Etats-Unis : des machines à voter… Biden

post_thumb_default

 

Correspondant permanent aux Etats-Unis. – « La fraude lors des élections du 3 novembre a été massive. Nous allons le prouver. Et ouvrir ainsi au président Trump un solide passage vers la victoire. » Ces quelques mots prononcés jeudi au cours d’une conférence de presse par Rudy Giuliani, ancien maire de New York, inaugurent un nouveau chapitre dans ce scandaleux feuilleton.

Membre de l’équipe des avocats de la Maison-Blanche, Giuliani a une réputation inébranlable, ce qui confère à ses affirmations un indéniable sérieux. Il présenta une dizaine de preuves montrant, à l’évidence, que ces irrégularités ont profité des innombrables failles d’un système obsolète, approximatif et donc dangereux. Mais Giuliani alla plus loin. Il expliqua que l’étendue de la fraude et en même temps son déroulement dans des fiefs démocrates avaient forcément nécessité une coordination et donc un « cerveau » à un poste central de commandement. Nous sommes bien là en présence d’une opération clandestine minutieusement programmée : un hold-up obéissant à toutes les lois du genre.

Giuliani passa rapidement sur les antiques façons de frauder qui consistent à utiliser l’identité des morts, la signature d’un complice corruptible ou les bons offices d’une infirmière remplissant les bulletins de ses patients séniles. Le 3 novembre aura connu d’autres méthodes plus expéditives et surtout plus efficaces sur le plan quantitatif. Giuliani évoqua, par exemple, les bureaux de vote d’où furent chassés, parfois brutalement, les observateurs républicains qui se trouvèrent ainsi dans l’impossibilité de remplir leur mission. Dans d’autres bureaux de vote, des électeurs venus voter constatèrent qu’une main inconnue avait déjà glissé pour eux un bulletin dans l’urne. Dans le Michigan, une machine à voter s’est brusquement emballée : elle « cracha » plus de 100 000 votes, curieusement tous au nom de Biden. Dans le Wisconsin, les votants ont dépassé en nombre les inscrits. Une anomalie qui s’est retrouvée un peu partout lors de ce dépouillement surréaliste.

De Smartmatic à Dominion

Aux côtés de Giuliani se trouvait Sidney Powell. Elle fut pendant dix ans procureur fédéral et y acquit une réputation d’intégrité totale qui lui permit de rejoindre l’équipe d’avocats de la Maison-Blanche. Elle vient de rendre publiques les confessions de deux témoins explosifs. Le premier sort de l’armée du Venezuela. Il a raconté comment un système informatique du nom de Smartmatic avait permis au dictateur gauchiste Hugo Chavez non seulement d’être élu puis réélu à chaque consultation, mais de mettre en place, dans les grandes villes, des maires de son choix. Détail crucial : en 2013, Nicolas Maduro, qui lui succéda après sa mort, était en train de perdre l’élection face à son rival lorsque, brusquement, les machines à voter s’arrêtèrent pendant quelques heures, avant de fonctionner de nouveau. Exactement le type d’interruption que les Américains notèrent entre minuit et 7 heures, le mercredi 4 novembre.

Autre détail : le système Dominion dont se servent les Etats-Unis est le clone du système Smartmatic. Le second témoin présenté par Sidney Powell a travaillé pour une entreprise créée par John Brennan, ancien directeur de la CIA, personnage clé du Deep State et donc ennemi intime de Trump. Cette entreprise fournit des systèmes Dominion.

Ces machines sont programmées pour fournir à un certain moment – par exemple tous les 500 votes ou toutes les 30 minutes – un résultat qui est aussitôt acheminé vers l’agence Associated Press pour publication. Dans les Etats où se battent actuellement les avocats de Trump, les Dominion ont dû recevoir des ordres précis afin de rester dans le domaine de la vraisemblance. Par exemple, Biden avec 50,9 % des voix et Trump 48,1 %. Un candidat indépendant que l’on gratifia de 1 % des voix compléta utilement le tableau. Mais pour que tout fonctionne bien, il ne faut surtout pas que l’adversaire caracole en tête sur tous les fronts, comme ce fut le cas de Trump. Les voix qu’il a obtenues lors du dépouillement dans les Etats clés ont dépassé très largement les prévisions. Les manipulateurs ont dû se sentir pris de court. Il leur a fallu éteindre de toute urgence les machines afin de pouvoir vite les reprogrammer sur d’autres bases chiffrées. Mais ce genre d’incident laisse des traces, qui contrastent toujours avec les données statistiques. « Des millions de voix sont passées de Trump à Biden, constate Sidney Powell. Cet effort pour délégitimer un candidat à une élection est sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis. » •

Photo : Rudy Giuliani et Sidney Powell lors de la conférence de presse de jeudi soir.

Cet article Etats-Unis : des machines à voter… Biden est apparu en premier sur Présent.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.