Ce que nous dit la fusillade de Saint-Ouen
Trois individus, occupés à compter des liasses de biffetons, abattus à bout portant dans une des caves de la cité Soubise de Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis. L’un est âgé de 17 ans. Il s’appelle Tidiane Bagayoko. L’autre est âgé de 25 ans. Il s’appelle Sofiane Mjaiber (« Sosso » pour les intimes). Le troisième, Reda B., âgé de 16 ans, a été grièvement blessé. Il était connu – pardon d’être aussi banal… – des services de police.
Passons vite sur Tidiane Bagayoko. Une classique « chance pour la France » : il avait douze mentions (!) au traitement des antécédents judiciaires pour trafic, usage, détention et transport de stupéfiants. Il venait d’être condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants (sic) du 9-3. Un peu de prison ferme lui aurait sauvé la vie…
Arrêtons-nous plus longuement sur Sofiane Mjaiber. Lui n’avait jamais été condamné. Malinx le lynx… Reste qu’il était connu pour des faits d’usage et de détention de stupéfiants. Et qu’il était sous contrôle judiciaire depuis sa mise en examen pour – excusez du peu – une tentative d’homicide volontaire survenue le 3 février 2017.
Mais ce n’est pas tout. La presse dhimmie nous explique, avec une femmelitude mal contenue et des trémolos dans la plume, que « Sosso » était admiré pour son engagement auprès d’une association qui vient en aide aux « jeunes ». Une asso subventionnée par la mairie, bien sûr.
Mais ce n’est pas tout. Pendant les campagnes municipales de 2014 et 2020, l’admirable Sofiane s’était engagé – on vous l’a dit : c’était un homme d’engagement… – aux côtés de Jacqueline Rouillon, l’ancienne mairesse PC de Saint-Ouen. Cette dernière, toute chamboulée, évoque « Sosso » des larmes dans les yeux : « C’était un jeune homme adorable (sic), il avait pris sa carte du Parti communiste français et était membre de l’association Citoyens solidaires (…). Sofiane était une personnalité attachante. Tout de suite, il déclenchait la sympathie ».
Sauf, apparemment, la sympathie de ceux qui lui ont collé plusieurs bastos dans le buffet… Et pas celle, non plus, d’une source proche de l’enquête qui décrit l’ « adorable jeune homme » de Jacqueline Rouillon comme « le chef du réseau local du trafic de drogue, un délinquant bien connu des services de police »… Pour être complète, l’ex-mairesse rouge aurait pu rappeler que la famille de Sofiane, qui aurait pu devenir un jour calife à la place de l’actuel calife PS audonien, Karim Bouamrane, est abonnée à L’Humanité Dimanche. Nous n’aurons pas, quant à nous, la cruauté de parler à l’ancienne édile bolcho de son fils interpellé, en 2004, dans une affaire de trafic de stupéfiants.
Le nouveau maire, Karim Bouamrane prétend vouloir conduire une « réappropriation de l’espace public ». Pas sûr que Tidiane, Ahmed, Rachid, Kader et autres Miloud, qui constituent désormais la grosse majorité des habitants de Saint-Ouen (mais le Grand Remplacement n’est qu’une vue de l’esprit, bien sûr), vont accepter, quand bien même le maire se prénommerait-il Karim, qu’on vienne mettre le nez dans leurs caves… Où la police elle-même a cessé de mettre le sien depuis belle lurette.
Le syndicat Synergie-Officiers dénonce sur Twitter « la compromission entre les dealers et certains élus ». Des noms ! Des noms ! Que nous dit la fusillade de Saint-Ouen (et celles récurrentes de Marseille, Toulouse, Lyon, Grenoble, Nantes, etc.) qui fut la résidence royale de Dagobert et où mourut, en 686, l’évêque de Rouen, saint Ouen à qui la ville doit son nom ? Qu’on est passé en zone de non-France. Une ville qui a une rue « Nadia-Guendouz, infirmière et poétesse du FLN ». A savoir une terroriste qui récolta des fonds pour les tueurs de la Wilaya 7 (celle de la métropole) chargés d’assassiner des policiers, des supplétifs et des Français musulmans fidèles à la France…
Les plus cyniques diront qu’« ils » s’entre-flinguent, qu’il n’y a jamais d’innocents parmi les victimes et que, finalement… Ils ont tort. D’abord parce que ces règlements de compte frappent aveuglément. Et surtout parce qu’un pays qui laisse de telles racailles manœuvrer à leur guise est un pays foutu. •
Photo : « Sosso ». L’ex-mairesse coco avait pour lui les yeux de Chimène (Badi)…
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