L’association BarakaCity avait été dissoute fin octobre, dans la foulée de la décapitation de Samuel Paty. Elle était accusée de liens avec l’islamisme radical et d’apologie du terrorisme de même obédience. Une requête en référé avait été déposée par l’association pour suspendre la dissolution, au motif qu’il fallait dissocier les propos de son président et l’association elle-même. La requête vient d’être rejetée. Il fait dire que le dossier est lourd.
Certes c’est sur son compte Twitter personnel que le président de BarakaCity diffusait ses diatribes appelant au châtiment des non-musulmans. Mais les comptes Facebook et Twitter de l’association elle-même n’étaient pas en reste.
Jusqu’au meurtre du professeur de Conflans, BarakaCity n’était guère connue, du moins des Français. Elle aidait, paraît-il, deux millions de musulmans dans le monde, sur un plan « strictement humanitaire », nous jurent ses animateurs, la main sur le Coran. Après l’horreur du 16 octobre, Darmanin avait annoncé la dissolution des associations islamistes : « Il faut arrêter d’être naïfs et voir la vérité en face », avait-il dit. Mais pour l’heure, à part BarakaCity, il n’y a que le collectif Cheikh Yassine (du nom du fondateur du Hamas, liquidé en 2004), qui a été dissous, même si l’on reparle d’une imminente interdiction du Collectif contre l’islamophobie en France. Si nous sommes en guerre, comme l’avait martelé Macron après le meurtre de Paty, force est de constater que le gouvernement ne se donne guère les moyens de la mener, cette guerre.
Il est infiniment plus facile de dissoudre des groupuscules identitaires
En revanche, les associations islamistes disposent désormais d’équipes d’avocats spécialisés, qui savent jouer avec les arcanes des procédures pour contrecarrer la justice. Il est infiniment plus facile de dissoudre, sous les applaudissements de la presse mainstream et de partis politiques de « l’arc républicain », les groupuscules identitaires auteurs de quelques tags ou d’accrochages de banderoles, que de s’attaquer à la nébuleuse islamiste.
Les services spécialisés avaient repéré depuis longtemps BarakaCity. Mais les moyens financiers de cette association qui brassait des millions, grâce au soutien des footballeurs les plus connus et de groupes de rap fortunés, lui permettaient de s’opposer à toute enquête un peu sérieuse.
D’ailleurs avez-vous vu une seule émission grand public sur cette étrange association ? Une association dont le président, Idriss Sihamedi, régulièrement invité, en revanche, sur Canal + et ailleurs, pouvait se permettre de lancer avec succès le boycott d’une émission de M6 jugée hostile à l’islam, d’approuver l’EI (compte Facebook « liké » 650 000 fois !), de se réjouir de la mort des journalistes de Charlie Hebdo, de déclarer, sans être contredit : « Je pense que la musique peut être dangereuse, la polygamie une alternative contre l’adultère et le voile un signe de pudeur. » Qu’attendait-on encore ?
Depuis douze ans, on nous cachait cela. L’information était dans les cartons de la police, avec interdiction de la sortir par crainte d’être accusé d’islamophobie. Elle sort maintenant. C’est bien tard. •
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Extrait de: Source et auteur
Manipulation et rétention volontaire d’information au niveau gouvernemental
”Depuis douze ans, on nous cachait cela. L’information était dans les cartons de la police, avec interdiction de la sortir par crainte d’être accusé d’islamophobie. Elle sort maintenant. C’est bien tard.”
Maintenant que BarakaCity a été dissoute, les membres vont constituer une autre association repeinte de neuf et le tour est joué !
Ce sont les membres de telles associations qui sont DANGEREUX ! Faudra-t-il que des flaques de sang sur les trottoirs nous le rappellent ?