Détail de la décision de justice
INFO LE POINT. La justice avait contraint l’État à octroyer le statut de réfugié à la famille de l’assaillant
Quand sa famille, de nationalité russe, originaire d’un village au sud de Grozny, en Tchétchénie, est arrivée en France en 2008, l’homme qui a décapité le professeur d’histoire-géo du collège de Conflans avait 6 ans. Après une longue instruction en vue d’une demande d’asile pour obtenir le statut de réfugié politique, l’administration avait refusé que la famille se maintienne en France. Mais la Cour nationale du droit d’asile a cassé la décision en 2011 et entraîné l’obtention du statut de réfugié en France. Si, dans ce cas, la justice avait suivi l’administration, cette famille Anzorov aurait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire. « La justice a obligé l’État à donner le statut de réfugié à cette famille », explique un haut fonctionnaire. C’est grâce à cela que l’assaillant s’est vu délivrer sa carte de séjour au mois de mars 2020, faisant de lui un adulte en situation régulière. « Comme il a obtenu la protection de l’État en 2011, le permis de séjour lui a été accordé automatiquement à sa majorité », continue la même source. Son père, qui travaille, dans la sécurité avait pu obtenir une place dans le même secteur d’activité pour son fils. Il lui avait même acheté un véhicule pour remplir ses missions à venir. Il n’a pas vu la radicalisation de son fils.
INFO @LePoint En 2011, la Justice avait contraint l’Etat à octroyer le statut de réfugié à la famille Anzorov alors que l’administration le lui refusait. Le jeune terroriste a donc obtenu de manière automatique une carte de séjour en mars 2020 à sa majorité. #Eragny #Conflans
— aziz zemouri (@azizzemouri1) October 17, 2020
Professeur décapité : manifestation « contre la haine », place de la République dimanche à l’appel de Mélenchon, la LDH, le MRAP, l’UEJF, SOS Racisme…
Après l’effroi, le soutien à la communauté éducative. Plusieurs associations et syndicats, ainsi que le journal « Charlie Hebdo », appellent à une manifestation unitaire, dimanche 18 octobre, en mémoire de Samuel Paty, professeur d’histoire assassiné et décapité, vendredi à Conflans-Sainte-Honorine, pour avoir débattu en classe de la liberté d’expression et des caricatures de Mahomet.
Le syndicat Snes-FSU, majoritaire au sein des enseignants du second degré, a annoncé des rassemblements dans de nombreuses villes. A Paris, rendez-vous est donné à 15 heures, place de la République. « Soyons nombreux-ses à nous mobiliser contre la haine et pour la liberté d’expression », écrit le Snes-FSU, dont le logo porte est barré de noir en signe de deuil. (…)
L’appel à manifester est également signé par les syndicats d’enseignants Sgen-CFDT, Unsa-Education et SNALC, par les syndicats étudiants Unef, Fage et UEJF, par le syndicat lycéen FIDL, par l’association de parents d’élèves FCPE, par l’association « Dessinez Créez Liberté », par la LDH, le MRAP, l’UNIOPSS et la Fédération Léo Lagrange.
Face à l'horreur, nous appelons les citoyennes et les citoyens à un rassemblement en hommage à #SamuelPaty, en soutien aux #enseignants, pour la #liberté et contre la terreur.
🕯️RDV ce dimanche 18 oct à 15h sur la pl. de la République à Paris
Avec le soutien de @Charlie_Hebdo_ pic.twitter.com/sYMSed7oyL
— SOS Racisme (@SOS_Racisme) October 17, 2020
Le syndicat CFTC s’est associé au mouvement, a annoncé son numéro 1, Cyril Chabanier.
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à une forte mobilisation, à Paris mais aussi « sur toutes les places de la République de notre pays ».
« Il est important que les terroristes sachent que l’école est en France l’une des deux colonnes de la République, avec la liberté de l’information », a-t-il déclaré samedi.
La députée écologiste Delphine Batho ou encore l’adjoint à la maire de Paris Patrick Bloche (PS) ont eu aussi appelé, relayé les appels à rassemblements.
Via Fdesouche
”« La justice a obligé l’État à donner le statut de réfugié à cette famille », explique un haut fonctionnaire.”
Donc la justice (avec un ”j” minuscule), celle qui applique le 2 poids 2 mesures est responsable de ce carnage. Il n’y pas seulement des enfants de chœur parmi les réfugiés et certaines radicalisations se passent à l’ombre des minarets … !!
Arrêtons les manifestations ”contre la haine” avec bougies et nounours, intensifions les mesures CONTRE la radicalisation dans NOS mosquées française !!