Campagne de la Suisse à l’ONU – Le four à raclette, un plus pour la paix

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Campagne à l'ONU - La Suisse se donne à fond dans une course sans rival 

Source : TdG/24h, Matin Dimanche (abonnés)

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Berne met le paquet pour promouvoir sa candidature au Conseil de sécurité de l’ONU, alors qu’elle n’a jusqu’à maintenant aucun rival. Il y a deux places disponibles et deux candidatures : la Suisse et Malte.

Le DFAE a engagé  dans la campagne 24 millions et financera 25 postes de travail durant ce mandat.

À titre comparatif, le stand de la Suisse à l’exposition universelle de Milan en 2015 avait coûté 23 millions (opération dirigée elle aussi par Nicolas Bideau, le fils de... et directeur de Présence suisse, organe fédéral chargé de la promotion de la Suisse à l'étranger), et la candidature de Sion pour les Jeux olympiques, 8 millions.

Pour promouvoir la Suisse, l’équipe a déjà envoyé à 191 pays membres un mini-four à raclette assorti de fromage et d’une notice d’utilisation, le tout accompagné de ce slogan génial : « La Suisse, un plus pour la paix ». Le concept : une fois que le fromage sera fondu, les cœurs le seront aussi.

Nous ne sommes certainement pas loin du compte en devinant que sur ce budget, 23,5 millions vont partir en salaires et les 0,5 restants en gadgets, intendance et frais généraux.

Mais au diable la radinerie ! Céline Vara, la Verte neuchâteloise, est ravie, et trouve que « le Conseil fédéral serait bien avisé de communiquer un maximum ici s’il veut avoir l’adhésion de la population. »

Sans oublier que toute la Gauche est aux anges de prendre 24 millions de la poche des contribuables afin que la « communication » avec la population soit efficace.

La fête serait merveilleuse si seulement l’UDC, ce parti populiste, d’extrême droite et rance, ne venait la gâcher.

L’UDC a d’ailleurs toujours été un rabat-joie, opposée aux mariages fastueux pouvant redorer l’image du pays, tel l’envoi des très prestigieux Swisscoys au Kosovo ou l’adhésion à l’Union Européenne.

Et maintenant, ce trouble-fête d’Yves Nidegger a osé dire que « Vingt-quatre millions de francs, c’est un peu cher payé pour des problèmes » et il a même ajouté : « Je ne vois pas ce que la Suisse irait chercher dans un organe qui fait plus ou moins la paix et la guerre dans le monde.»

Ce jeu est dangereux Monsieur Nidegger ! Lorsqu’Eduard Stern a prononcé la phrase « Un million de dollars, c’est cher payé pour une pute », cela lui a coûté la vie. N’avez-vous pas compris que rien n’est trop cher pour ces mondaines ?

Notre establishment sait que l’on peut faire passer n’importe quelle idée en y mettant le prix. Il leur suffit de mettre leur main à notre porte-monnaie pour faire adhérer « les inutiles » à leur opinion et anéantir toute opposition.

Que la tâche ait consisté à faire avaler le hoax climatiste, les théories du genre, faire voter le peuple pour la suprématie des juges étrangers, pour la redevance obligatoire ou pour l’annulation du vote pour l’expulsion des criminels étrangers – pratiquement tous les sujets que l’UDC a proposés depuis 2014 – il suffisait d’y mettre le prix.

Saviez-vous que les opposants à la loi sur la chasse ont dépensé 5 millions de francs, cinq fois plus que le camp du Oui, pour le scrutin du 27 septembre ? Ces pauvres écolos et socialistes, le camp du bien, le camp du peuple, qui défend en toute innocence les loups contre les méchants chasseurs !

Les médias romands moribonds reçoivent, en plus des subventions habituelles, des centaines de millions supplémentaires au nom du Covid, pour être « revitalisés ». Les sites de la bien-pensance comme « Bon pour la tête » et « Heidi news » sont subventionnés, comme tous ceux qui font la promotion des idées que la gauche veut faire passer.

Toute la parasitocratie se sert à volonté de l’argent des contribuables pour favoriser le «progressisme», pour convaincre la population de n’importe quel délire idéologique, même ou surtout ceux qui desservent totalement les intérêts des inutiles que nous sommes.

Nous savons que l’image de la Suisse dans le monde ne préoccupe que nous-mêmes et ce genre d’interventions «à la Nicolas Bideau» ne font que desservir la Suisse en renforçant le cliché d’un pays où l’argent coulerait à flots. Et un petit pays faible, qui claironne d’être riche, devient automatiquement très attractif pour les prédateurs de toutes sortes.

Résumé et commentaires Cenator

5 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    Köszönöm Maître, ça fait chaud au cœur!

  2. Posté par Stephane Montabert le

    Bravo Cenator pour cet article si tragiquement drôle!

  3. Posté par antoine le

    ”Et un petit pays faible (Suisse), qui claironne d’être riche, devient automatiquement très attractif pour les prédateurs de toutes sortes.”
    Et pour l’AVS il n’y a toujours pas d’argent … !!

  4. Posté par Cerveau-choc le

    Cenator remarquable, une fois de plus. Les moutons ont vraiment fait une monstre connerie (une de plus) en votant l’adhésion au “machin” (sous réserve que le scrutin n’ait pas été truqué…). C’est le graal pour un haut fonctionnaire que de faire l’important dans le “machin” entre réceptions caviar-champagne et pots-de-vins…

  5. Posté par Vincent Oberson le

    Pendant ce temps notre establishment qui a exproprié les commerçants sans indemnités, même pas les charges, pour des “mesures” covid n’a pas d’argent pour les aider.

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