Actuellement, la Confédération ne peut légiférer que sur la radio et la télévision. Cette différence de traitement avec la presse ne se justifie plus.
La Confédération doit pouvoir aussi encourager la presse écrite, via une aide directe. La solution passerait par un nouvel article constitutionnel sur les médias, sans différence de technologie ou de support utilisés.
Le Conseil des États a donné suite mercredi par 24 voix contre 16 à une initiative parlementaire déposée par l’ancien sénateur Filippo Lombardi (PDC/TI) et reprise par Beat Rieder (PDC/VS). Le texte avait été rejeté début septembre par la commission compétente du National. Il retourne maintenant à la Chambre du peuple.
Actuellement, la Confédération ne peut légiférer que sur la radio et la télévision. Cette différence de traitement avec la presse ne se justifie plus. Les frontières entre les différents médias se sont estompées.
Mouvement de concentration
Pour les sénateurs, la marge de manœuvre de la Confédération dans le domaine de la promotion des médias doit être élargie. La presse fournit elle aussi un service public. Elle occupe une place centrale dans la formation de l’opinion, a souligné Beat Rieder.
Il y a un réel besoin d’agir, alors que le secteur fait face à un important mouvement de concentration, a renchéri Charles Juillard (PDC/JU). Nous avons besoin d’une réglementation bien ancrée dans la Constitution, puis dans la loi, pour protéger la pluralité des opinions et la liberté rédactionnelle et éditoriale des titres, a-t-il ajouté.
Olivier Français (PLR/VD) a rejeté ces arguments. Ce qu’on demande à la presse, c’est d’être créative, a-t-il plaidé. Il existe déjà des mécanismes qui permettent de fournir une aide spécifique, des solutions se trouvent dans la loi. À ses yeux, une intervention plus forte de la Confédération menacerait la liberté de la presse et la liberté rédactionnelle des différents titres.
”Charles Juillard (PDC/JU). Nous avons besoin d’une réglementation bien ancrée dans la Constitution, puis dans la loi, pour protéger la pluralité des opinions et la liberté rédactionnelle et éditoriale des titres ..”
La Pravda, encore et toujours la Pravda !!
Voilà la pluralité des journaux (24Heures, le Matin, TDG, etc …) que l’on nous dira que c’est une palette extraordinaire tant au point de vue culturelle que politique …
Il n’y a ni pluralité des opinions ni “service public”. C’est scandaleux qu’ils osent même formuler de tels propos alors que toute la presse romande est anti-droite.
Si la Suisse s’aventure sur ce chemin, c’est fini de notre liberté. Car la seule liberté qui nous restait encore était de ne pas acheter leur propagande.
Moi je suis entièrement d’accord, si l’enveloppe ne change pas d’un centime!…Qu’ils la répartissent donc différemment..
Mais augmenter les prélèvements obligatoires (impôts redevance) pour des médias de gauche et toujours plus furieusement de gauche en prétextant la PLURALITE D’OPINION, c’est inadmissible!
C’est d’ailleurs totalement imbécile car si la presse ne vit plus de son travail, c’est que son travail n’intéresse plus donc ne touche plus les citoyens…La subventionner ne changera pas cela donc sera contre-productif.
Les médias pléthoriques actuels ex: 24h, le temps, le matin: un seul suffirait.
La rts avec ses débats biaisés déloyaux n’attire plus les citoyens fatigués d’entendre toujours les mêmes opinions non représentatives, les mêmes intervenants, toujours de gauche et les mêmes débats où les animateurs sont odieux avec les interlocuteurs de droite (partiaux, agressifs et impolis) tout en servant la soupe aux interlocuteurs de gauche (questions fortement orientées et complaisantes, toujours à décharge,…) c’est INSUPPORTABLE et fait fuir les auditeurs/téléspectateurs…
Mais la collusion médias-politiciens est connue de longue date: ils se tiennent par la barbichette. C’est donc au peuple de décider…ainsi que du caractère obligatoire de la redevance!