Thierry Brandt, l'orgueil, la fatuité, le mépris et l'insulte
Dans sa rubrique "Air du temps", le quotidien Arcinfo propose les réflexions de ses journalistes maison. Ce jour, c'est Thierry Brandt, bientôt 33 ans de métier, qui s'exprime. L'homme dit ne plus en pouvoir de "ce brouhaha permanent, de cette cacophonie engendrée par le flot continu d'informations", évoquant entre autres le coronavirus, l'élection présidentielle américaine et un journaliste vedette de la RTS qui se révèle au fond être un sale type. Devinez à qui le plumitif fait allusion ! Notre plaintif scribouillard continue, et on n'est pas déçu :
"Quand les premières chaînes d’info en continu sont apparues dans le paysage médiatique, je m’étais déjà méfié, pressentant instinctivement l’emballement névrotique de l’information, aujourd’hui décuplé par les réseaux sociaux et leurs légions d’imbéciles qui n’ont rien à dire, mais qui le disent quand même".
On sent la complainte du dictateur déchu, du tyran qu'on a dépossédé de son pouvoir, le rendant à la plèbe à laquelle il se sentait si supérieur. Il faut dire qu'il en a gros sur la patate, notre Thierry Brandt. Aux premiers jours de sa carrière, il digérait l'information, l'orientait dans le sens qui lui convenait, c’est-à-dire à gauche et la proposait ou plutôt l'imposait aux masses laborieuses. Qu'il était beau le temps du monopole, cette époque bénie où seul le journaliste pouvait toucher les cerveaux défavorisés et leur vendre sa vision du monde à l'exception de toute autre. Aujourd'hui, il n'est plus le seul, il n'est plus qu'un parmi d'autres. Eh oui, mon pauvre, aujourd'hui, il y a ces légions d'imbéciles qui n'ont rien à dire, mais qui le disent quand même.
Par légions d'imbéciles, Thierry Brandt évoque tout un chacun, vous et moi, toute personne qui partage son point de vue sur le Net. Ca fait du monde et peut-être y-a-t-il dans le lot quelques lecteurs résiduels d'Arcinfo qui seront bien sûr heureux d'être ainsi traités par le quotidien qu'ils font vivre en le lisant. L'arrogance du personnage laisse pantois. Quand il parle d'imbéciles, il pense à cette populace qui non seulement ne le lit plus guère mais se permet de se forger une opinion par elle-même. On sent bien l'aristocrate de la pensée, l'Elu, celui que la Divine Providence a chargé d'éclairer le monde. Un grand merci à lui néanmoins. Du haut de son Olympe, ce fat condescendant daigne nous éclairer en passant par Facebook, là où il sait toucher ces légions d'imbéciles que nous constituons toutes et tous.
Yvan Perrin, 10.11.2020
Un journaleux qui ce croyait bon et qui s’aperçoit qui ne vaut pas une brelle. Sa seule défense le dénigrement partial, totalitaire des progressistes décadents qui en fond leurs lignes de conduite.
Des légions d’imbéciles qui n’ont rien à dire….. rien à dire, vraiment ?
Au contraire les réseaux sociaux permettent aux gens méprisés d’exprimer leur ressenti, ressenti étouffé et piétiné par les élites bien-pensantes.
Et grâce à ces réseaux sociaux, tout le monde peut voir au contraire que les “imbéciles” ne le sont pas tant que ça, qu’ils comprennent au contraire très bien les choses, comme par exemple le fait que les “progressistes”, experts et autres élites ont été très forts pour se ménager un petit monde extrêmement favorable au détriment des autres, du plus grand nombre, des “imbéciles”, des sans-dents…
La parole de plus en plus libérée, le petit monde de certains est en train de s’écrouler, et ça ne fait que commencer.