Et s’il emmenait tous ses amis islamistes avec lui ?
Réclamée par Gérald Darmanin et plusieurs autres élus dans les jours qui ont suivi la décapitation du professeur Samuel Paty par le djihadiste Anzorov le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine, la dissolution de l’association islamiste BarakaCity a donc été officiellement prononcée mercredi en Conseil des ministres. « Enfin ! », ajouterons-nous. Car, comme le rappelait très justement notre collaborateur Etienne Lafarge (Voir Présent daté du 21 octobre), et même si nous sommes bien conscients que la vermine islamiste a tôt fait de se regrouper sous une nouvelle appellation, cette dissolution aurait déjà dû intervenir depuis au moins une dizaine d’années ! Quoi qu’il en soit, il faut maintenant espérer non seulement que le Conseil d’Etat, devant lequel l’association conteste cette décision, confirme cette dissolution, mais aussi que le président de BarakaCity, qui demande « l’asile politique » à Erdogan, obtienne pour une fois immédiatement satisfaction…
Bientôt jugé pour deux affaires de harcèlement
C’est que, en bon salafiste habitué à se poser en victime de notre prétendue « islamophobie », Idriss Sihamedi, actuellement placé sous contrôle judiciaire en attendant d’être jugé pour deux affaires de « harcèlement en ligne », l’une envers l’ex-journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui, l’autre contre la chroniqueuse de RMC Zohra Bitan, n’hésite pas à se plaindre aujourd’hui de… ne « plus être en sécurité » sur le sol français ! Ce qui signifie surtout qu’il ne jouit plus, comme auparavant, de l’impunité la plus totale et n’a plus tout loisir de travailler ouvertement, par le biais de BarakaCity, à l’islamisation de notre pays. C’est pourquoi, dans un message qu’il a adressé à Erdogan mercredi via Twitter, et qui devrait au passage amener à s’interroger tous ceux qui croient encore naïvement à une compatibilité entre les valeurs de l’islam et celles de la vraie France, Idriss Sihamedi a officiellement demandé au despote d’Ankara de leur accorder, à lui ainsi qu’à son équipe, « l’asile politique ». Faveur qu’il a de fortes chances de se voir accorder, en raison non seulement du contexte diplomatique actuel particulièrement tendu entre Paris et Ankara, mais aussi et surtout des convictions ouvertement salafistes d’un Erdogan qui est aujourd’hui l’un des principaux soutiens de l’EI et autres groupes djihadistes.
Le Conseil d’Etat saisi par les avocats « dhimmis »
Reste que, de leur côté, les avocats de BarakaCity n’entendent pas désarmer. Bien que le gouvernement ait apporté la preuve que cette association « incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale » et « se complaisait à justifier des actes terroristes », maîtres William Bourdon et Vincent Brengarth ont en effet annoncé mercredi avoir reçu mandat pour « contester en urgence » cette dissolution devant le Conseil d’Etat, en expliquant que « tant les griefs formulés – sans lien avec les activités humanitaires de l’association – que la procédure suivie [établissaient] le caractère brutal et discrétionnaire d’une telle décision ». Des « arguments » auxquels, espérons-le, les membres du Conseil d’Etat ne se laisseront pas prendre car, en se prononçant contre cette dissolution, ils ne feraient qu’offrir aux islamistes une victoire morale dont ils n’ont franchement pas besoin. •
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Comment être avocat et défendre de pareilles causes ? Des crevures comme ces islamistes ou l’appât du gain ?