Notre système de santé est dévoyé. Quelques faits et observations pertinents

post_thumb_default

 Docteur médecine Dominique Schwander

 

Notre système de santé est dévoyé. Quelques faits et observations pertinents

 

« Nos dirigeants devraient refuser que le système de soins sinscrive dans la logique du marché, et sinquiéter du chaos, toujours dû au marché, dans lequel senfonce notre système de santé tout entier. »

Jerome P. Kassirer,

New England Journal of Medicine, vol. 333, no 1, p. 50. 1995.

 

 

 

« Le scientifiquement correct est à la santé ce que le politiquement correct est à la sphère publique: un mensonge officiel. » 

Philippe de Villiers

Les Gaulois réfractaires demandent des comptes au Nouveau Monde

Fayard. 2020.

 

 

 

Les différents paramètres du bien être d’une personne sont pour nous tous en Europe la sécurité, l’identité, l’autonomie, la santé, la réussite sociale et/ou économique, la réalisation de soi, l'harmonie avec soi-même, avec les autres et avec la nature, le sens, le plaisir et la joie. L’OMS a considéré la santé comme un état de bien-être physique, mental et social complet et pas seulement comme l'absence de maladie ou d’infirmité, définition si large et utopique qu’elle tue nos assurances santé et est inapplicable dans la plus grande partie du monde. Puis l’OMS soumise à la Chine et à Bill Gates changea la définition du terme pandémie et dès janvier 2020, pour l’OMS, la santé c’est d’avoir des tests de laboratoire bien normaux. Le biopouvoir des adeptes du Nouveau Monde socialo-progressif a installé la santé comme le bien suprême, évidemment, mais il définit aussi les voies d’accès, les priorités et même, en France, qui dans les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) doit être effacé avec du Rivotril. Les peuples raisonnables eux, considèrent la santé comme un équilibre dynamique (homéostasie) et la maladie comme la perte de cet équilibre. Cette perte d’équilibre est due soit à un excès tel le sucre, l’alcool, le stress mal géré, etc, soit à un défaut tel un trouble génétique, soit à un manque tel une avitaminose, le manque d’exercice physique, etc, soit à un des nombreux agents pathogènes, etc, etc.

 

Que de nos jours, une personne âgée fragile puisse vivre avec plusieurs maladies est un brillant exploit de la médecine et des soins modernes, mais cet exploit n'est bénéfique que si les années supplémentaires de vie ont une bonne qualité et à la condition que le dynamisme de l’économie d’un pays souverain puisse le permettre à ses citoyens-contribuables.

 

En moyenne, 40% des décès des gens sont attribués à leurs comportements c’est-à-dire leurs choix, 30% à leurs gènes, 15% aux déterminants sociaux en particulier un faible niveau de formation et la pauvreté et 5% aux expositions environnementales nocives. Les 10 % restant seraient la conséquence de soins de santé inappropriés et d’effets secondaire des examens para-cliniques, des traitements, des soins et des médicaments. Ainsi, des événements iatrogènes majeurs surviennent chez 29% à 38% des personnes âgées hospitalisées soit trois à cinq fois plus que le risquent des adultes de moins de 65 ans. Ces évènements incluent les complications liées aux procédures diagnostiques ou thérapeutiques, les réactions allergiques, les saignements causés par une sur-anticoagulation, etc. De plus environ les deux tiers de tous les décès seraient liés à des maladies associées à une mauvaise alimentation et à de mauvaises habitudes.

 

La médiocrité en médecine est responsable de mauvais diagnostics, de traitements et d’investigations para-cliniques inappropriés, d’effets secondaires et d’interaction de médicaments, de poly-pharmacie, d’incidents critiques et d’infections hospitalières dites nosocomiales. La médiocrité en médecine serait devenue, aux États-Unis, la troisième cause de mortalité juste après les maladies cardiovasculaires et les cancers. De plus la plupart des experts estiment  que les soins de santé ne contribuent que pour 20% à la bonne santé des gens. La meilleure prévention reste nous, nos comportements, un grand respect du milieu ambiant et de la nature et nos choix.

 

Question mesures préventives ne croyons pas n’importe quelle mesure propagée par les  fabricants du chaos que sont nos médias de masse, la publicité, des élus à qui il manque une ou plusieurs des qualités suivantes qui sont rares chez eux: des convictions, le courage et la vérité, le biopouvoir et son scientifiquement correct ou encore le politiquement correct. Le cadre pour individualiser toute mesure préventive en médecine, que ce soit côlonoscopie, antibiotique, mesure de la pression oculaire, masque, confinement, couvre-feu, etc, consiste en:

  • Estimer l’espérance de vie du patient ou de la personne.
  • Déterminer le temps nécessaire à l’intervention préventive pour être bénéfique pour ce patient ou cette personne.
  • Déterminer les avantages, les inconvénients et les effets secondaire du dépistage/de la mesure préventive.
  • Faire une revue des avantages et des inconvénients dans le contexte des valeurs et des préférences du patient/de la personne.

 

L'un des défis du ciblage approprié de toute mesure préventive, par exemple le port du masque chez les personnes âgées ou une protection en plexiglass du visage, est que fort peu d'études sur les interventions préventives ont recruté des personnes âgées de plus de 75 ans. Toutefois tous les médecins spécialistes FMH en anesthésiologie savent qu’un masque chirurgical fait baisser la saturation artérielle en oxygène des patients âgés et/ou à risque conscients en salle d’opération et qu’il faut leur donner avec un masque ad hoc de l’air enrichi en oxygène à respirer. Autrement dit face aux mesures Covid-19 « Il faut toujours se poser la question: pourquoi est-ce que je reçois cette information précise, de cette façon précise, à ce moment précis? Au final, ce sont toujours des questions de pouvoir. » avait dit fort justement le banquier suisse et patron de presse Konrad Hummler.

 

La grande majorité des maladies dont nous souffrons est, en matière de morbidité comme de mortalité, surtout associée aux facteurs de risque suivants: malbouffe et aliments toxiques, pollution atmosphérique, polluants chimiques, manque d’hygiène, sédentarité et manque d’exercice, le stress mal géré et une résilience trop faible. L’étude des processus, des conditions, des mesures et des comportements favorisant la santé ou la détruisant n’est-elle pas insuffisamment enseignée aux médecins, aux soignants et aux écoliers? La qualité des mesures et des soins qui peut être mesurée en tant que structure, processus ou résultat est-elle suffisamment contrôlée? Si le peuple souverain se donne de bonnes lois, une bonne formation et une densité de population pas trop élevée, ces facteurs sont moins délétères et moins présents. En particulier parce qu’une bonne et longue éducation, exerce un impact sur la santé via de meilleures habitudes de santé, une meilleure capacité à gérer le stress et une gestion plus efficace des maladies chroniques. En plus par le passé, la correction de facteurs socio-économiques a eu souvent un impact préventif et thérapeutique plus important que les traitements médicaux; ce fut par exemple le cas pour la lutte contre la tuberculose.

 

Pour le système de santé des USA par exemple, chaque année, les examens para-cliniques et les procédures médicales inutiles coûtent environ 200 milliards de dollars et les soins médicaux trop agressifs sont responsables d'environ 30 000 décès. Les erreurs médicales seraient la troisième cause de décès aux États-Unis. Les hôpitaux, les EMS en Suisse ou EHPAD en France et les services d'urgence  tant préhospitaliers que hospitaliers sont des environnements dangereux, tout particulièrement pour les personnes âgées qui sont fragiles et/ou vulnérables sur le plan cognitif et immunologique, d’où des infections, de la confusion mentale, du délire, des chutes et des fractures, ce qui augmente les besoins en soins et les coûts. On a bien démontré que les facteurs associés à l'état pro-inflammatoire du vieillissement, le dit inflamaging entraînent une diminution des réserves physiologiques et de la capacité à maintenir l'homéostasie, déclenchant une défaillance des organes nécessitant des soins qui peuvent finalement même être de niveau soins intensifs. Le seul environnement sans risque pour l'homme  serait son cercueil!

 

Des traitement excessifs ou inutiles et des examens para-cliniques trop nombreux ou inutiles augmentent les coûts des soins de santé pour les assurances ainsi que pour les patients et leurs familles. Les excès des prises en charge obligent nombre de ménages à payer chaque année des milliers pour des soins inutiles. Alors que la population continue de vieillir, que les hypocondriaques augmentent, que le nombre des psychologues, des psychiatres et des assistants sociaux explose alors que les postes de travail dans l’industrie productrice diminuent, les coûts des soins de santé risquent fort d’atteindre des niveaux insoutenables pour une société.

 

Le grand nombre de médecins spécialistes et le manque de médecins généralistes et de gériatres, combinés à un accès aux médecins devenu limité le jour même et après les heures de bureau, font bien trop souvent que le service d’urgences hospitalier est devenu la seule option pour les personnes, surtout les âgées, lorsqu'elles ont un besoin de santé ou pour les patients que les médecins de premiers recours et autres  refusent de recevoir.

 

On estime que 30 à 50% des visites urgentes aux cabinets des médecins n’ont pas de réels besoins médicaux urgents et que 30 à 40% de toutes les visites aux services d’urgence hospitaliers ne sont pas de vraies urgences, ce qui signifie que le patient pourrait, très souvent et sans risque, retarder la consultation d’un médecin. De plus, 17 à 25% des transports en ambulances sont inutiles, non nécessaires ou inappropriés alors que les soins d’urgence hospitaliers et en ambulances sont beaucoup plus chers que les prises en charge aux cabinets de médecins libre-praticiens.

 

Lorsque des personnes fragiles prennent de nombreux médicaments, cela peut les rendre fort malades, leur faire perdre l’appétit et les faire souffrir de malnutrition. Soixante pour cent des personnes âgées qui se présentent aux services hospitaliers d’urgence présenteraient un risque de malnutrition ou seraient déjà sous-alimentées. La malnutrition chez les personnes âgées entraîne une fragilité, des chutes, des fractures, un déclin physique et cognitif, des hospitalisations et des décès; une perte de poids chez les personnes âgées est toujours un facteur de risque associé à un risque de mortalité augmentée.

 

Un autre aspect crucial des soins, mais négligé, est l'identification et le traitement des douleurs. Par exemple souvent, les personnes atteintes de démence ne sont pas en mesure de communiquer qu'elles souffrent et combien elles souffrent. Les patients agités reçoivent souvent des sédatifs pour réduire leur agitation. Néanmoins, il est important de réaliser que l'agitation n'est pas synonyme de déficit en sédatifs. L'agitation peut être due à plusieurs causes, y compris le développement ou l'aggravation de défaillances d'organes, le délire, le sevrage de l'alcool ou de drogues. La douleur est peut-être la raison la plus courante d'agitation pendant une grave maladie; évaluer et traiter la douleur peut être suffisant pour calmer le patient. C’est pourquoi, les directives actuelles de bonne pratique clinique recommandent de traiter la douleur avant d'administrer des sédatifs. La prise en charge pharmacologique agressive de la douleur, y compris l'utilisation d'opioïdes, est adéquate aussi chez les personnes âgées, mais oblige à une surveillance attentive, à posséder de bonnes connaissances en pharmacologie et à porter attention aux comorbidités sous-jacentes. En fait, contrairement à ce que croient des médecins et des infirmières/ers, la véritable dépendance psychique est fort rare chez les patients qui prennent des analgésiques opioïdes pour des raisons médicales. Cela ne signifie pas que les opioïdes peuvent être utilisés sans discernement et de solides connaissances de pharmacologie, mais seulement que la peur de la dépendance et des effets secondaires ne justifie pas l'incapacité à traiter la douleur chez les patients, en particulier ceux qui approchent de la fin de leur vie. En médecine, en particulier lors de « pandémie" et/ou de catastrophe, comme dans les banques d’investissements, «la peur et la cupidité ne sont jamais de bons conseillers.»

 

Plus une personne prend de médicaments, plus le risque de réactions indésirables aux médicaments et d’interactions entre les médicaments (prescrits par un médecin ou acquis sans ordonnance) est élevé. Les révisions périodiques par les médecins des médicaments que prend chaque patient révèlent des problèmes de médication chez 63% des patients examinés. Les personnes âgées sont plus à risque de réactions indésirables aux médicaments; 10 à 30 pour cent des admissions à l'hôpital des personnes âgées sont attribuables à des effets indésirables des médicaments. Ce nombre s'élèverait même à 33 pour cent pour les personnes de plus de 75 ans. Certaines classes de médicaments, comme les psychotropes et les opioïdes peuvent entraîner des délires et des changements mentaux chez les personnes âgées, l’insuline entraîne des hypoglycémies surtout chez les personnes âgées, les anticoagulants entraînent des saignements, mais aussi les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, les corticoïdes, les médicaments cardiovasculaires, les antibiotiques, même le paracétamol, sont tous particulièrement dangereux et problématiques lorsque ces médicaments sont utilisées de manière incorrecte. Les association de plusieurs médicaments posent beaucoup de problèmes; par exemple un traitement comprenant plusieurs médicaments ayant un effet anticholinergique (en particulier les antihistaminiques, les antiparkinsoniens, les myorelaxants, les antidépresseurs, les antimuscariniques, les antispasmodiques) illustre l'importance de considérer la charge cumulative de l'utilisation de différents médicaments ayant des effets similaires, cela si possible avant que le patient fasse, par exemple dans ce cas précis, un délire.

 

Les chutes sont une des causes principales de blessures, de fractures et de décès chez les personnes âgées.

 

Soixante-dix pour cent des Américains ont déclaré qu'ils ne connaissaient pas les soins palliatifs et la plupart des professionnels de la santé et des élus pensent que les soins palliatifs et les soins de fin de vie sont la même chose. L’objectif des soins palliatifs est d’améliorer la qualité de vie du patient et de sa famille. Ils visent à soulager les patients des symptômes, de la douleur et du stress d'une grave maladie. Les soins palliatifs conviennent à tout type de diagnostic, à tout stade d'une maladie grave et, surtout, peuvent être associés à un traitement curatif. Une prise en charge appropriée des symptômes et des soins de fin de vie sont des éléments clés des soins aux personnes âgées gravement malades.

 

En cas de désastres et de catastrophes naturelles, technologiques ou d'origine humaine, les nourrissons, les petits enfants et les personnes âgées courent un risque accru et ont des besoins uniques. Cependant, les personnes âgées ne sont souvent pas reconnues comme un groupe vulnérable lors de la planification et lors des interventions en cas de catastrophe. Les crises et catastrophes récentes démontrent la vulnérabilité des personnes âgées. Lors du tsunami de 2004 dans l'océan Indien, il y a eu plus de décès chez les personnes de plus de 60 ans que dans tout autre groupe d'âge. Près de la moitié des personnes décédées dans l'ouragan Katrina avaient 75 ans ou plus et 70% avaient plus de 60 ans. La dernière « pandémie » Covid-19 est devenue rapidement mortelle dans de nombreux pays surtout pour les personnes âgées fragiles souffrant de comorbidités (moyenne d’âge des décès en Suisse: 84 ans). Même les pannes de courant peuvent être un grave problème pour les personnes âgées qui ont besoin d’oxygène, d’un nébuliseurs ou qui dépendent d’un fauteuil roulant motorisé ou d’un autre appareil électrique tel un ascenseur ou un concentrateur d’oxygène.

 

Environ 90 pour cent des personnes âgées souhaitent rester à la maison tout au long de leur maladie. La disparité entre le nombre de personnes qui préfèrent mourir à la maison (80 % des gens) et le nombre de personnes qui meurent à la maison (seuls environ 20% le font) est d’un grand intérêt pour les prestataires adeptes de soins centrés sur la personne. Si 80% des personnes préfèrent mourir à la maison, alors que si peu le font, c’est parce qu'il n'y a pas un système en place suffisamment bon pour satisfaire le désir de vieillir et de mourir en paix et sans trop souffrir, chez soi. Les hospitalisations qui se terminent par la mort du patient sont souvent chaotiques pour les patients et les membres de leur famille. L'unité de soins intensifs, froide, austère et technologique, est l'endroit le moins souhaitable pour y mourir; ce qui devrait être évité autant que possible. De plus ces hospitalisations coûtent 2,7 fois plus que les hospitalisations dont les patients sortent vivants de l’hôpital. Tout au long du processus de fin de vie, de nombreuses personnes reçoivent un traitement excessif, des médicaments inappropriés, des soins et des examens para-cliniques inutiles et même nocifs. Ce qui fait que mourir en milieu hospitalier est également beaucoup plus cher; les personnes décédées à l'hôpital encourent des frais sept fois supérieurs à ceux qui décèdent à domicile.

 

Le respect des préférences de fin de vie du patient est important d'un point de vue humain et a donc également un impact financier. L’idée est de mourir jeune et en bonne santé… le plus tard possible. Après tout, notre objectif ultime n'est pas une belle mort chaotique à l’hôpital, mais une bonne vie jusqu'au bout, d’où l’intérêt croissant porté à Exit. « Meurt à temps » conseillait Friedrich Nietzsche (1844- 1900).

 

L'une des qualités les plus importantes d'un bon médecin clinicien est sa capacité d’être à l’écoute de son patient et de se concentrer sur les points critiques de l’anamnèse de ce  patient. Le bon médecin traite la maladie, le vrai grand médecin traite la personne atteinte de cette maladie. Pour le mauvais médecin il ne s’agit pas de sauver le malade, il faut sauver l’idéologie et un horaire de travail de petit fonctionnaire.

 

La première chose qui m’a frappé dès février 2020, alors que nous étions strictement confinés pendant des mois en Amérique centrale, c’est la montée du biopouvoir auquel s’est associé une bonne partie du pouvoir médical d’Etats inspirés tant par le modèle de l’hôpital publique que par celui de la prison et de la dictature. Ces Etats désorientés, fort mal conseillé par l’OMS, ignorants et épris d’autorité mais qui ne savaient pas à quel saint se vouer, ont fait le choix de surveiller, de tyranniser et de punir en s’alliant à ce biopouvoir. Les médecins impliqués ont oublié tant leurs maîtres du passé, par exemple le grand médecin-pathologue allemand de la fin du XIXe siècle, Rudolf Virchow, qui disait: « une épidémie est un phénomène social qui comporte quelques aspects médicaux », que les cours de médecine de catastrophe qu’ils ont du suivre en Faculté de médecine. Ils ont contribué à transformer une crise sanitaire en une catastrophe économique.

 

Depuis février 2020 des élus, des médecins faiseurs d’opinion et les autorités policières se sont activés à dévoyer notre système de santé; ensemble ils ont transformé ce système fondé sur le modèle de la maladie en une coûteuse folie fondée sur un modèle de test de laboratoire guère fiable et guère spécifique. Les coûts de la santé et nos assurances vont certainement grimper indument. Confondant maladie et examen de laboratoire aléatoire sans conséquence thérapeutique puisqu’il n’y a pas encore de traitement spécifique autorisé contre ce virus chinois, conseillées et corrompues par le biopouvoir, les autorités ont instauré une dictature sanitaire, confiné des bien portants alors que pendant des siècles on a confiné que des malades, empêché les bien-portants de développer une immunité naturelle, changé la définition du terme pandémie et transformé une « pandémie » virale pas plus grave et meurtrière qu’une grippe saisonnière en une grave catastrophe économique disséminée dans le monde entier, sauf en Chine socialo-communiste bien sûr. Les autorités et des médecins faiseurs d’opinion soldés par le biopouvoir ont fait que la santé et les examens para-cliniques deviennent une obsession chez des gens que des médias de masse, des médecins et des élus manipulateurs et menteurs, si ce n’est corrompus, ont intimidés puis paniqués et culpabilisés, que tous les problèmes sociaux, politiques et économiques soient réduits à une contagion à un coronavirus chinois (la très grande majorité de ceux ayant un test positif étant sans aucun symptôme de maladie et la mortalité due à ce Coronavirus, selon le CDC américain, n’étant que de 6% de celle faussement déclarée), qu’il faut traiter en détruisant l’économie de la Nation, que l’Etat providence devienne Etat de surveillance puis dictature, que le  port de masques en tissu ou de protection en plexiglas, le confinement et le couvre-feu deviennent obligatoires alors que se sont des mesures avec guère ou même sans aucun fondement scientifique et que le masque diminue la saturation artérielle en oxygène des retraités et des cas à risque, devient un milieu intouchable de culture microbienne et virale et oblige à respirer par la bouche ce qui est néfaste pour l’hygiène de la cavité orale et des dents. Ces mesures et le confinement ont des effets secondaires pervers, mortifères puis désastreux pour une société, ses membres, leur santé mentale, physique et immunologique et  l’économie.

 

Résultat: l’économie mondiale souffre d’une pandémie mondiale de test PCR, les peuples souffrent d’un crime contre l’humanité et, comme une grenade, la vérité finira par exploser à la face des menteurs manipulateurs et de ceux qui les ont cru.

 

Le bien trop fameux test PCR n’a pas été approuvé à des fins de diagnostic; autrement dit ce test est incapable de diagnostiquer une maladie et ne devrait pas être pratiqué comme instrument de diagnostic, du reste c’est ce que son inventeur Kary Mullis (1944-2019) avait souligné. Le CDC des Etats Unis, a rappelé qu’un test PCR positif ne signifie pas qu’une maladie ou une infection au Coronavirus SARS-2 est présente chez une personne. Une maladie infectieuse virale nécessite que le virus pénètre dans les cellules humaines, s’y réplique et provoque des symptômes cliniques. Ce n’est qu’alors qu’une personne est réellement infectée et malade, c’est-à-dire capable d’infecter les autres. Tant que le virus ne se reproduit pas dans les cellules humaines, il reste inoffensif pour l’hôte, voir même ses contacts.

 

De plus, actuellement, il existe bien peu d'informations sur l'efficacité ou l'efficience des systèmes de santé; peu de données sont disponibles sur l'organisation des soins de santé, bien trop peu de comparaisons entre différentes approches en termes de résultats pour les patients et d'utilisation des ressources ont été effectuées. Juste un exemple patent concernant l’augmentation du nombre de personnes âgées et la prolongation de la vie. Le ratio de dépendance (rapport de la population inactive âgée de 65 ans et plus à la population active) est déjà toute proche de 50% dans plusieurs pays d'Europe; pour chaque personne âgée à la retraite, il y a seulement deux personnes dans la population active et très bientôt ce ne sera qu’une seule personne. La majorité de ces pays vont contre un mur en persistant, contre tout bon sens, à avoir un système de retraites payé par la génération suivante d’actifs, non pas par un capital personnel économisé par chaque futur retraité. Exception faite de pays comme la Suisse avec ses retraites provenant de trois piliers dont deux des capitalisations appartenant au retraité, même les pays les plus riches du monde ne sont pas du tout préparés à affronter ces rapides changements démographiques. Pour les Etats-nations endettés de l’UE, le désastre est programmé.

 

Pour convaincre le peuple apeuré, des élus et des « scientifiques » ont déformé les données de cette « pandémie » causée par ce virus né voir créé à Wuhan. Ils ont déformé la réalité sanitaire en traitant de « cas » et en dramatisant ces « cas » pour la très grande majorité asymptomatiques, cela au lieu de s’en tenir aux vrais malades, tout particulièrement aux malades hospitalisés, aux décès hebdomadaires dûment vérifiés et comparés aux années précédentes (tout particulièrement pour les personnes âgées fragiles avec plusieurs pathologies) et à favoriser l’apparition d’une immunité naturelle dans la population; c’est pourquoi les solutions et les mesures qui ont été imposées furent et sont encore inadaptées. Pourtant des preuves scientifiques démontrent qu’une majorité de personnes ont déjà quelque immunité contre le Coronavirus SARS-2 en raison de l’immunité des lymphocytes T à réaction croisée contre l’exposition aux virus du rhume (le dit common cold) et de la grippe. Ces lymphocytes T dits à mémoire sont capables de détruire simplement par contact les cellules infectées par un virus et de se souvenir de cet agent infectieux. Depuis janvier 2020, nombre de dirigeants et les propagateurs de la deuxième vague ont choisi de freiner l’apparition d’une immunité naturelle dans la population, cela sans même être capables, en parallèle, d’augmenter la capacité hospitalière de leur pays. Dès mars 2019, tout comme au temps des nazis, la majorité des dirigeants et la population occidentale sont alors entrés dans le grand domaine des post-vérités ou post-truth, où à cause de tant de fake news appelées aussi infox (de information et intoxication), la réalité devient le produit d’une perception et d’émotion et non plus de faits statistiques et scientifiques établis et vérifiés. Des pseudo-scientifiques et des élus, pour qui l’émotion serait plus rationnelle que la raison, ont pris des décisions pour des raisons émotionnelles, pas rationnelles. Une fois de plus, incapables de résoudre leurs problèmes internes, les gouvernements se sont réfugiés dans l’aventurisme, cette fois sanitaire. C’est bien ce qui s’est passé lors de la crise du Coronavirus SARS-2 dans la plupart des pays. Ignorant les expériences chinoises, on a perdu un temps précieux pour se préparer à cette crise; on a donc pris des mesures d’urgence aux conséquences économiques catastrophiques. Cette Covid-19 est ainsi devenue un mythe et une construction de type complotiste qui ont alors conditionné notre manière de voir les problèmes, de les appréhender et de les résoudre. On est alors parti de la conclusion et on a cherché les éléments qui la corroborent, on a assemblé des faits de telle manière à ce qu’ils correspondent à une mesure prise, on a justifié des interventions autoritaires et/ou coûteuses en vertu de la responsabilité de protéger. Chez les médias, le manque de rigueur, d’éthique et de professionnalisme est devenu  manifeste et  les médias se sont mis au service de ce complotisme. Ce mythe hygiéniste complotiste a rapidement abouti à une dictature sanitaire et policière qui progressivement est devenue terroriste puisque, par définition le terrorisme est l’usage ou la menace de l’usage de la force afin d’obtenir un changement politique. La crainte de s’écarter des opinions politiques et pseudo-scientifiques prépondérantes, les préjugés, le paresse de faire des efforts pour ne pas être manipulé, le fait de ne pas être convaincu que la vraie priorité est de se laver les mains, de garder ses distances et d’avoir un paquet de mouchoirs en papier, le refus de voir un problème sous un autre angle, la crainte de dénoncer la corruption, ont tous été des échappatoires qui ont caché le manque de culture, l’ignorance, l’incompétence, la malhonnêté, la corruption, le manque d’efforts et de curiosité et qui ont réduit un grand nombre de citoyens à la servitude volontaire. Ces dociles moutons apeurés puis paniqués, courent faire la queue pour se soumettre à un test de laboratoire sans aucune conséquence thérapeutique ou diagnostique puisque ce coronavirus n’a pas de traitement spécifique. De plus malgré son coût, ce test virologique PCR est guère spécifique et fiable pour ce Coronavirus SARS-2, bien spécifique lui, et la moyenne d’âge des décès associés à ce virus chinois est de 84 ans en Suisse; comme pour la grippe, la quasi totalité des décès sont donc des vieillards au bord de la vie. Il n’y a pas de raisons à désigner l’âge avancé comme un risque; ce sont les comorbidités et le syndrome gériatrique de fragilité qui représentent un risque important, tout comme pour la grippe saisonnière. En outre pour le moment en Suisse il n’y a pas plus de mortalité cette année que la moyenne des autres années passées.

 

Lorsqu’on fait que la santé devienne une obsession chez des gens que des médias de masse et des élus manipulateurs, menteurs et épris de pouvoir ont intimidés puis paniqués, que tous les problèmes sociaux, politiques et économiques sont réduits à une contagion et une « infection » (la très grande majorité sans symptômes de maladie) qu’il faut traiter en détruisant l’économie de la Nation, que l’Etat providence devient Etat de surveillance, que port de masques, confinement et couvre-feu deviennent obligatoires, les effets secondaires sont pervers. A piétiner la plus fondamentale de nos valeurs occidentales, la liberté. on a tué la vérité et depuis février 2020, l’oxygène de la liberté s’est  raréfié en Europe

 

Jamais auparavant, des médecins exhibitionnistes épris de reality shows, lesquels, en réalité, n’ont guère plus d’informations que le commun des mortels, ne s’étaient introduits en force, chaque jour dans les foyers de leurs concitoyens, pour annoncer à la TV et dans les médias de masse, non pas le nombre des morts comparé à la mortalité hebdomadaire habituelle du pays et le nombre de malades hospitalisés de la journée mais le nombre de « cas » avec un test positif à des particules moléculaires virales plus ou moins récentes puisqu’on ne teste que des traces de débris d’un virus qui mute sans cesse. La très grande majorité des patients ainsi testés positifs sont en bonne santé puisque sans aucun symptômes de maladie. De plus ces médecins en képi et des élus sans talent ont gonflé le nombre de décès dus à ce Coronavirus SARS-2 bien spécifique en cachant que la détermination de la cause de tout décès est un processus inexact et ouvre souvent à interprétation, même avec une autopsie complète à plusieurs milliers de francs; de nos jours des autopsies complètes sont rarement pratiquées et, en Italie et ailleurs, lors de la panique du Covid-19, les autopsies ont même été interdites, sur conseil de la Chine et de l’OMS! Même dans les cas où la cause du décès est claire, par exemple un infarctus du myocarde, lors de l’autopsie des études ont montré que les certificats de décès attribuent fréquemment la cause à tort. C'est particulièrement un problème pour les maladies chroniques, pour les patients avec comorbidités et lors de panique collective. Les aberrations les pires de soit-disants experts que j’ai entendues, à la TV, subventionnée bien sûr, sont: « des personnes malades du coronavirus mais sans symptômes » et « des patients en fin de vie dans un hospice sont morts du Coronavirus ». Nous ne pouvons rien attendre de mieux d’« experts » qui ont conseillé de confiner les bien-portants alors que depuis des siècles nous avons confiné et isolé des vrais malades contagieux.

 

Autre désastre récent que j’ai vécu pendant plusieurs mois, le confinement. Toute personne en bonne santé confinée des mois pour Covid-19 est une personne stressée pendant des mois. Cette personne subit des effets patho-physiologiques indésirables (principalement dans son axe hypophyso-surrénalien et son système immunitaire) mais aussi des effets cardiocirculatoires et des effets cliniquement significatifs sur sa prise de décision, sa résolution de problèmes, sa vigilance, son interférence sociale, ses capacités perceptives, motrices et cognitives, son équilibre économique et son alimentation. Lors de confinement de plusieurs mois, le stress qui est une caractéristique normale de notre interaction avec un environnement devenu hypochondriaque, illogique et autoritaire, devient détresse; en résumé, ce stress prolongé submerge nos mécanismes de régulation physiologiques et psychologiques. Un tel confinement pendant des mois de personnes auparavant en bonne santé est nocif et mortifère. Des recherches expérimentales récentes suggèrent qu'un stress prolongé peut même affecter le taux de vieillissement, tel que mesuré par le raccourcissement télomérique de nos gènes au cours des cycles successifs de réplication cellulaire.

 

Il n’y a pas besoin d’avoir une formation universitaire pour se rendre comte que les mesures contre la Covid-19 sont à la fois maladroites, peu professionnelles, amateurs au possible, tâtonnantes, contradictoires, déraisonnables et surtout bien différentes entre nations, cantons, villes… ce qui prouve qu’elles ne sont pas fondées sur des travaux scientifiques, mais sur l’émotion, la conspiration, le complotisme, l’incompétence et la corruption.

 

Cette pandémie nous a durement éprouvé mon épouse et moi-même, mon épouse a bien failli y laisser la peau. Je ne porte dans mon cœur ni cette  pandémie, ni les Chinois responsables de ce méchant Coronavirus franco-chinois, ni l’incompétence de l’OMS et de son directeur, ce licencié communiste en philosophe corrompu à la solde des Chinois et d’oligarques comme Soros et Bill Gates, ni nos autorités et leurs experts dont tant sont des faiseurs d’opinion soldé par le biopouvoir et/ou des médiocress épris de pouvoir. Mais cette pandémie a quand même quelques mérites: écologiques, mise en faillite de restaurants, de commerces, de bastringues culturelles, de structures touristiques et sportives « professionnelles » avec guère de qualité et qui vivotaient sans succès ni bonne qualité avant cette pandémie et cette catastrophe économique créée de toute pièce. De plus cette pandémie a ridiculisé le gouvernement endetté, insuffisamment préparé pour affronter une telle catastrophe pourtant prévue de longue date et manifestement bien dépassé.

 

Trois des premiers objectifs des bureaucrates est de transformer notre système de santé en une industrie de la maladie, de gagner en pouvoir et de booster leur carrière. Comme l’avait dit Voltaire, « Quand il sagit dargent, tout le monde est de la même religion. » En Suisse, les assurances maladie-accident et les politiciens qui oeuvrent pour leur lobby semblent seulement intéressés à augmenter leur chiffre d’affaires, à avoir de luxueux bureaux et à augmenter le salaire de leurs dirigeants, donc pas à diminuer les frais de santé et les primes d’assurance de la classe moyenne. C’est pourquoi elles ont des médecins-conseil qui font guère d’effort pour restreindre le remboursement des examens para-cliniques sans conséquence thérapeutique et superflus, les never events et les traitements à la relation coût-bénéfice insuffisante.

 

Les élus tel que Berset, Couchepin, Dreifuss… les administrateurs d’hôpitaux et d’EMS et tous ceux qui sont dans les Conseils d’administration d’assurances font-ils les mêmes observations?

 

Par conséquent

 

Aucun patient ne m'a jamais dit: «Je veux vivre pour toujours». Pourtant, l'ensemble de notre système de santé est conçu comme si tout le monde voulait vivre pour toujours.

 

L'équité et la solidarité inter-générationnelles et intra-générationnelles sont un fondement important de nos sociétés occidentales. Un des effets pervers de l’introduction de l’assurance maladie-accident obligatoire, laquelle comme toute assurance répartit les risques sur les autres, est d’avoir ébranlé ce fondement et mise en place des systèmes occidentaux de sécurité sociale dispendieux et en liant la vieillesse à l’âge de 65 ans, voir même moins chez nos voisins français. Une telle définition de la vieillesse est plus le produit de perceptions sociales utopiques, de nécessités économiques et d’achat de votes qu'autre chose. Le choix d'un âge pour définir la vieillesse doit nous indiquer la décennie où l'on s'attend à ce que les gens ralentissent, prennent leur retraite et se concentrent sur leur auto-entretien et leurs économies, plutôt que sur de nouvelles carrières ou de nouveaux objectifs.

 

Les perspectives, les objectifs et les valeurs des patients et de leurs familles devraient être les principaux facteurs de la prise de toute décision médicale. Déterminer les préférences des patients, lesquelles sont connues pour varier beaucoup entre les patients âgés et entre les patients souffrant de multiples problèmes de santé, devrait se faire dès le début de toute prise en charge et souvent. Contrairement au stéréotype traditionnel, en vieillissant les personnes âgées deviennent plus hétérogènes, pas plus semblables, et comprendre ce processus est l'un des principaux défis de la médecine gériatrique. Malheureusement la formation clinique des médecins a lieu principalement dans les établissements de soins aigus et de nombreux cliniciens sont peu ou pas exposés à d'autres contextes de soins tels que les personnes âgées, les enfants, les soins post-aigus et les services à domicile.

 

Des soins d'excellente qualité doivent être définis comme des soins qui permettent aux gens d'atteindre leurs objectifs à eux, même si leur hémoglobine A-1C (Hb glyquée), leur cholestérol, etc, ne sont pas précisément au niveau où leurs bons médecins voudraient qu’ils soient. Cela nécessite un changement de mentalité: de soins dirigés par les objectifs du prestataire à des soins dirigés par les objectifs du patient et donc des soins centrés sur le patient. Le vrai problème des mauvais qu’ils soient médecins, soignants, militaires ou élus c’est le mépris des leurs. Les patients demandent d’être pris au sérieux, de ne pas être méprisés, d’être reconnus comme l’interlocuteur central dans le dialogue entre lui le patient et les médecins. Ne choisissez pas d’investigations et ne concevez pas de traitement pour moi, concevez mon traitement avec moi, désirent la majorité des patients. Les soins centrés sur le patient exigent que la prise de décision clinique s'inscrive dans le contexte des préférences et des objectifs individuels du patient. Toutes les décisions doivent être partagées entre les cliniciens et leurs patients. Les cliniciens apportent leur expertise en matière d'information médicale et les patients apportent une expertise en eux-mêmes et en ce qui est important pour eux et leur famille. Il en suit qu’une décision partagée porte moins sur la fourniture d'informations que sur un entretien entre deux experts, le médecin et le patient. La nouvelle génération des médecins soumis au biopouvoir ont bien de la peine à écouter les patients et à reconnaître l’importance d’incorporer les objectifs de résultats des patients et des familles en tant que moteurs de la prise de décision médicale.

 

Ce texte ne prétend pas être une discussion exhaustive de la science de la prise de décision. En tant que telle, une discussion détaillée de la politique et de l'économie contemporaines, de la rentabilité, de la conception de l’assurance maladie-accident, du partage des coûts, de la préparation aux désastres et aux catastrophes et d'autres questions essentielles pour comprendre la prise de décision au niveau du système de santé ou de la société dépasse le cadre de ce texte. J’ai adopté plutôt une perspective clinique en me concentrant sur les défis et les opportunités pour les cliniciens, les patients et les autres personnes impliquées dans l'évaluation et la gestion complexes de la prise de décision avec les patients, tout particulièrement les personnes âgées. N’oublions pas que, comme d’autres décisions, les décisions médicales des patients et des médecins peuvent changer radicalement simplement en fonction du cadrage; par exemple lorsque les options de prise en charge d’un patient sont présentées comme des gains, les gens ont tendance à être réticents au risque, et lorsque les options sont présentées comme des pertes, les gens ont tendance à rechercher le risque.

 

Les procédures qui mettent d’avantage l'accent sur le contrôle des maladies que sur la qualité de vie n'aident pas les gens à vivre plus longtemps. Ils causent plus de souffrance; les patients ressentent plus de douleurs, plus d'anxiété, souffrent de plus d’examens et de soins inutiles et de plus d’hospitalisations. Par contre lorsque les soins correspondent aux priorités du patient, les gens se sentent plus en contrôle, ils ressentent moins d’anxiété, de douleurs et de dépression et passent plus de temps à la maison et en famille. De plus, ces patients vivent souvent plus longtemps et surtout mieux.

 

La valeur d'un examen para-clinique est mieux déterminée en considérant si le test est précis, le trouble cible est dangereux s'il n'est pas diagnostiqué, si le test présente des risques acceptables et surtout un traitement efficace existe. Il est totalement absurde de dépenser de l’argent pour faire un examen paraclinique sans conséquence thérapeutique. Tous ces critères sont pertinents, tout particulièrement pour les patients âgés qui ont souvent de multiples problèmes de santé et une espérance de vie limitée, ce qui modifie à la fois la précision et la valeur des examens para-cliniques. En outre, vu que plus les patients sont âgés plus ils donnent de l’importance aux résultats autres que la mortalité, même un bon test diagnostique peut ne pas convenir à un patient particulier.

 

Lorsque la formation des médecins et des soignants se concentre uniquement sur la guérison d'une maladie et/ou les valeurs d’examens de laboratoire et autres investigations, la gestion des symptômes ne reçoit pas suffisamment d’attention, de conseils éducatifs et de formation. Tous les médecins et les infirmières ont besoin d'une bien meilleure expertise en gestion des symptômes, car de nombreux symptômes de maladies chroniques comme douleur, inflammation,  nausée, fatigue, vertige, épuisement, dépression, anxiété, dyspnée, stress, détresse, insomnie, constipation et autres symptômes dureront jusqu’à ce que le patient décède.

 

A ses symptômes cliniques s’ajoutent les conditions les plus couramment considérées comme des syndromes gériatriques soit la fragilité, les escarres, l'incontinence, les chutes, les troubles du sommeil, les problèmes de marche, le délire, la malnutrition, les étourdissements, la syncope, les vertiges, les chutes, la négligence de soi et la maltraitance des personnes âgées. Au vu des principaux changements physiologiques qui surviennent avec le vieillissement, il est très utile de considérer ces syndromes gériatriques comme une manifestation manifeste de différentes combinaisons des phénotypes de vieillissement et que médecins et soignants les connaissent beaucoup mieux. Par exemple, la prévalence du syndrome gériatrique de fragilité augmente avec l’âge. Pour les personnes âgée vivant chez elles, la prévalence  est de 15,7 % chez les 80 à 84 ans et de 26,1 % chez les 85 ans et plus. Dans les hôpitaux aigus et les EMS cette prévalence est plus élevée. La Covid-19 en Suisse a tué des personnes de 84 ans en moyenne, soit surtout des personnes âgées souffrant de plusieurs maladies et de ce syndrome de fragilité, soit les oldest old, les très âgés parmi les aînés.

 

La littérature médicale et les études démontrent qu'il est important de concevoir des systèmes qui peuvent soutenir la capacité de traiter les personnes, en particulier les personnes âgées, à la maison et dans la communauté et de les garder autant que possible hors de l'hôpital et des services d’urgence. La Suède où la durée moyenne d’hospitalisation dans les EMS est d’un peu moins que quatre mois est un exemple de société ayant des soins à domicile efficients. La planification et les systèmes de soins de fin de vie qui répondent aux souhaits du patient et de la famille peuvent aider les gens à éviter des soins invasifs ou agressifs indésirables et des souffrances et à générer des économies substantielles. Fournir un accès aux soins palliatifs et apporter des soins à domicile qui permettent aux personnes âgées de vieillir sur place, de diriger leur propre plan de soins et de vivre leurs derniers jours au lieu de leur choix est l'une des formes les plus élevées de soins centrés sur la personne.

 

 

Le but des soins palliatifs est d'aider les personnes vivant avec une ou plusieurs maladies graves à avoir la meilleure qualité de vie possible, en d'autres termes, à vivre le mieux possible, le plus longtemps possible et sans souffrir.

 

Les médecins-conseil des assurances doivent être choisi parmi les meilleurs spécialistes. Ils doivent avoir l’autorité pour refuser que l’assurance paie n’importe quoi à n’importe quel prix, par exemple une prothèse d’un genou à 65 000 CHF ou que pour l’opération d’un patient privé hospitalisé l’assurance de base paie un petit tiers et la complémentaire privée les gros deux tiers de la facture, ce qui ne correspond souvent pas aux prestations supplémentaires et honoraires qu’a eu le patient hospitalisé en privé. Nos assurances santé ne devraient plus payer pour le groupe de complications appelées never events soit les évènements ou incidents critiques qui ne devraient jamais arriver, tels que ces quelques exemples: la rétention de corps étrangers après une intervention chirurgicale, la transfusion de produits sanguins incompatibles, l’infection des voies urinaires associées à une sonde vésicale, les escarres de gravité 3 et 4, la chirurgie sur site erroné ou sur faux patient, l’insémination artificielle avec le mauvais sperme ou ovule de donneur, la chute compliquée de dislocation, de fracture ou de traumatisme crânien, la brûlure, le choc électrique, l’embolie gazeuse, voir l’intubation oesophagienne.

 

Trente à quarante pour cent de ce qui est fait à l'hôpital pourrait être fait à domicile et en cabinet médical, cela pour une fraction du coût. On fait donc de grandes économies lorsque les soins sont dispensés à domicile et aux cabinets de consultations des médecins libres-praticiens. Par exemple, il est possible de prendre en charge trois personnes à domicile pour le même coût que de garder une personne hospitalisée dans un EMS, à la condition de ne pas transformer l’EMS en coûteux hôpital ou avec de longues hospitalisations, ce qui est aberrant et illogique mais se voit. Les hôpitaux aigus devraient être le lieu de dernier recours, pas le seul recours. Nous devons voir l'hôpital de l'avenir comme une grande unité de soins d'un niveau élevé, bien au-dessus de la moyenne, soins qui font l'objet de gros efforts, d’entraînement intensif et hôpital qui propose des procédures de haute technologie. Tous les autres soins devraient être fournis en dehors de cet efficient mais très coûteux milieu hospitalier mais pas que pendant les heures de bureau de fonctionnaires. Aux médecins libre-praticiens de faire cet effort en s’organisant mieux en dehors de ces heures de bureau.

 

Une panthère grise

 

Wise from experience

Sage de son expérience

 

 

 

 

 

 

10 commentaires

  1. Posté par thierry farjon le

    Le sermon d’hypocrate remplacé par le sermon de la cupidité et du profit a tout prix!
    Si je pouvais quitter le système de santé en arrêtant de payer des primes qui augmentent comme ostille en bourse, je serai comblé. Mais comme c’est pas moi qui paye, je peux pas m’en séparer!
    Mais le jour on payera plus pour moi, je ferai cessation de payement! Je l’ai déjà fait… 5 ans sans assurances maladie, j’étais plus qu’heureux… et libre!

  2. Posté par Dominique le

    @Aldo. Le problème est que si on administre à un patient un médicament pour une indication pas acceptée lors de l’autorisation officielle de vendre ce médicaments, c’est de l’expérimentation. Il faut alors obtenir le consentement éclairé de ce patient, ce qui a bien des exigences.

  3. Posté par aldo le

    @Dominique le 11 décembre 2020 à 16h56 si je me fie à ce que j’ai lu que
    l’hydroxychloroqine est utilisée par le professeur Raoult exclusivement en combinaison avec un antibiotique. C’est la prise de l’hydroxychloroquine seule qui a servi à semer le trouble pour essayer de discréditer le professeur dans de multiples polémiques et même des essais abandonnés avant terme. Un ancien médecin militaire français avait fait état dans des commentaires de résultats époustouflants en Afrique du Nord avec l’hydroxychloroqine, toujours conjointement avec un antibiotique pour une autre pathologie, ce qui diminuait notablement le nombre de jour d’immobilisation des soldats. Il semble bien que cette substance tant déconsidérée agissent comme un catalyseur. Pourquoi pas, si on sait que le jus de pamplemousse peu inhiber ou au contraire amplifier l’effet de certains médicaments pris conjointement et qu’à ce titre il est fortement déconseillé de faire ce mélange. Naturellement qu’on voit mal des labos faire des études sur de tels mélanges, dans la mesure où ils auraient de la peine à justifier un prix fort.

  4. Posté par Dominique le

    A ce jour je n’ai lu que des observations de patients Covid-19 traités avec un médicament soit-disant bénéfique. Je n’ai lu aucune étude scientifique à double aveugle crédible. Aucun traitement spécifique admis existe à ce jour contre ce virus franco-chinois qui me semble être fort inflammatoire pour tous nos systèmes. Cet effet s’ajoute au dit inflamaging du vieillissement et les vieux fragiles en meurent. L’hydroxichloroquine est un antimalarique qui a des effets anti-inflammatoires mais, à mon humble connaissance, n’attaque pas ce virus. Je ne le prescrirais pas et préfère un AINS comme le Voltaren-retard ,voire un corticoïdes.

  5. Posté par Poilagratter le

    La trithérapie du Dr Borody, mondialement connu, fonctionne (ivermectine, asytromycine, chloroquine). Et ne coûte presque rien…

  6. Posté par antoine le

    Concernant la létalité en % de morts :
    France : 2.42%
    Allemagne : 1.59%
    Suisse : 1.55%
    https://www.statista.com/statistics/1105914/coronavirus-death-rates-worldwide/
    Ce critère est le plus important puisqu’il reflète d’une part la virulence du virus et d’autre part l’efficacité des méthodes de soins (y compris l’usage de la Chloroquine) !

  7. Posté par nonconsensuel le

    Merci pour le sérieux de cet article. On reconnait tout de suite le vrais professionnalisme de ce Monsieur. Cette longue et très bien faite analyse n’est pas pourtant exhaustive et comporte quelque bémols , hélas, inévitables ou des omissions sagement utilisées pour ne pas trop rentrer dans d’autres sphères. N’empêche que les allusions y sont claires même si dissimulées. Un grand signe d’interrogation quant au macabre programme Exit ( y existe également Dignitas ) . Ce n’est pas une morte souhaitable, il y a nombre d’alternatives pour ne pas arriver a ce choix. Le suicide et le crime( les 2 hypostases de cet acte ) ne sont pas admis par la plus grande partie de l’humanité et par toutes les religions importantes. Donc, merci d’éviter même le simple fait d’évoquer ce type d’intervention profondément anti- humaine. Elle s’inscrit uniquement dans la logique du profit a tout prix, caractéristique totalement amorale de notre société actuelle. Qui a regardé » soleil vert » est capable de voir où on puisse arriver avec ce type d’interventions. Apparemment à. l’opposé se situent les PLAFA’s et les curatelles , décisions avec des lourdes conséquences, prises soi-disant dans l’intérêt d’une personne. Comme on sait , il s’agit pour une grande majorité d’un grave abus. En France, puisque les chiffres ont été publiées, presque un million! des gens sont sous tutelle, uniquement pour s’emparer de leur fortune. Comme il est bien souligné nous sommes les spectateurs ( assez impuissants ) et en même temps les victimes d’un système médical dépourvu totalement de déontologie. Et ce manque il tire ses sources dans la crise morale actuelle( ou sinon éternelle ) de l’humanité. En Occident nous sommes ( quelques uns) choqués par cette involution car nous avons été éduqués dans la confiance dans le système. Erreur absolue! Le système médical actuel n’envisage la vie éternelle de gens mais le profit infini d’une élite auto-imposée, mais sans aucune légitimité. L’humanité entière et chaque individu doivent agir contre les décisions aberrantes de certains, qui ont l’audace se considérer comme appartenant à une race  » supérieure » et pour qui, vu les avancements technologiques , nous sommes devenus  » non-rentables » et même » encombrants ». Cette soi-disante sélection naturelle, dont ils profitent, n’est que une longue série d’abus, d’escroqueries, des dictats, crimes envers les autres. Comme l’industrie agro-alimentaire, l'(in) justice, la non-éducation et non-information, le système médical soutenu politiquement tente un control total de notre liberté et sur sur nos capacités physiques et psychiques. Merci pour avoir publiée une des meilleure analyse sur le sujet.

  8. Posté par CiGîtLaSuisse le

    Covid-19. France : env. 55’000 morts. Allemagne : env. 19’000 morts. Suisse : 5’300 morts (ce qui, ramené à la population, est proche de la France).
    Source : https://coronavirus.jhu.edu/map.html
    En Allemagne, l’hydroxychloroquine a été utilisée massivement !
    https://blogs.mediapart.fr/wawa/blog/211020/hydroxychloroquine-interdite-un-crime-contre-lhumanite-selon-certains
    Oui, refuser le traitement précoce à l’hydroxychloroquine est un CRIME CONTRE L’HUMANITE ! Et comme en Suisse, ce traitement est interdit pour le bas peuple, je vous laisse conclure !

  9. Posté par aldo le

    Excellente énumération de fait qui ne devraient pas exister. Les dérives de la médecine sont aussi placées sous la tutelle des sectes. Rappelons que l’OTS, la secte du temple solaire dont la façade du la banque cantonale de Genève est une parfaite illustration symbolique, avait à sa tête le Dr. Luc Jouret, que Madame Calmy Rey a fait des cadeaux à cette banque cantonale tout en faisant partie d’une secte de Soros l’Open Society Foundations, tout en faisant des cadeaux aux Clinton liés à Soros qui trempent dans des affaires de médicaments falsifiés, alors que la Dreifuss et ses comparses féministes paradaient à toute occasion en portant des décorations munies du symbole solaires et qu’elles sont celles qui ont imposé l’assurance maladie obligatoire, juste pour pouvoir cacher le coût social des migrants qui n’ont jamais rien cotiser. Et maintenant nous avons des membres du gouvernement Macron qui ont ne cachaient pas leurs accointances avec une secte dont un médecin suisse de la même secte gère un parc immobilier d’un milliard en Suisse, ce qui démontre vu sa nature qu’il s’agit vraisemblablement de dons issus de patients en fin de vie, l’occasion de fournir à ses cadres des demeures et des retraites luxueuses. On peut aussi se rappeler que Sarkozy s’est précipité pour saluer Tom Cruise fortement impliqué en Scientologie, histoire de signaler aux crédules de la secte par ce geste, qu’il en fait partie, ce qui ne la pas empêché d’agir à la manière des crypto-communistes: https://www.lefigaro.fr/politique/2008/02/21/01002-20080221ARTFIG00279-sarkozy-il-faut-la-plus-grande-fermete-avec-les-sectes.php
    Ici vous pouvez noter que je ne mentionnent pas de nombreuses références, vous laissant la faculté de les chercher et de les trouver, puisque tout ceci peut se trouver sur internet, car je considère que s’affranchir de maîtres à penser est une excellente école de liberté et de formation aux investigations.

  10. Posté par Nicolas le

    Excellente mise au point en marge de la désinformation galopante servie jour après jour par des politiciens complètement dépassés, à tel point que l’on est en droit de se demander selon quels critères ils ont choisi leurs conseillers.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.