Jugé mardi 6 octobre pour outrage et apologie du terrorisme au tribunal de Bobigny, Mohamed Bekhtaoui, élu de La Courneuve, avait déclaré “vouloir faire un carnage”.
Les faits remontent au 7 avril dernier, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron au centre d'action sociale (CCAS) de La Courneuve, en plein confinement. Bien décidé à s’entretenir avec le chef de l’Etat, Mohamed Bekhtaoui, élu de l'UPR (Union populaire républicaine), une formation souverainiste dans cette mairie dirigée par le maire communiste Gilles Poux, a alors dérapé. Placé en garde à vue pour ne pas avoir respecté le port du masque une énième fois, et avoir oublié son attestation de sortie, l’élu de 37 ans qui a accumulé les vols, les outrages et les conduites sans permis a alors « vrillé », comme l’indique au Parisien le substitut du procureur.
« Mohamed Merah m'a ouvert les yeux »
Selon le rapport d’un brigadier-chef rapportant ses propos dans les colonnes du Parisien, Mohamed Bekhtaoui aurait alors déclaré : « Je vais devenir le nouveau Mohamed Merah. J'ai eu de la chance de le côtoyer, il m'a ouvert les yeux. Je vais faire un carnage ». Avant de lancer à plusieurs reprises « Allahou akbar » devant le policier, convaincu que sa garde à vue est « une mascarade pour l'empêcher de réussir en politique ». Selon les précisions du quotidien, l'expert psychiatre a relevé « une fragilité psychologique ». Le substitut du procureur a réclamé six mois de prison aménageables. Relaxé pour l'apologie du terrorisme, il a en revanche été condamné à 140 heures du travail d'intérêt général pour les outrages.
Et lorsque le carnage aura effectivement eu lieu, les autorités et l’administraaaaation seront tout étonnées …
Toutes les excuses seront déballées, c’était une fake news, on ne la pas pris au sérieux, etc … paroles de politicards !!