Vote du 27 septembre. Entre sondages et observations empiriques

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Michel Piccand

Retour sur la campagne.

Les sondages sur l’initiative de limitation ont laissé beaucoup de monde perplexe. Pour ma part, durant la campagne, j’avais entendu parler de plusieurs cas de personnes qui avaient toujours voté en faveur des bilatérales mais qui cette fois déclaraient qu’elles allaient suivre l’UDC. Un ami me fit part du même constat. Sur les réseaux sociaux un nombre important de commentaires ont été exactement dans ce sens-là, un nombre certain de citoyens se défendant d’être UDC expliquaient en substance qu’ils n’en pouvaient plus et que maintenant ils allaient voter l’arrêt de la libre-circulation.

Empiriquement et logiquement, à partir de là, on pouvait donc penser que l’initiative allait dépasser les 50.3 % de oui du vote du 9 février 2014, puisque de nouveaux convaincus apparemment venaient maintenant s’y ajouter.

Mais les sondages publiés, conçus en partie avec des données RTS et Tamedia, on dit exactement le contraire, et annoncé non pas une progression des oui mais littéralement leur effondrement.

Selon l'enquête de GFS, si l’on avait voté le 6 septembre, seul 33 % des votants auraient approuvé l’initiative contre 63 % qui l’auraient rejetée. Comment cela pouvait-il être possible ?

Même le professeur René Schwok du Global Studies Institute de l’Université de Genève, pro-européen s’il en est, se déclara surpris du résultat des sondages et les trouvaient difficiles à croire. [1]

Il est ainsi ressorti de cette situation que si le résultat du scrutin rejoignait exactement les chiffres montrés par les sondage, ou au contraire montrait un écart inverse important, alors cela pourrait indiquer l’existence d’un problème. De quoi tout au moins soulever des doutes, soit quant aux sondages dans un cas, soit quant au bon déroulement du scrutin dans l’autre.

Après la confiscation du vote du 9 février et les résultats ahurissants des bulletins de vote des dernières élections cantonales à Genève qui ont mis à mal les souverainistes (et qui n’ont appelé aucune réaction) plus personne en Suisse ne peut être assuré que tous les processus de votation sont absolument respectés.

C’est ainsi qu’est venue l’idée d’essayer de pousser un peu plus loin l’observation de ce que l’on pouvait constater sur les réseaux sociaux avant le scrutin. J’ai donc décompté sur plusieurs pages Facebook de partis politiques et de comités opposés ou défendant l’initiative quelle était la proportion des personnes laissant des commentaires pour ou contre l’initiative. Ce pourrait être aussi un indicateur.

Et là, surprise, le résultat trouvé est exactement l’inverse de celui des sondages. Bien que mon calcul soit approximatif, j’ai trouvé sur tous les posts [publications types] examinés sur Facebook une proportion de 2/3 de commentaires en faveur de l’initiative contre seulement 1/3 qui s’y opposaient. Soit exactement l’inverse de ce qu’ont trouvé les sondages.

Bien évidemment on ne peut tirer aucune certitude sur les raisons de cette proportion de 2/3 des commentateurs favorables sur Facebook. Les commentateurs souverainistes ou UDC sont-ils plus actifs par nature ? Ont-ils plus cherché à agir par réaction après la confiscation de leur dernier vote ? Et ainsi de suite. Qui le sait ?

Il n’en reste pas moins que cette proportion inverse devrait soulever des questions sur le scrutin si le non l’emporte à raison d’environ les 2/3 comme l’ont indiqué les sondages. Ou à l’inverse soulever des questions sur la pratique des sondages s’il s’avère qu’ils étaient complètement faux.

Car si l’on récapitule les faits : En 2014 les citoyens ont dit oui à 50.3 % ; les pressions et dégradations de la libre-circulation sur notre pays n’ont cessé d’augmenter ; des personnes ont fait le constat empirique que des citoyens ayant toujours voté pour les bilatérales ont cette fois changé d’avis en faveur de l’initiative ; et maintenant que 2/3 des commentateurs sur Facebook étaient en faveur du OUI.

Cela fait quand même un certain nombre d’éléments, une conjonction d’indices qui quel que soit le résultat du vote devraient attirer notre attention et quelques interrogations.

Michel Piccand

COMPTE RENDU DES CONSTATS FAITS SUR FACEBOOK

N.B. Je n’ai analysé les publications (posts) que sur les pages propres des opposants ou des défenseurs de l’initiative, afin d’éviter les bulles informatives que crée Facebook (ceux qui ont une opinion voient sur leur fil les publications de ceux qui ont la même opinion et s’enferment ainsi dans des bulles). Le simple like en dessous des publications n’a pas été pris en compte du fait que les personnes utilisent moins les dislike que les like. Je n’ai repris que le nombre d’intervenants ayant été actifs en mettant un commentaire (les commentateurs). Les commentaires incompréhensibles ou ne permettant pas de déterminer le camp du commentateur ont été ignorés. Un tel décompte sur Facebook est un exercice infiniment laborieux, il est donc possible que çà et là j’aie oublié des commentateurs ou en ait parfois compté d’autres deux fois, cependant les publications analysées ont montré dans une tendance claire et nette presque toujours les mêmes proportions des pour et des contre et surtout dans les publications qui ont attiré le plus de commentateurs, cette observation devrait ainsi être reconnue comme recevable.

La page de la FER (Fédération des Entreprises Romandes) parlait d’elle-même. Sa publication du 8 septembre mettant en avant Karin Keller-Sutter était sans ambiguïté. 38 intervenants ont manifesté leur soutien à l’initiative de l’UDC contre 5 opposants, les accusations de manipulation contre la FER et Keller-Sutter faisant florès dans les commentaires. Deux autres publications allant dans le même sens, celle épinglée le 31 août en haut de page mettait en relation 6 oui à l’initiative contre 5 non, mais dans lequel on pouvait voir que des politiciens ou des modérateurs proches de la FER s’étaient mobilisés pour venir contrer les oui dans l’argumentation. Une publication du 17 septembre (état au 19) montrait cette fois 5 commentateurs pour le oui et aucun contre.

Si l’on s’en tient aux intervenants en faveur de l’initiative, le camp des OUI sur la page de la FER, était clairement supérieur aux intervenants contre.

Sur la page de l’USAM peu d’intervenants, mais presque en totalité pour l’initiative et contre l’USAM.

Pareil sur la page de l’USS, les quelques rares commentaires s’en prenaient à Maillard et à l’USS. 1200 abonnés pour seulement 4 à 10 partages. Une page peu active.

Les publications sur la page du PS étaient en général peu commentées, une publication du 11 septembre contre l’initiative ne présentant par exemple que 5 commentaires dont 2 en faveur de l’initiative, et des commentaires d’opposants à l’initiative dont les connaissances étaient clairement déficientes.

La publication principale du 9 septembre, qui attaquait autant l’UDC que l’initiative était plus fournie. Mais avec 5 commentateurs pour l’initiative contre 4 qui s’y opposaient.

Ce post du PS contre l’initiative n’était pas plus partagé qu’un autre post du PS, 94 partages pour environ 6'000 abonnés, un chiffre bien en dessous des partages comme par exemple sur les questions fiscales des déductions pour enfants qui a provoqué sur la page du PS 384 partages.

La page des Verts, 5000 abonnés, dans son dernier post du 15 septembre sur l’initiative, affichait 48 commentaires pour 21 partages. 15 commentateurs étaient pour l’initiative et 5 contre, dont le modérateur des Verts. Dans un post du 13 septembre 2 commentateurs étaient en faveur du OUI et 6 contre, mais avec une riposte de groupe contre un seul commentateur UDC. Le 12 septembre montrait 2 commentateurs pro initiative contre aucun opposant.

Le plus grand nombre de commentateurs a été trouvé dans leur post du 2 août. 112 commentaires pour 30 partages. 31 commentateurs étaient pour l’initiative mais seulement 10 contre, plus le modérateur vert, l’argument de la discussion le plus fréquent était la contradiction entre la croissance démographique voulue par les verts et leur affirmation de décroissance et de réduction de la pollution.

La page du PDC, bilingue, avec 14'000 abonnés, mais à l’argumentation sommaire, n’appelait en français quasi aucun commentateurs et très peu de partage.

Pour le PLR sa publication principale du 14 septembre contre l’initiative montrait 5 commentateurs pour le OUI et 2 contre et fut assez peu partagée, 13 partages pour environ 7500 abonnés. De même celle du 26 août mettant en vedette Karin Keller-Sutter ; 8 partages avec pour 9 commentaires 9 commentateurs pro initiative et contre Karin Keller-Sutter et aucun opposant.

Il faut dire que le PLR se concentrait visiblement sur sa page de propagande du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation.

Les publications les plus commentées dans le camp des opposants à l’initiative ont été celles du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation, dont pour ma part j’ai reçu le plus de contenus sponsorisé sur ma propre page Facebook pour me convaincre de dire non. Un groupe très actif mais assez limité avec seulement 896 personnes abonnées.

Leur campagne a commencé sur Facebook le 11 février. Il semble y avoir eu au début une tentative d’interventions de modérateurs pour contrer les commentaires pro initiative. Mais dans une publication suivante du 25 février les 8 commentateurs présents disent tous oui à l’initiative de l’UDC.

Le premier post du comité du NON qui a appelé beaucoup de commentaires fut celui du 10 mars qui reprenait un article de la RTS déclarant qu’un élu UDC s’opposait lui aussi à l’initiative (affaire Spuhler). 24 partages pour 173 commentaires. Mais 32 commentateurs étaient pro initiative et 15 contre.

Un second post important fut celui du 22 juin avec 89 commentaires et 31 partages. 30 commentateurs pour l’initiative contre seulement 2 qui s’y opposent ! Le suivant de cette importance du 2 août « Renforçons la Suisse » montra 195 commentaires pour 38 partages. 65 en faveur de l’initiative pour 10 contre. Avec beaucoup d’attaques contre les auteurs de la page les traitant de menteurs.

Suivait le 17 août un autre post qui attira beaucoup de commentaires, 176 mais pour seulement 11 partages. 20 commentateurs pour le oui pour 7 contre.

La publication suivante du 24 août (une publicité diffusée sur tout le réseau) qui se prononçait sur la déclaration des gouvernements cantonaux qui « sonnaient l’alarme » contre l’initiative déclencha 210 commentaires pour 36 partages. Et un score de commentateurs pro initiative de 61 à 13…

Celle du 28 août appelant à la conférence d’Alain Berset à Payerne déclencha 368 commentaires et 64 partages, avec 63 commentateurs pour le oui contre 14 non, avec un commentaire qui se demandait si Facebook appartenait à l’UDC, mais aussi avec des personnes plutôt neutres qui faisaient un lien avec l’attitude d’Alain Berset dans la crise du Covid et qui allait voter oui à l’initiative en disant qu’elles n’avaient plus confiance dans le Conseil fédéral.

17 septembre, 137 commentaires, 37 partages. 50 oui contre 7 non.

Le post le plus commenté fut celui qui fut épinglé en haut de leur page, daté du 2 septembre et qui entraîna 334 commentaires pour 101 partages et un score de 89 pour l’initiative et 14 contre ! De cette publication du comité du NON il ressortait que leur ton de menace autoritaire avec un libellé « NON c’est NON ! » passait très mal au sein des internautes.

 

Les publications qui ont attiré le plus grand nombre de commentaires sur Facebook furent celles de la page du comité du OUI à l’initiative et qui ont compté parfois jusqu’à 1500 commentaires, et avec presque chaque fois des proportions de 2/3 de commentateurs en faveur du oui et 1/3 contre, avec souvent une petite armada de quelques commentateurs visiblement socialistes dont l’argumentaire principal portait souvent sur des attaques personnelles visant à discréditer l’UDC plutôt que l’initiative et avec parfois Christophe Blocher en figure quasi obsessionnelle.

Sur la page Facebook de l’UDC suisse les publications vidéo comme l’intervention de Michaël Buffat du 15 septembre ont elles aussi attirés beaucoup de commentaires (664) mais alors avec un nombre important de commentaires totalement hors du sujet de la libre circulation, et parfois carrément illisibles ou incompréhensibles. Entre des patronymes (écrit parfois en arabe) et des réflexions dont rien ne puisse indiquer que leurs auteurs avaient le droit de vote, et des personnes clairement d’extrême gauche provoquant et tentant d’envenimer le débat en le décrivant comme raciste, cette publication comme celle du 15 septembre peut clairement être définie comme ayant été trollée (comportement de commentateurs hostiles appelés trolls dont le but est de pourrir le débat en créant des attaques et de le rendre impossible). Bien qu’ayant dû exclure un nombre important de commentateurs du fait de commentaires illisibles dans une langue française parfois approximative la proportion générale y semblait toutefois respectée, 42 en faveur de l’initiative et 17 contre.

L’intervention vidéo de Céline Amaudruz du 16 septembre (449 commentaires et 466 partages) un peu plus calme donna 42 commentateurs en faveur de l’initiative et 20 contre. Celle d’Oskar Freysinger du 20 septembre (393 commentaires et 218 partages) donna 79 en faveur de l’initiative contre 18 opposants mais avec beaucoup d’attaques personnelles hors sujet.

L’ensemble des publications qui ont été analysées a indiqué, quel que soit le parti politique ou la position de la page sur lesquelles elles ont été consultées, qu’une majorité claire globalement d’environ les 2/3 des intervenants étaient en faveur de l’initiative de l’UDC.

QUELQUES PARTICULARITES OBSERVEES

1)

La page du comité du NON à l’initiative a montré qu’elle possédait 8 responsables de page, dont 2 domiciliés en France !

2)

La page Facebook d’Operation Libero soulève beaucoup de questions. La première est que ce groupe est un de ceux qui réunit apparemment le plus d’abonnés 30'000 (3x plus que l’UDC suisse) mais que malgré cela il n’y a eu quasi aucun commentaire sur ses publications et qu’en moyenne elles n’ont jamais dépassé 2 partages. Ce groupement a réuni une fois de plus des fonds considérables (220'000.- juste pour contrer l’initiative de limitation) et prétend s’adresser à des jeunes. Comment alors une telle absence d’activité des internautes sur leur page peut-elle s’expliquer en regard de la grande quantité de publications faites par ce groupe ?

En cherchant à savoir si Operation Libero avait diffusé des publicités sur Facebook (qui à fin de transparence après le scandale Cambridge Analytica met à disposition des internautes une bibliothèque des publicités pour permettre de voir qui finance quoi, toutefois de manière limitée en Suisse) est apparu cette étrange curiosité.

Operation libero n’a fait aucune publicité sur Facebook durant cette campagne, mais des relevés de campagnes publicitaires précédentes faites par Operation libero (qui est donc un groupement suisse) indiquent que ces campagnes était liées aux Antilles Néerlandaises… ! Un territoire minuscule des Caraïbes qui est un paradis fiscal… Et la question se pose alors du rapport entre Operation libero et les Antilles Néerlandaises ? Il n’est bien évidemment pas possible de le savoir, Facebook ne répond pas aux questions des internautes. Mais la réponse la plus probable à ce lien entre une campagne publicitaire d’Operation libero et les Antilles Néerlandaises est que ces campagnes précédentes ont vraisemblablement été financées par des moyens de paiement liés à ce paradis fiscal… (il est fréquent sur internet que des moyens de paiements ne fonctionnent que lorsque l’on indique l’origine exacte du lieu depuis lequel on paie). La question reste ainsi complètement ouverte.

3)

Une page Facebook genevoise ne contenant aucune publication fixe a été utilisée seulement pour diffuser des publicités sur le réseau social. Intitulée Les-accords-bilatéraux-nous-concernent-toutes-et-tous, et diffusant de la propagande contre l’initiative de l’UDC, elle était reliée à un site internet mis en place par le Département du Développement Economique (DDE) du canton de Genève.

Intitulé projet informatif (sic !) la page a diffusé des publicités dont j’ai reçu quelques exemplaires jusque vers la mi-août, et qui pour l’essentiel reprenait l’une ou l’autre des vidéos montrant des entrepreneurs genevois et qui étaient diffusées originairement sur le site internet de vidéos interactives mises en place par le DDE sur un site dédié.

Les vidéos publicitaires se sont dispersées sur le réseau sans qu’on puisse les situer sur une page fixe. Les modérateurs de la page Facebook étaient assez agressifs voir dictatoriaux. Donc ici pas de décomptes possibles.

Curieusement, malgré que j’aie reçu sur ma page plusieurs de ces vidéos, la bibliothèque de publicité Facebook n’en indique plus aucune. Il semble que la page ait arrêté ses diffusions vers la fin août.

Cette page Facebook et son dispositif avec le site internet de la DDE est extrêmement problématique. Les vidéos diffusées sur Facebook provenaient du site internet dédié de la DDE qui lui contenait une page de 25 vidéos interactives de très grande qualité. On peut estimer ici qu’au minimum 50'000.- ont été investis entre les publicités sur Facebook et les vidéos avec le site de base. Et aucune autre indication n’existe que celles qui renvoient au DDE.

Si cette opération destinée à contrer unilatéralement l’initiative de l’UDC a été financée avec de l’argent public, ce qui semble être le cas à partir de ce que l’on a pu observer (il n’y a aucune autre mention à nulle part que le DDE) alors on voit immédiatement la nature du problème.

A ce que l’on sache l’argent de la collectivité publique ne peut pas servir à financer unilatéralement des campagnes d’opposition de partis politiques ou servir à financer les positions politiques des élus en place.

NOTES

[1]

UNIGE - Initiative de limitation : vers la fin des Accords bilatéraux ? [13 :45]

https://www.youtube.com/watch?v=au3Rl3MwHcc

8 commentaires

  1. Posté par Gilles Hieron le

    Une possibilité qui expliquerait ces différences, c’est que les gens qui sont sur les réseaux sociaux écoutent moins la propagande officielle des médias mainstream et s’informent plus sur internet, entendu sur les sites alternatifs. En fait, c’est précisément parce que ces gens ont compris que les médias mainstream (presse dominante, TSR, radio, etc.) n’informent plus mais font de la propagande pour le narratif de gauche, qu’ils ont cessé de s’informer avec ces médias. Ils prennent leurs informations sur internet, en allant aussi beaucoup voir des sites alternatifs de droite pour comparer, comme les observateurs (mais aussi Dreuz, Boulevard Voltaire, Valeur Actuelle, Contrepoint, Ojim, RT news, prehci-precha, Breiz info, etc., etc). On trouve donc en plus grand nombre chez ces personnes une position marquée à droite et opposée au narratif mainstream.

    Ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux sont des gens qui s’informent à peu près uniquement avec la presse mainstream et surtout avec la TSR. Compte tenu de la propagande unidirectionnelle de gauche qui y sévit, ces gens sont massivement plus en phase avec ce narratif qui leur est martelé tous les jours. On se retrouve donc avec des gens qui ne sont pas sur les réseaux sociaux et plus largement qui ne sont pas sur internet pour s’informer qui votent plus largement de façon conforme à ce que les médias mainstream leur font croire. Réciproquement on a des gens qui sont sur les réseaux sociaux qui votent de façon plus conforme à la presse alternative qu’ils lisent.
    Ergo, vous avez à l’arrivée une différence de positionnement général entre les deux, qui fait que si sur les réseaux sociaux vous avez l’impression que le oui domine largement, par contre dans l’urne il en va autrement.

    Notez que ceci n’exclut pas que nos camarades socialo-communistes puissent aussi truquer aussi le vote s’ils le peuvent. Cela c’est déjà vu dans pleins de pays.

  2. Posté par Rictus le

    @Michel Piccand: en fait, ce que vous insinuez, c’est que notre pays est devenu une république bananière où le vote des citoyens est manipulé et truqué pour complaire à je ne sais trop quelles puissances occultes. Excusez-moi mais je crois que ce faisant vous succombez fâcheusement à la mode du complotisme. Lors des votations ou des élections, je me trouve souvent dans le camp des perdants. Pour autant, il ne me viendrait pas à l’idée de prétendre que nous sommes gouvernés par des voyous qui truquent les résultats des scrutins au moyen de procédés plus ou moins obscurs. En outre, je vous fait observer que même s’ils perdent de temps une votation, vos amis de l’UDC forment le plus puissant parti du pays et disposent de moyens financiers et d’un appareil de propagande inégalés. Ce seraient donc eux, en fin de compte, les principaux bénéficiaires des procédés que vous dénoncez…

  3. Posté par Michel Piccand le

    @ rictus
    « Il y a longtemps qu’on sait que les personnes qui s’expriment sur les réseaux sociaux, dans un sens ou dans l’autre, ne sont pas représentatives de la population dans son ensemble. »
    Intéressant. Auriez vous des études qui le démontrent ? Je serais très intéressé de les lire.

    Vous dites (en substance), que dans un système où l’on peut confisquer les voix de 1.4 millions de citoyens sans qu’il ne se passe rien, dans lequel le Ministère public de la Confédération fait semblant de n’avoir jamais reçu de dénonciation pénale pour ce motif, dans lequel des parlementaires font financer leurs interventions au parlement par des états étrangers (Markwalder, PLR, Kazakhstan), dans lequel des politiciens utilisent l’argent publique pour financer des contre campagnes, dans lequel on livre des chiffres faux aux citoyens avant les votations sans que personne ne voie ou ne dise rien (libre-circulation Roumanie Bulgarie 2009), dans lequel des élections cantonales (ge) voient tout à coup le nombre de voix perdues mécaniquement (bulletins nuls et enveloppes vides) exploser de 267 % (passer de 1986 votes perdu sen 2009 à 7’305 en 2018) et où seuls les souverainistes perdent des voix, et dans lequel personne ne s’interroge, que c’est un système si solide, si honnête, si fiable et si fonctionnel, que penser qu’un scrutin puisse être aménagé est « absurde » ? Intéressant…

    Alors juste deux réflexions pour vous en exemple.
    En Suisse lorsqu’une personne vote elle peut dire oui, non ou laisser blanc. Elle coche des cases. Comment expliquez-vous alors qu’il n’y ait pas de cases pour le vote blanc. Nous sommes en 2020 et les cases laissées blanches ont encore la possibilité d’être cochées par de gentils dépouilleurs qui auraient d’innocents stylos dans la poche… C’est vrai, c’est absurde de le penser n’est-ce pas ?
    A un autre niveau, demandez à n’importe quel bon développeur s’il est possible de modifier ou non les algorithmes des procédés électroniques qui comptent les cases cochées ou non… Vous aurez votre réponse à l’absurde.
    Vous direz encore que les algorithmes et les procédés électroniques peuvent être vérifiés. Oui, par combien de personnes ? 15, 20 ? Par les mêmes que ceux qui ont conçus les procédés électroniques et les algorithmes ? Combien dans un bureau central de dépouillement sont capables de le vérifier ? Absurde vous avez dit ? A voir…
    Je ne suis pas un spécialiste, mais un algorithme qui compterait plus 1 ou plus 2 tout les 10 n’a rien d’impossible. Et après, allez le vérifier en comparant manuellement tout les bulletins imprimés… Et rajoutez y en Suisse des lois sur le dépouillement totalement archaïques qui n’indiquent même pas combien de temps les bulletins doivent être conservés ni où, ni par qui, ou des exemples encore pire comme à Genève où les enveloppes vides sont immédiatement détruites par le chef du local !!! (art25B REDP) (comparez avec l’explosion du nombre de bulletins vides supra).
    Absurde dites-vous ? A voir…

  4. Posté par antoine le

     »Selon l’enquête de GFS, si l’on avait voté le 6 septembre, seul 33 % des votants auraient approuvé l’initiative contre 63 % qui l’auraient rejetée. Comment cela pouvait-il être possible ? »
    Résultat des votations le 27 septembre à 18H45 :
    38,3% de Oui
    71,7% de Non
    https://www.swissinfo.ch/fre/r%C3%A9sultats-de-la-votation-du-27-septembre-2020/46031560
    Donc ce sonda est  »assez » fiable à 5% près !!

  5. Posté par aldo le

    Durant cette campagne antidémocratique comme pour toute les précédentes, la presse à la botte de l’UErss et des ses arrosages à coup de millions de corruption contre des milliards qui nous sont volé par nos traître, donc quasiment toute la presse de Suisse romande, a exercé une véritable constipation-rétention-minimisation de nouvelles étrangères et suisses qui pouvaient faire gagner la votation en faveur de l’UDC. C’est le même méthode avec les affiches arrachées et taguées systématiquement, dans cette dictature étrangère de bi-tri-nationaux qui viennent piller, mais redoutent de ne plus pouvoir retourner au pays les mains pleines de leurs rapines.

    But de l’exercice faire taire et/ou minoriser les arguments pourtant pertinents et légitimes cachés sous un manteau de mensonges plus sidérants les uns que les autres. Exemple concret cet article du Matin de ce dimanche, écrit il y a certainement passablement de temps, mais mis sous le boisseau dans l’attente de la fin des votations.

    EXEMPLE: Amendés, les employés diplomatiques ne paient souvent pas https://www.msn.com/fr-ch/news/other/amend%C3%A9s-les-employ%C3%A9s-diplomatiques-ne-paient-souvent-pas/ar-BB19sIoE?ocid=msedgdhp

  6. Posté par Rictus le

    Vous découvrez l’eau tiède ! Il y a longtemps qu’on sait que les personnes qui s’expriment sur les réseaux sociaux, dans un sens ou dans l’autre, ne sont pas représentatives de la population dans son ensemble. Fort heureusement d’ailleurs, car ce serait à désespérer de la nature humaine ! Quant à insinuer que les scrutins sont truqués aux dépens de l’UDC, c’est évidemment absurde, même si je comprends votre amertume.

  7. Posté par Yolande C.H. le

    Notre pays se transforme en un complexe industriel international qui ne cesse de s’étendre et où l’on vient faire son « blé », en bétonnant sans état d’âme le territoire. Les allochtones aiment la Suisse comme les chats aiment les souris.

  8. Posté par antoine le

    Il faudra l’ouverture d’une enquête !
     »Si cette opération destinée à contrer unilatéralement l’initiative de l’UDC a été financée avec de l’argent public, ce qui semble être le cas à partir de ce que l’on a pu observer (il n’y a aucune autre mention à nulle part que le DDE) alors on voit immédiatement la nature du problème. »
    – Est-ce de l’argent public ?
    – Est-ce que cet argent a été utilisé pour combattre l’initiative de l’UDC (limitation de l’immigration) ?
    – Est-ce légal ?
    A qui profite le crime ? Si crime il y a …

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