La Suisse a beaucoup à perdre dans ce nouveau cours.

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national
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La Suisse a beaucoup à perdre dans ce nouveau cours.

Voici quelques mots qu'on trouve ce jour sur le site internet Arcinfo.ch. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'est pas question d'une initiative UDC mais des velléités confiscatoires du gouvernement américain. Joe Biden a en effet besoin de beaucoup d'argent pour financer ses programmes pharaoniques. Il s'apprête ainsi à augmenter drastiquement le taux d'imposition des entreprises qui passerait de 21% à 25% voire 28%. Comme le président des Etats-Unis réussit à être de gauche sans pourtant être idiot, il sent bien que les sociétés gagneront des cieux fiscaux plus cléments. Cela ne saurait être. Il fait donc donner sa secrétaire au Trésor qui souligne les efforts américains pour que les membres du G20 s'accordent "sur un taux d’impôt sur les entreprises qui mette un coup d’arrêt à la course au moins-disant. Nous pouvons ensemble établir un taux minimal afin que l’économie globale prospère sur des bases fiscales harmonisées".

Et pour être sûr que tout le monde suive, Joe Biden prévoit qu'un Etat abritant le siège d’une multinationale pourra prélever à son profit la différence entre l’impôt prélevé sur la filiale de cette multinationale dans un Etat tiers et l’impôt minimal global. Cela touche bien évidemment notre pays qui pratique des taux variant entre 12 et 21% selon les cantons, le socle minimal étant de 8,5%. Si le Président des Etats-Unis atteint son but, nous devrons revoir notre système fiscal pourtant conquis de haute lutte, la gauche ayant naturellement bataillé avec vigueur contre "les cadeaux faits aux riches".

Les camarades peuvent d'ores et déjà se réjouir, la Suisse va devoir augmenter sa fiscalité compte tenu de la pression des Etats-Unis, soutenus par la France et l'Allemagne, autres pays dépensiers. Pour les autres, ces libéraux qui voyaient Trump comme une synthèse des divers démons qui peuplent les inconscients populaires, que pensent-ils de cet impérialisme fiscal ?

Comment Le Temps, lèche-bottes assumé de Biden et contempteur impénitent de son prédécesseur va-t-il faire pour tirer un grand coup de chapeau à cette ingérence dans nos affaires ? Sans doute sera-t-il question de justice fiscale, d'équité, de solidarité et autres fadaises. Dans les faits, il faudra détruire ce que Suisse et cantons ont mis sur pied pour assurer l'avenir de leur économie.

Merci Joe !

Yvan Perrin, 07.04.2021

3 commentaires

  1. Posté par LeVérificateur le

    Tout cela n’arriverait pas si l’UDC était représentée au Conseil fédéral.

  2. Posté par antoine le

    Vu que son élection présidentielle a été truquée, qu’attendre de la suite ?
    Suite il y aura avec des pleurs et des grincements de dents.
    Est-ce que nos ”7 petits nains” mettront un genou à terre devant Joe la menace ?
    Qu’il fasse ce qu’il veut chez lui, nous sommes assez grands pour nous débrouiller tout seul.
    Au lieu d’être économe avec l’argent des contribuables, la folie des grandeurs lui a pris le cerveau. Quelques milliers de milliards de dollar par ci et par là … surtout il ne faut pas oublier un seul ”petit copain” qui l’a propulser à ce poste merveilleux de président des USA. Vu sa santé chancelante il ne fera pas long feu et Kamala la marxiste piaffe d’impatience …

  3. Posté par leone le

    M. Perrin vous auriez pu écrire Walking Dead Joe car il n’est qu’une marionnette entre les mains de Barack Hussein Obama.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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