Propagande anti-russe et anti-hongroise de l’UE, qui politise même le vaccin

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FRANCE 24, vidéo du 12 février 2021

La #Hongrie a commencé à vacciner sa population en utilisant le vaccin russe #SpoutnikV.
Le Premier ministre, Viktor Orbán, espère ainsi permettre la relance de l'économie et du tourisme.
L'opposition dénonce une mise en scène de la défiance envers l'UE qui pourrait mettre en danger les Hongrois.

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Cenator: Alors qu’au Royaume-Uni, 15 % de la population a déjà reçu le vaccin, ce chiffre oscille dans l’UE entre 6,5 % à Malte et moins de 1 % en Bulgarie, tandis la plupart des États membres se situent aux environs de 3 %. La Hongrie se classe au onzième rang parmi les vingt-sept pays de l'UE.

source: https://pestisracok.hu/ezert-kerult-ossztuz-ala-brusszelben-a-lassu-vakcinabeszerzes/

Noter que les politiciens hongrois de gauche, tout en prenant ouvertement position contre le vaccin russe, se sont inscrits discrètement sur la liste d’attente... du vaccin Spoutnik V. Ceci en dit long sur la mentalité de gauche.

Le 10 février, face aux piètres taux de vaccination dans l’UE, la RTS s’est empressée d’inviter à l'émission Forum Bernard Guetta, député européen, pour disculper Ursula Von der Leyen de toute accusation de mauvaise gestion du vaccin.
Absolument édifiant, notre Radio Télévision Soviétique ose TOUT!

Lien vers l’audio: La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen critiquée pour sa gestion des vaccins contre le Covid-19 (6:32)

Bernard Guetta. [Thomas Coex - AFP]

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20min.ch/fr12 février 2021:

Vaccin russe: l’OFSP aurait snobé deux fois Moscou

L’ambassadeur russe en Suisse a affirmé que la Russie aurait engagé par deux fois des pourparlers pour mettre son vaccin Spoutnik, à disposition de la Suisse. Mais l’OFSP aurait fait la sourde oreille.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est sur la sellette. Selon l’ambassadeur russe en Suisse, l’OFSP aurait ignoré deux fois de suite la proposition de Moscou de mettre à disposition de la Suisse son vaccin Spoutnik, révèle 20 Minuten vendredi. Sergei Garmonin affirme ainsi dans une interview avoir approché une première fois l’OFSP le 17 août dernier pour annoncer qu’un vaccin efficace avait été développé en Russie et qu’il était possible de le précommander, de le produire voire de le tester cliniquement en Suisse. L’OFSP n’a jamais répondu.

La Russie est revenue à la charge le 22 décembre dernier. «Nous avons à nouveau informé l’OFSP que la 3e phase de tests était terminée, que l’efficacité du vaccin était supérieure à 90%, que son prix était d’environ dix dollars par boîte et qu’il pouvait être stocké entre 2 et 8 degrés Celsius», précise-t-il. «Nous avons de nouveau indiqué que nous étions prêts à envisager la possibilité d’une précommande pour la Suisse et avons réitéré nos offres», ajoute-t-il. Là encore, Berne a fait la sourde oreille et n’a pas répondu.

Sergei Garmonin explique ce manque d’intérêt de la Suisse par le scepticisme général qui régnait au début des annonces de Moscou sur son vaccin. Mais l’attitude a changé avec la publication du prestigieux magazine scientifique «The Lancet» au début février. Des scientifiques britanniques y confirmaient que le Spoutnik V offrait une protection stable et efficace contre le coronavirus, sans effets secondaires.

Swissmedic contredit

Les propos de l’ambassadeur russe contredisent du coup ceux de Swissmedic. En début de semaine, l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques en Suisse affirmait dans la presse alémanique que la Russie n’avait jamais approché la Suisse et que Berne n’avait reçu aucune demande d’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin de la part des fabricants russes.
«Comme je l’ai dit, nous avons signalé à deux reprises notre volonté d’engager des pourparlers», persiste Sergei Garmonin. «Mais avant de soumettre quelque chose, vous devez d’abord en discuter les bases. La Russie a informé la Suisse à temps et de manière précoce. La balle est maintenant dans le camp helvète».

Une chose est sûre: l’attitude de l’OFSP à l’égard de la Russie est critiquée de toute part. «Ne pas répondre est un non-sens pour une organisation telle que l’OFSP en période de crise. Elle a le devoir d’examiner toutes les offres de vaccin et d’aider les fabricants afin qu’ils puissent déposer une demande dans les plus brefs délais», estime Andreas Faller, avocat spécialisé dans le droit de la santé et ancien vice-directeur de l’OFSP. «Il serait impardonnable de ne pas examiner toutes les possibilités lors de l’achat de vaccins».

Des parlementaires choqués

Du côté des parlementaires, on ne comprend pas non plus. «L’approche de l’OFSP me choque carrément», déclare la conseillère nationale de l’UDC, Therese Schläpfer toujours dans 20 Minuten . «La course aux vaccins est énorme. Ne pas répondre à une offre est irrespectueux envers la Russie et la population suisse».

Le conseiller national vert’libéral Martin Bäumle se montre lui aussi très critique: «si les informations de l’ambassadeur russe sont correctes et que la Suisse a déjà reçu une offre pour le vaccin Spoutnik V en août et n’y a jamais répondu, il s’agirait d’un autre faux pas grossier de l’OFSP dans le dossier de la vaccination, un faux pas qui n’est guère excusable».

Du côté du PLR, on ne veut pas juger l’OFSP. Ce qui est certain pour le parti, c’est que le Spoutnik-V aurait dû être examiné. «Si vous excluez les vaccins dès le début, vous n’êtes pas bien servis par la suite», souligne le conseiller national bernois, Christian Wasserfallen.

Travail «surhumain» à l’OFSP

À gauche, on se montre plus tolérant. «Certes, ne pas répondre, cela ne se fait pas. Mais il ne faut pas oublier la charge de travail élevée des collaborateurs de l’OFSP. Ce que les employés font depuis près d’un an est surhumain», tient à souligner la conseillère nationale verte Katharina Prelicz-Huber.

Enfin, pour la coprésidente du Parti socialiste, Mattea Meyer, le débat sur le vaccin russe n’est pas la question centrale. «En Suisse comme dans le monde entier, il faut vacciner le plus grand nombre possible de personnes», rappelle-t-elle. Cet objectif ne sera atteint que si les brevets sur les vaccins sont temporairement levés. «On pourrait alors en produire davantage et vacciner plus rapidement partout».

(cht)

Source: https://www.20min.ch/fr/story/vaccin-russe-lofsp-aurait-snobe-deux-fois-moscou-173013145330

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Jean-Frédéric Poisson/ Vendredi 12 février/ Valeurs Actuelles

Comment l'Europe se sert de la politique vaccinale pour faire avancer son projet fédéraliste

Pour Jean-Frédéric Poisson, président du mouvement politique VIA | la voie du peuple et candidat déclaré à la Présidentielle 2022, la stratégie vaccinale de l'Europe est motivée par des finalités bien plus politiques que sanitaires.

En s'accaparant la logistique en matière de vaccins contre la Covid-19, la Commission européenne s'est arrogé une prérogative traditionnellement réservée aux États-nations, prétendant vouloir mettre en place une « approche européenne centralisée », avec la bénédiction officielle d'Emmanuel Macron et d'Angela Merkel, tous deux très prompts à vouloir imposer la vaccination aux populations en un temps record.

Cependant, cette stratégie n'a pas été payante comparée à celle de certains États comme Israël ou le Royaume-Uni qui ont négocié leurs vaccins de leur côté.

En effet, l'Union européenne a allié retards et incompétences dans sa manière de gérer la logistique vaccinale : la Commission explique cet atermoiement par sa prudence, prétendant vouloir épargner aux Européens les déboires d'un vaccin défectueux.

En réalité, le retard serait dû à une renégociation des clauses commerciales avec les laboratoires pharmaceutiques.

[...] Concrètement, en cas d'effets secondaires, les laboratoires étaient dédouanés financièrement, voir juridiquement, de la responsabilité de la mise en circulation du vaccin.

Devant la levée de boucliers provoquée par la promulgation de cette clause, l'Union européenne s'est vue contrainte de renégocier le contrat. Elle se grime désormais du masque de la vertu et critique volontiers les pays qui auraient, eux, signé cette clause, et de ce fait obtenu le vaccin plus rapidement.

Empêtrée dans la logique centralisatrice de Bruxelles, la France s'est fait damer le pion pour produire des vaccins sur son sol

La présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen, explique également ce retard par la volonté de renégocier les vaccins au prix le plus bas afin d'assurer aux pays les plus faibles de l'Union européenne une équité dans l'accès à ce « Bien commun ».

En réalité, la stratégie de l'Union européenne a retardé l'ensemble des pays membres, du moins ceux qui ont attendu sagement qu'elle négocie avec les laboratoires pharmaceutiques.

De leur côté en effet, la Hongrie et l'Autriche ont acheté des vaccins russes Spoutnik V, prouvant par ce fait même que leurs intérêts divergeaient avec ceux de la Commission.

[...]

Les Britanniques ont ainsi eu le privilège d’acquérir 60 millions de doses pour l’automne 2021 et pourront dès ce moment-là goûter les fruits de ce vaccin utilisant une technologie éprouvée depuis Pasteur.

La France, elle, devra passer son tour et attendre 2022 pour obtenir la même commande.

Ainsi, le Royaume-Uni a été en mesure d'agir rapidement, de manière souple et pragmatique, d'autant plus rapide qu'il s'est affranchi, par le Brexit, des lenteurs de la bureaucratie bruxelloise.
L'Union européenne, de son côté, s'est perdue dans une stratégie vaccinale globale, ignorant de réelles opportunités et condamnant l'ensemble des États membres à attendre sous des prétextes fallacieux.

Elle brandit désormais l'argument de la prudence vis-à-vis du vaccin, mais oublie qu'un vaccin n'est véritablement efficace que si toute la population reçoit les deux doses dans un laps de temps assez court.

[...]

Un objectif avant tout politique

In fine, l’incompétence de la Commission sur le dossier sanitaire ne doit pas faire oublier que l’Union européenne n'a jamais cessé de poursuivre un but politique : elle se nourrit des crises pour acquérir plus de souveraineté et faire avancer l'idée d'une Europe fédérale.

On ne s'étonnera donc pas de l'absence d'une stratégie de bon sens qui mènerait par exemple l'Europe à miser davantage sur la prévention du Covid (vitamines D, zinc, dexaméthasone, corticoides, …), puisqu'une telle prévention n'irait pas dans son sens idéologique. Sa stratégie vaccinale paraît donc beaucoup plus motivée par des finalités politiques que sanitaires ; Jean Monnet l'expliquait déjà au siècle dernier : « L'Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ».

article complet: https://www.valeursactuelles.com/politique/comment-leurope-se-sert-de-la-politique-vaccinale-pour-faire-avancer-son-projet-federaliste-128477

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https://www.dreuz.info/2020/08/12/coronavirus-la-russie-premier-pays-a-approuver-un-vaccin/

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https://www.aubedigitale.com/je-ne-le-prendrais-pas-lancien-commissaire-de-la-fda-scott-gottlieb-denigre-le-premier-vaccin-contre-le-covid-russe-au-monde/

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Rappel:

The Lancet: Le vaccin Spoutnik V COVID-19 semble sûr et efficace (2 février 2021): https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)00191-4/fulltext

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