Le capitaine de gendarmerie Romain Dobritz, 30 ans, a été condamné le 25 février à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, pour « violences volontaires avec arme ». L’officier a été incarcéré à Pointe-à-Pitre. Quels sont les faits ? Le jeune officier, âgé de 27 ans à l’époque, planque le soir du 11 mars 2018 avec un autre gendarme dans un véhicule banalisé à Baie-Mahault (Guadeloupe). On leur a signalé qu’un suspect, auteur de plusieurs cambriolages, circule dans une voiture dotée d’une fausse plaque d’immatriculation. Après l’avoir repéré, l’officier prend la décision de l’appréhender mais l’affaire se passe mal, la victime refuse de se soumettre au contrôle et le véhicule fonce en marche arrière pour se dégager.
L’officier tire à sept reprises en direction du véhicule, deux de ses balles atteignent à la poitrine Yannick Locatelli, 35 ans, originaire de Nice, et le tuent. Recherché par le parquet de Grasse pour un trafic de stupéfiants, Locatelli avait auparavant écopé à huit reprises de peines de prison ferme ou avec sursis, notamment pour des affaires de stupéfiants, de vol et de recel. Il s’était installé depuis peu aux Antilles sous un faux nom.
Lors de sa garde à vue, le capitaine avait expliqué avoir visé le véhicule, jamais le malfaiteur. La cour d’assises de Basse-Terre a retenu la qualification de « violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort, sans intention de la donner ». L’avocate générale avait requis quinze ans de réclusion pour « homicide volontaire ». Les jurés ont écarté l’intention d’homicide tout comme la légitime défense. Une peine de 15 ans d’interdiction de détenir ou porter une arme sans autorisation frappe le capitaine ainsi que 10 ans d’inéligibilité. Il n’a cependant pas d’interdiction d’exercer son métier. Saint-cyrien, ce fils d’officier supérieur de l’armée de terre était « très bien noté » avant les faits. Il dispose de dix jours depuis le verdict pour faire appel.
Certes cet officier a commis une faute qui a occasionné la mort du malfaiteur, mais ce qui est anormal, c’est que, si ce représentant de l’ordre a été sanctionné, en revanche aucun magistrat n’est jamais sanctionné pour faute professionnelle commise dans l’exercice de ses fonctions, alors que des milliers de plaintes de justiciables ont été déposées devant le Conseil supérieur de la magistrature depuis 2011, date de mise en application de la révision de l’article 65 de la Constitution. Ceci est confirmé par les rapports annuels du CSM.
Un exemple frappant de ce deux poids, deux mesures ? Déjà condamné en 1994 à douze ans de réclusion pour viol, Raoul Becquerel récidive à sa libération à Bordeaux en 2001. Il est arrêté en avril 2004, et le juge décide de le renvoyer devant la cour d’assises. C’est là que le juge commet une bévue lourde de conséquences : il ne signe pas « l’ordonnance de prise de corps », papier indispensable pour maintenir l’accusé en détention jusqu’à son procès. Le parquet ne peut que constater son application erronée car anticipée de la loi Perben 2 avec l’absence de titre de détention. Il ordonne logiquement, le 15 juin 2004, la mise en liberté immédiate de l’accusé. Après cette libération, ce dernier ne se présentera pas au procès. Fin août 2004, Raoul Becquerel violera une femme à Angoulême, une autre en septembre à Senlis, et tentera dans cette même ville d’en agresser une troisième. Or, jamais, à la suite de ces affaires de viols, la justice n’a été mise en accusation – les victimes n’ont même jamais reçu le début d’une moindre excuse de la part du juge d’instruction fautif… •
Extrait de: Source et auteur
La justice qui applique le 2 poids 2 mesures a encore frappé !
La police est là pour protéger les concitoyens. Si un voyou est blessé ou tué alors qu’il s’enfuit c’est les risque du métier de voleur.
Par contre emprisonner un policier qui fait son travail c’est scandaleux !
Plus aucun policier ne fera feu et tous les voleurs ne risqueront plus rien … !!
Pour recruter de nouveaux policiers, il faudra beaucoup de persuasion !
Quand je vois une racaille éliminée par un flic je me dis “une de moins”
International : de plus en plus de gens adhérent a la CLC common law court…..
Cf: vidéo de Jandrok.
Les juges sont cornaqués et protégés par le syndicat de la magistrature fondé en 1968. Tandis que le pauvre flic, lui, sert de rempart à l’imbécillité de ces jugeaillons d’opérette. Les Assa Traoré et les aigrefins de tout poil ont encore de beaux jours en perspective.
Un truand est tuer alors qu’il voulait tuer les gendarmes et ce sont ces derniers que l’on envoient en prison; voila le vrais visage de la justice dans ce pays .
Une justice de gauche qui protège les truands, assassins, clandestins et autres malfaisant ; les citoyens citoyennes de ce pays savent maintenant qu’il ne faut pas faire confiance en cette pseudo justice , qu’a n’importe quel moment elle peux vous tombé dessus pour des motifs qui n’en sont pas .