Le credo des candidats de la gauche : Les ressources de la Terre sont limitées mais l’argent des contribuables est illimité

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RTS Forum , 25.02.2021- Election complémentaire genevoise du 7 mars 2021 (1/2)

Résumé:

Le Grand débat avec Tania Sazpinar, Renaud Malik, journalistes de la RTS.

Tania Sazpinar annonce d’emblée, avant même que le débat commence : Fabienne Fischer, avocate et candidate Verte, comme l’une des favorites.

Fabienne Ficher : Protéger les baux et logements commerciaux. Indemniser à 100% les entreprises et les personnes par l'interdiction d'activité. Et simplifier les procédures d’attribution des aides.

Cyril Aellen, candidat PLR veut également accélérer et simplifier les indemnisations.

 

Morten Gisselbaek, d’origine danoise, candidat du Parti du travail-Jeunes POP porte la décroissance. Il est « la gauche de la gauche ». (Remarquons cette délicate nuance pour extrême gauche, voir même ultragauche. Nous aimerions que la RTS applique cette même nuance à ceux qui veulent stopper l’invasion migratoire et l’islamisation de la Suisse.)

 

Morten Gisselbaek veut un revenu universel, qui ne sera pas considéré comme une aide. Morten Gisselbaek trouve scandaleux que l’émission se fasse près d’un pont offert par des millionnaires, et il y a des gens qui dorment dessous chaque nuit.

Morten Gisselbaek : Il exige une autre répartition des richesses au nom de la dignité et porte la décroissance. Donc, un revenu universel inconditionnel.

 

Fabienne Fischer, candidate verte : Elle est tout à fait favorable à un revenu de base jusqu’à la fin de la crise, et un revenu de transition durant la transition énergétique, économique, environnementale, dont nous devrions faire face pour répondre à l’urgence climatique.
Et ce revenu de base pourrait permettre à chacune et chacun de vivre dignement.

Et elle se lamente encore sur les images terribles à Genève pour la distribution de nourriture. En plus, le nombre des demandeurs de sacs alimentaires continue à s’accroître.

 

Cyril Aellen, candidat PLR : L’aide sociale n’est pas une prestation financière. Au lieu de verser un revenu universel, il faudrait tenir compte du budget et la composition des ménages. Et le travail, c'est la dignité.
Réponse de Tania Sazpinar (sur un ton agressif) :
Alors que proposez-vous concrètement pour lutter contre la précarisation ? Quand il y a du chômage, au lieu d'augmenter des aides, il faut augmenter les capacités de l’État pour offrir des emplois aux gens.

 

Question (!) de Tania Sazpinar à Yann Testa, candidat PBD :
Est-ce que la précarité vous préoccupe à Genève ?

Yann Testa veut axer le problème sur la formation certifiante, qu'on soit à l'aide sociale ou au chômage.

Il n’y a pas assez de postes ?

Cyril Aellen : Aider les secteurs touchés durablement. Transfert vers les secteurs porteurs, dans les domaines du développement durable, dans le domaine de la santé, du social, qui va amener des offres d’emplois.

 

Fabienne Fischer, Verte: Le chômage est en hausse ; comment trouver du travail ?
Solution : Promouvoir les emplois non pas délocalisables, les filières régionales, genevoises. Ainsi, si la bourse de Singapour tousse, cela ne nous fait plus supprimer des dizaines d'emplois. Et comme ça on remplit les objectifs climatiques.
Il faut une agriculture de proximité, ou même une agriculture urbaine. (Ndlr : où cette femme veut-elle créer des emplois dans l’agriculture dans ce canton surpeuplé ?)
Fabienne Fischer: Il faut relocaliser le gel hydro-alcoolique et les masques, reconversions dans le local avec des formations à la clef.

 

(Ndlr : Les clichés stériles de cette Verte visent une clientèle sans jugeote, voire légèrement débile. Quelques jeunes bobos rêveurs cultiveront leur potager avec des subventions en faisant leur cinéma sur la permaculture et le développement durable ?)

 

Tania Sazpinar: Qu’est-ce qui ne joue pas à Genève aujourd’hui?

Fabienne Fischer : Il faut faciliter la certification, par validation des acquis. Une personne qui a beaucoup d’expérience, lui faire valoir cette expérience dans une NOUVELLE profession !

(Nous sommes en plein délire d’une avocate Verte.
Fabienne Fischer ne comprend pas qu'il s’agit de faire démarrer l’économie et de créer des emplois non-subventionnés et viables pour sortir de cette crise abyssale.)

 

Morten Gisselbaek : Étant pour une décroissance, je ne lie pas l’argent au travail, et n’aime pas le mot aide.

J’aimerais un monde où chacun est libre de faire ce qu’il a envie de faire, être créatif, avoir une vie créative.

(Et ce vieux barbu à boucle d'oreille ose encore représenter un parti politique à Genève en 2021!)

 

Tania Sazpinar : Donc, déconstruire l’emploi d’aujourd’hui ? Concrètement, ça donne quoi ? On déconstruit, on travaille ?

Morten Gisselbaek l’interrompt : En effet, déconstruire le système économique dans lequel nous vivions.

 

Tania Sazpinar à Cyril Aellen : Si on déconstruit l’économie, le système de l’emploi, qu’est-ce que vous avez à proposer aux jeunes pour leur donner de l’espoir ?
(Remarquons que pour Tania Zapinar la déconstruction de l'économie est un projet comme un autre.)

- Il faut changer le dédain des entreprises pour l’apprentissage.

Tania Sazpinar: En les aidants financièrement ?
- Ponctuellement, en collaboration avec le travail de l’État.

 

Tania Sazpinar : Le canton de Genève a 850 millions de déficit cette année. Où trouver l’argent ? Et ça va encore se creuser ces prochaines années.

 

Tania Sazpinar à Morten Gisselbaek: La gauche veut creuser davantage le déficit. Oui, et Morten Gisselbaek est aussi de cet avis, car les gens font la queue pour manger.

Morten Gisselbaek explique les raisons de la précarité actuelle : Si on en est là, c’est qu’on a coupé dans les entrées fiscales des 30 dernières années. Le droit des pauvres, 12% pour tout le monde, l’imposition de la succession, on a instauré un bouclier fiscale, on a modifié les barèmes, on a instauré la RFFA (La réforme fiscale et au financement de l’AVS). Entre 1 milliard, 1 milliard et demi de manque aux impôts. Il faut réintroduire tout cela et des impôts plus progressifs, y compris pour les entreprises.
L'argent est là, nous sommes le 4e pays le plus riche au monde et le 3e canton le plus riche de Suisse, il faut taxer les plus riches, prendre l’argent là où il y en a.

 

Tania Sazpinar à Fabienne Fischer ; Vous êtes aussi à Gauche, comment faites-vous?

- Il ne faut pas changer l’assiette fiscale. Pour les entreprises inciter les entreprises favorables au climat et inciter avec des crédits d’impôts et en développant l’emploi.
Le photovoltaïque, le chauffage à distance, l’assainissement des bâtiments, réduire le CO2 (...et pas oublier de relocaliser le confection des masques...).

 

Yann Testa, PBD : Économiser, revoir la taille de l’État, supprimer des postes de la fonction publique ?

Oui, c'est indispensable. Année après année on n’a pas arrêté de créer des postes. On ne peut pas ad vitam aeternam faire ainsi. Les ressources, les revenus sont limités les charges sont toujours plus lourdes. Yann Testa est pour une baisse d’impôts.

Les pertes irrécouvrables de l’État. Genève a 682 millions d'impayés de 2016-2021, et en même temps veut réduire le budget de l’Hospice Général, ce que Yann Testa trouve scandaleux.

 

Tana Sazpinar à Cyril Aellen : Beaucoup craignent votre réélection (!) à Genève. Est-ce que vous êtes pour supprimer des postes au sein de la fonction publique ?

(Inadmissible de la part d'un service public de faire ce genre de phrase lors d'un débat électoral.)

- Non, pas d’une façon drastique. Faire des réformes, moins de prélèvements. Les subventions sont très basses en raisons du coût de fonctionnement de l’État. Genève dispose de moins d’infirmiers, de policiers que les autres cantons, le personnel au front de l’État est moins nombreux que dans les autres cantons. La majorité des fonctionnaires ne sont pas affectés à une tâche productive.

Tania Sazpinar: Vous avez d'autres moyens pour faire entrer de l'argent ces prochaines années?

- Les 9 milliards du budget pourraient suffire avec une réforme, une meilleure gestion.

 

Tania Sazpinar: Question plus politico-politique : Il y a eu à Genève un basculement historique à gauche et Genève vote de plus en plus à gauche. De 2005 à 2009 on a déjà connu cela et Genève vote de plus en plus à gauche. Exemple, le Oui clair aux multinationales responsables et pour le salaire minimum.

 

Tania Sazpinar à Morten Gisselbaek: Vous ne vous sentez pas représenté par le gouvernement socialiste-vert ?
Qu’est-ce que vous apporterez de différent que la gauche gouvernementale ?

- C’est difficile de se sentir représenté par ce gouvernement puisque la gauche propose de baisser le salaire des fonctionnaires.
Morten Gisselbaek veut une sensibilité plus présente pour les précarités, inégalités sociales et la précarité.
2% de ce canton détiennent 60% de la fortune cantonale.

Tania Sazpinar: Donc, un changement de paradigme total.

 

Fabienne Fischer: Un changement de majorité nous permettra de passer de la parole aux actes.

 

Une question délirante de plus de Tania Sazpinar au PLR Cyril Aellen :
Est-ce qu’il n’est pas temps d’avoir une majorité de gauche claire ?

(Ndlr: Mis à part que la question de Sazpinar à un PLR est délirante, jamais en trente ans de règne d’une majorité de gauche à Lausanne, cette question d'un changement de majorité n'a été effleurée par la RTS.)

 

- Cyril Aellen : C’est plus important d’avoir une majorité au parlement qu’au gouvernement, d'avoir un Conseil d’État capable de convaincre au Parlement.

 

Yann Testa : Je suis le plus jeune des candidats, j’apporterais, si je devais être élu, un équilibre politique, un peu de jeunesse et de fraîcheur.

 

 

Un commentaire

  1. Posté par acerso le

    Mais que se passe-t-il en Suisse romande ? Il y a les problèmes politiques, économiques et sociétaux. Politique car la majorité des cantons romands et des grandes villes sont gérés et sont sous l’emprise de la gauche, des verts, bref de cette classe politique qui est complètement déconnectée de la vie économique. Ils maintiennent leur position à coups de subventions, de magouilles et copinages, d’aides sociales à la classe ouvrière qu’ils appauvrissent par des charges d’impôts toujours plus élevés pour supporter leur délires, par une immigration hors de contrôle. Les ministres fédéraux romands ont principalement été une calamité pour la Suisse, je pense à Ruth Dreyfuss et son projet dévastateur d’assurance-maladie (LAMAL), qui participe à l’appauvrissement des Suisses dont une majorité reçoivent des subventions et dont les primes enrichissent les compagnies d’assurances, à Calmy-Rey qui a soutenu des guerres et l’immigration, et maintenant à Berset qui ruine l’économie suisse avec des mesures totalitaires sur la gestion du Covid : leur point commun : tous de gauche… Economique également avec des salaires souvent hors réalité (je pense spécialement à Genève qui ne produit que très peu de richesse…), ce qui ruine une économie fragilisée par un tissu économique et industriel sclérosé. Sociétal car je sens que les Romands sont dans un état de dépression, envahis par les frontaliers, manipulés par les médias de gauche, vivant entre la Suisse et la France qui les inonde de ces informations et manipulations. Les primes d’assurances maladies explosent, le taux de chômage également, spécialement en Suisse Romande, car le principe du “j’y ai droit” n’est pas une solution pour se redresser, mais participe à l’étouffement du système.
    La Suisse Romande a abandonné la Suisse, faisant cavalier seul, politiquement après le refus de la Suisse d’entrer dans l’UE, et pensant avoir été abandonnée par la Suisse alémanique. Il est temps que la Suisse Romande se réveille, choisisse son camp, se donne les moyens de se relever. Je suis Romand et j’aime la Romandie, la Suisse, mais j’ai décidé depuis plusieurs années de m’exiler en Suisse alémanique, qui ne fait pas toujours mieux qu’en Suisse Romande, mais qui apprend de ses erreurs et, quoique l’on peut en penser, est restée suisse et prospère.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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