RTS. Accusations de harcèlement à la RTS: rapports d’enquêtes livrés, 16.04.2021

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Ndlr. Sans commentaires. Pour le moment! Relevez toutefois le style : après le langage épicène la langue de bois experte?

 

Accusations de harcèlement à la RTS: rapports d'enquêtes livrés

Vue de la tour de la Radio Télévision Suisse, RTS, à Genève. 16.4.2021

 

Les rapports des enquêtes externes lancées par la SSR suite à des accusations de harcèlement à la RTS ont été livrés vendredi. Des mesures ont été annoncées. Concernant Gilles Marchand, directeur de la RTS à l'époque, les experts parlent d'une "responsabilité secondaire de supervision".

Suite à la parution d’articles de presse, le Conseil de direction de la RTS avait mis en oeuvre début novembre 2020 des mesures afin d’entendre le personnel. En concertation avec le partenaire social (SSM), le bureau d’avocats Collectif de défense a été mandaté pour recueillir les témoignages de cas potentiels de harcèlement sexuel ou psychologique et d’écarts de conduite, ainsi que toute situation de souffrance au travail.

Les témoignages déposés ont servi un travail d’enquête approfondi mené par l’étude spécialisée dans le droit du travail "Troillet Meier Raetzo". En raison de la protection de la personnalité à laquelle l’employeur est soumis, la RTS explique vendredi dans un communiqué qu'elle ne peut pas livrer les conclusions des enquêtes qui concernent son personnel.

Cela étant, indique-t-elle, les enquêtes menées au sujet de deux cadres et de l’ancien présentateur du 19h30 Darius Rochebin ont permis de vérifier les faits présentés dans la presse et de faire la lumière sur la base des témoignages recueillis par la ligne externe.

Darius Rochebin: aucune infraction pénale

Les conclusions des enquêtes ont conduit la RTS à prendre un certain nombre de décisions. En conséquence de quoi, un des collaborateurs a quitté l’entreprise et l’autre a reçu une sanction formelle. Quant à Darius Rochebin, aucun des témoignages recueillis ne permet de conclure à des actes relevant de harcèlement sexuel ou psychologique, d'atteinte à la personnalité ou d’une quelconque infraction pénale.

En ce qui concerne les autres témoignages recueillis par la ligne externe (au total près de 220), la RTS estime dans son communiqué qu’il n’est pas nécessaire, en l’état actuel de ses connaissances, de lancer de nouvelles enquêtes disciplinaires.

"Je regrette profondément que certaines personnes en souffrance n’aient pas été suffisamment entendues et qu’il ait fallu, dans certains cas, des années avant qu’elles puissent l’être", relève vendredi Pascal Crittin, directeur de la RTS.

Chaîne de responsabilité

La Direction de la RTS a également pris acte du rapport sur la chaîne de responsabilité, diligenté par le Conseil d’administration de la SSR. Ce rapport relève certaines insuffisances managériales de la part de deux cadres de la RTS dans la gestion, il y a plusieurs années, d'un cas sur les trois examinés. Pour les experts, il ne s'agit pas de fautes graves. La RTS constate qu’aucune sanction ne s’impose.

L'un de ces deux cadres, le rédacteur en chef de l’actualité TV Bernard Rappaz, avait décidé, en novembre dernier, de se mettre en retrait des tâches opérationnelles pendant la durée de l’enquête sur la chaîne de responsabilité pour en garantir la sérénité. Après cette longue période, un retour à son poste s’avérerait peu réaliste, peut-on lire dans le communiqué. Il a donc décidé, avec l’accord de la Direction, de quitter la RTS et de laisser la place à une nouvelle équipe.

Un mandat externe avait également été lancé pour évaluer la gestion du personnel à la RTS par le management et le département des ressources humaines (RH). Les conclusions attendues prochainement devraient aller dans le sens d'un repositionnement de la fonction RH, avec des changements importants au niveau de l'organisation et des processus. L'actuel directeur RH a souhaité laisser la place à une nouvelle équipe qui aura pour tâche de mener à bien ces changements.

Gilles Marchand: une "responsabilité secondaire"

En ce qui concerne Gilles Marchand, directeur de la RTS en charge au moment des faits, l’évaluation des experts externes relève une "responsabilité secondaire de supervision", dans le troisième cas cité plus haut, qui n’a pas été suffisamment exercée. Toutefois, cela n’est pas considéré comme une erreur grave dans l’évaluation des experts.

Sur cette base, le Conseil d’administration estime que Gilles Marchand, en collaboration avec le Comité de direction de la SSR, est la bonne personne pour mettre en oeuvre avec succès les changements requis dans la culture d'entreprise de la SSR.

A propos du directeur actuel de la RTS, Pascal Crittin, les experts externes ont conclu qu’aucune faute ne pouvait lui être reprochée. Par conséquent, il n’est pas nécessaire que le Conseil d’administration prenne des mesures le concernant.

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10 commentaires

  1. Posté par Socrate@LasVegas le

    Tempête dans une gorgée de foutre que tout ça: les plaignants ne sont des cracheurs dans « la soupe », ils n’avaient qu’à avaler en silence ou aller bosser à la Weltwoche…

    Cela me rappelle ceux qui – 10 ans après avoir couché avec Weinstein et fait fortune grâce à lui – décident que finalement, ils n’étaient pas consentents!

    LOL

  2. Posté par Socrate@LasVegas le

    LOL c’est magnifique! Tous innocents!!

    Ne reste plus qu’à virer les plaignants sans solde et les condamner à dédommager les directeurs et rochebine…

    La gauchiasserie dans toute sa splendeur

  3. Posté par aldo le

    Juges et parties, voilà bien un exemple d’un rouage médiatique de notre Bolchévie.
    Pour cacher la merde au chat,
    FAITES UNE CONFIANCE TOTALE A LA RTS
    pour ses magouilles en tout genre^, ce qui caractérise bien ces véritables salopards qui veulent que tout le monde attrape le virus (Est-ce pour continuer les congés payés sur France vu leurs pedigrees habituels ?).

    Exemple précis : le 9 avril à 9h00 sur les « nouvelles » de la radio RTS, on en apprend beaucoup sur les fiestas de Moutiers, sans masques ni distanciations . De mémoire:

    … les agglutinés sans masques, après plusieurs jours festifs liés au passage de Moutier dans le giron jurassien, n’ont eu AUCUN CORORNAVIRUS COVID-19 SUPPLEMENTAIRES DANS LA PLUS TOTALE INDISCIPLINE et donc que toutes CES CONTRAINTES SONT INUTILES… Je dis bien de mémoire parce que LA COPIE DE L’ENREGISTREMENT DU PODCAST DISPONIBLE A IMMEDIATEMENT ÉTÉ CENSUREE. DONC IL S’AGIT D’ UN ACTE VOLONTAIRE DE DESINFORMATION POUR FAIRE PROSPERER LA PANDEMIE !!!. Après m’être renseigné auprès d’une personne qui écoute à 80 kilomètres ailleurs, j’ai eu confirmation de ce fait et donc, ce n’était pas une illusion.

    Dans le même registre DES GRANDS SALOPARD MEDIATIQUES, vous pouvez consulter le matin du 12 avril https://www.lematin.ch/story/moutier-et-le-covid-19-une-fete-exemplaire-391795191112

    Donc à cette date, c’est déjà UN PETIT DEMENTI DU PSEUDO-MIRACLE: « Les autorités jurassiennes écrivent ce lundi à l’OFSP pour lui demander d’analyser ce « miracle » jurassien.

    Mais le 15 avril, LE MATIN SUR LES PAS DES SALOPARDS DE LA TSR, CENSURE AUSSI UNE NOUVELLE plus récente de son journaliste Vincent Donzé, vraisemblablement plus fiable que ce fléau d’Eric Felley.
    https://www.lematin.ch/story/moutier-un-miracle-certes-mais-une-hausse-des-cas-262297046502

    ERREUR 404 !!!! Ces malins se concertent-ils avec la RTS ? Mais le cache est encore là et on apprend ce que sont LES RESULTATS DE L’EXPANSION DU COVID ORGANISEE PAR LES MEDIAS ET LES POLITICARDS, A MOUTIER:

    … Les chiffres sont tout de même partis à la hausse… et pas qu’une petite. A MOUTIER, le nombre de cas pour 100’000 personnes comptés sur sept jours, (ce qui est très très limite mais visible sur l’étalement) ont été les suivants :

    Taux de positivité au virus était en nombre de cas

    A Moutier hausse! Baisse canton!
    Le 28 mars 117 5,97% 8,04%
    Le 4 avril 186 11,80% 6,07%
    Le 11 avril 294 15,50% 2,99%

  4. Posté par Marcassin le

    Et si j’approuve le point de vue des enquêtes externes lancées par la SSR, ai-je droit à un stylo ?

  5. Posté par Marcassin le

    Les 220 témoignages n’ont pas d’importance, cela ressemble étrangement aux plaintes pour fraudes électorales aux USA qui n’ont pas été prises en considération.
    Qui se ressemble s’assemble,

  6. Posté par Sergio le

    Circulez. Comme on devait s’y attendre, il ne se passe absolument rien. C’est dans la droite ligne de la politique des camarades de l’internationale socialiste. Le jour à la RTS sera réellement mis en cause et devra payer pour ses méfaits, les amoureux de Billag & Serafe n’existeront plus.

  7. Posté par bobo le

    Entre pote mondialistes faut bien s’entraider surtout si c’est le peuple censuré qui paie. Mais on va pas toujours payer , un jour on va demander les comptes avec intérêts bien mérités.

  8. Posté par Christian Hofer le

    L’article du Temps :

    https://www.letemps.ch/suisse/enquete-interne-rts-pascal-crittin-presente-excuses-chef-lactualite-tv-romande-bernard

    ->> Quant à Darius Rochebin, la RTS n’a «pas constaté de harcèlement sexuel ou psychologique» à son égard

    On peut penser en filigrane que pour Le Temps, ce constat n’est qu’apparent. En l’état, il s’agit d’une guerre et le perdant verra son honnêteté et sa fiabilité saccagées aux yeux du public. L’enjeu est énorme, tant sur le plan financier que celui de l’image donnée.

    C’est une guerre des mots. Le Temps emploie des tournures de phrases qui visent à se dédouaner et à atténuer la sanction judiciaire prévisible puisque Darius Rochebin a déposé plainte contre ce journal.

    On en est qu’aux prémisses. Je ne doute pas que Le Temps reviendra à la charge et que ces 200 personnes qui ont témoigné soient insatisfaites des suites de l’affaire. Mais je parie qu’il n’existe pas de preuves suffisantes. Et c’est là que le problème réside.

    En somme, tout va continuer comme avant.

  9. Posté par leone le

    Rochebin le retour!
    Innocent comme le nouveau-né plus rien ne l’empêche de revenir faire le beau sur la RTS.

  10. Posté par antoine le

    Tout va bien dans le meilleur des mondes !
     »En ce qui concerne les autres témoignages recueillis par la ligne externe (au total près de 220), la RTS estime dans son communiqué qu’il n’est pas nécessaire, en l’état actuel de ses connaissances, de lancer de nouvelles enquêtes disciplinaires. »
    220 témoignages et il n’en sort RIEN … !!? il faudra qu’on m’explique !

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