme gauchiste américain. La nécessité du nouveau look et la soumission à l’image et au paraître étant acquis, les hommes restent des minables car ils « vont utiliser ce levier pour se mettre encore plus avant ». Généralement la haine des journalistes est idéologique, deviendrait-elle sexuelle ?
Chères femmes, est-ce vraiment cela que vous voulez ? Pourquoi ne pas en rajouter et demander à ces hommes de s’effacer encore davantage et trouver de nouveaux moyens de se soumettre, même si c’est peine perdue.
Quant au red en chef, va-t-il lui aussi changer de look, voire de sexe, ou s’effacer pour laisser sa place à une femme à la « cool attitude », et tenter par exemple d’entrer au New York Times ? Mais attention, car là le gauchisme est exigeant, même s’il a fallu de nombreux mois au journaliste (Jayson Blair) qui a truqué des reportages pendant de nombreux mois pour se faire viré, discrètement. Devinez pourquoi ! J’en ai parlé dans un autre article mais il ne faut pas le dire, même si tout le monde, aujourd’hui, sait.
Chers lecteurs, est-ce ce à quoi nous sommes réduits aujourd’hui en Suisse romande ?
Uli Windisch, 09.05.2021
Un commentaire plutôt diriger à la rédaction:
Comment contrer le 20 minutes, journal qui possède l’immédiateté et la censure d’ouvrir ou fermer des coms avec une censure partisane sans complexe affligeante?
Et si vous mettiez en liens leurs articles et ouvrir les coms?
Merci d’exister
Didier
On peut opposer le journalisme idéal de Tintin reporter, qui est un journalisme de connexions au journalisme officialisé hyper-subventionnés, inspiré de la Pravda, qui est un journalisme de déconnexions par censures et mensonges répétés et de submersion d’imbécilités mineures et indigestes, puisées dans la gamelle internationale des nouvelles étrangères. Et là, ce sont hélas les quantités de news people qui mènent le bal.
Ce matin la RTS nous fait le constat des effets désastreux de l’alcool chez les jeunes… Mais sur la drogue c’est motus et bouches cousues, quand il ne s’agit pas d’énoncer en permanence tous les bienfaits du cannabis… donc l’astuce d’imposer du légal, pour mieux faire passer la pilule de l’illégal, sans compter les futures factures liées aux psychiatres et à toute l’échelle du pénal de plus en plus défaillant sous la pression ces surcharges liées aux drogues.
On se rend bien compte qu’une gauche perverse squatte tous les médias pour ses préférés: les criminels étrangers, à l’origine de ce commerce, qui doivent aussi fournir ces journalistes gratuitement à défaut d’autres cadeaux, pour que leurs marchandises fassent en permanence l’objet de pareilles promotions sans passer par la publicité et la facture idoine.
Et avec une autre avalanche, celle de mots nouveaux ou biaisés, dictés par les linguistes des gauches à l’avant-garde des intoxications médiatiques, on n’est plus que rassasiés, on étouffe de rage ! Ainsi ici avec le mot conspirationnistes : https://www.bluewin.ch/fr/infos/faits-divers/external-jai-constate-un-isolement-terrifiant-chez-certains-en-redaction-685128.html
Si c’est Berset sous l’étiquette conspirationnistes qui consulte La Main Tendue, alors ça ne m’étonne pas, tellement il se complaît dans des décisions anarchiques, propres aux ignares et inutiles d’un système de plus en plus totalitaire et bolchévique qui rêve en plus de nous imposer l’Europe sans conditions, pour se défausser de ses responsabilités.
« l’image des hommes pèse désormais lourd dans les débats, plus que les programmes ou les idées (…) ” : Il ne reste plus à l’hebdomadaire L’Illustré et à son rédacteur en chef de ce reconvertir à la BD… sans texte.
Mais qui lit encore ces torchons? Des vieux, perpétuant un abonnement par habitude et les salles d’attente. J’attendais beaucoup de Watson, que j’ai trouvé plutôt distrayant et frais, même curieusement impertinent…pendant 15 jours. Puis le changement a été surprenant: le gauchisme, la bien pensance, la bonne parole dominante et progressiste s’est imposée. La droite continuera à perdre tant qu’elle sera incapable de donner une voix de droite, libérale, critique dans cet océan de gauchiasse.
Tiens, j’ai reçu un courrier sous enveloppe du Temps, me suppliant de m’abonner à leur “journal de qualité”. Cela sent le sapin.