Dans les villes métropolitaines qui ont le plus fort taux d’insécurité, on trouve Lyon, Bordeaux, Marseille et Grenoble (source : ville-data.com). Or, depuis juin 2020, Lyon, Grenoble, Strasbourg ou Bordeaux sont dirigées par des maires du parti Europe Ecologie Les Verts.
C’est à Lyon qu’une jeune femme de 23 ans est morte dans la nuit du 18 au 19 juillet 2020, après avoir été percutée puis traînée sur plusieurs centaines de mètres par une voiture. Peu après, en septembre 2020, plusieurs hommes ont été poignardés à mort. Des habitants de certains quartiers lyonnais ont créé des groupes sur les réseaux sociaux, comme La Guillotière en colère, dénonçant l’inertie de la municipalité face aux problèmes quotidiens liés à l’insécurité. Grégory Doucet, maire de Lyon, n’a rien proposé d’efficace pour endiguer ce qui tend à devenir un fléau. Le maire a planté le premier verger urbain en novembre 2020, puis félicité le nouveau président américain en mettant en avant son retour dans l’accord pour le climat. Depuis le début de son mandat, ses adversaires politiques lui reprochent donc à juste titre d’être déconnecté du réel. Un maire vert est en général plus dogmatique que proche des habitants de sa ville. Doucet en est l’illustration caricaturale.
Un même climat d’insécurité s’est imposé à Bordeaux (voir l’article de Guillaume Bernadac dans Présent du 15 janvier), avec 25 interpellations par la police judiciaire pour faits graves avec arme blanche. Selon la préfecture de Nouvelle-Aquitaine, les coups et blessures ont augmenté de 40 % ces huit premiers mois de l’année, comparativement à la même période de 2019. Le 10 septembre 2020, le maire annonçait la mise en place d’un recrutement de policiers municipaux pour des brigades de police canine, de VTT, et le déplacement de la brigade équestre en centre-ville afin de contenir les violences.
L’ensauvagement est tel à Grenoble que la ville est surnommée « le Chicago français ». Les chiffres de la délinquance, dévoilés par le parquet, indiquent que sur les huit premiers mois de l’année 2018, les atteintes aux personnes avaient déjà augmenté de 18,49 % dans l’agglomération. Comparativement à huit villes de taille similaire, les atteintes volontaires à l’intégrité physique seraient, à Grenoble, 53 % plus nombreuses. Le maire a subi de nombreuses critiques sur sa politique en matière de sécurité, notamment de la part du ministre de l’Intérieur. En septembre 2020, pour lutter contre l’insécurité, Laurent Wauquiez, président de la région-Auvergne-Rhône-Alpes, proposait une aide financière au maire de Grenoble. Enveloppe qui s’élevait à deux millions d’euros mais a été refusée. Le président de région a finalement critiqué l’attitude d’un maire écologiste qui, à l’instar de ses collègues de même couleur politique, ne semble pas conscient de la gravité de la situation sécuritaire. N’est-il pas enfin temps de sortir des dogmes et de l’aveuglement ? Ce ne sont pas les élus EELV qui iront dans ce sens-là. Au contraire : leur idéologie est fondée sur la victimisation permanente des délinquants. •
Bernard Chapuis
Etudiant à l’ISSEP
Extrait de: Source et auteur
De doux rêveurs … l’écologie verte les intéressent, pas les administrés … !!
A Lyon :
”Un maire vert est en général plus dogmatique que proche des habitants de sa ville. Doucet en est l’illustration caricaturale.”
A Grenoble :
”Le président de région a finalement critiqué l’attitude d’un maire écologiste qui, à l’instar de ses collègues de même couleur politique, ne semble pas conscient de la gravité de la situation sécuritaire.”