Des photos de policiers placardées dans une cité de Seine-Saint-Denis

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Des photos de policiers ont été affichées dans une cité d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) dans la nuit du 14 au 15 avril, d'après les informations obtenues par l'AFP.

Ces photos ont été découvertes à 4h50 le 15 avril au matin, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny, qui a confié à la Sûreté territoriale une enquête pour «actes d'intimidation».

Les deux fonctionnaires concernés travaillent à la brigade de nuit du commissariat d'Epinay-sur-Seine, a fait savoir à l'AFP une source proche de l'enquête. Les images – un selfie et une photo de mariage – ont été «récupérées sur leurs comptes Facebook», selon une autre source.

Le 15 avril, à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est indigné que les visages et les noms de policiers aient été affichés dans des immeubles «où on fait du deal». «Je n’accepterai jamais que l’on jette en pâture et que l’on menace ceux qui nous protègent», a-t-il également déclaré.

Soutien total à nos policiers dont les visages et les noms ont été affichés à Épinay-sur-Seine en guise d’intimidation.
Je n’accepterai jamais que l’on jette en pâture et que l’on menace ceux qui nous protègent. pic.twitter.com/Fyi2pxzbqa

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 15, 2021

Présent dans l'hémicycle pour l'ultime vote de la très contestée proposition de loi Sécurité globale, il a affirmé : «Par le vote de ce texte, nous aurons désormais la possibilité de poursuivre de la manière la plus efficace possible tous ceux qui veulent menacer» les policiers et les gendarmes.

De son côté, le syndicat SGP Police 93 a estimé sur Facebook qu'«un cap avait été franchi».

«Des photos personnelles de policiers ont été volées puis affichées dans des halls d'immeubles. Une façon claire de nuire et d'intimider ces policiers qui s'attaquent aux trafics qui pourrissent la vie des quartiers. Bravo aux détracteurs de l'article 24 de la loi de Sécurité globale, votre complicité vous déshonore», ironise le message posté par le syndicat sur le réseau social. 

Honni à gauche, dénoncé par les organisations de journalistes mais largement soutenu par les syndicats policiers, l'article 24 de cette loi vise à protéger les forces de l'ordre en opération en pénalisant la diffusion malveillante de leur image.

 

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