Une semaine après l’attentat islamiste qui a frappé Samuel Paty, le parti du déni ne chôme pas et les mécanismes habituels de neutralisation symbolique se sont réenclenchés.
Pendant quelques jours, on a voulu y croire. Qu’il s’agirait de l’attentat sanglant de trop. Que la décapitation de Samuel Paty marquerait définitivement les consciences. Qu’on ne chercherait plus à relativiser le danger de l’islamisme. Qu’on serait intraitable non seulement envers les terroristes, mais aussi envers la cinquième colonne qui les soutient. L’illusion n’aura pas duré.
Le parti du déni ne chôme pas, n’a même pas été capable de se garder une petite gêne, et s’est remis à mettre en garde contre la récupération de l’événement par «l’extrême droite», dont il ne faudrait pas faire le jeu. L’esprit collabo a de l’avenir. Pour certains, la trahison est un métier. Un métier subventionné.
En moins d’une semaine, les mécanismes habituels de neutralisation symbolique se sont réenclenchés, comme si une grande partie du dispositif politico-médiatique avait pour fonction inconsciente de détourner la signification des événements historiques, en empêchant les hommes de savoir ce qui leur arrive.
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Et vous, qu'en pensez vous ?