Dans son livre, Marie Tanguy raconte un rêve qui s'est transformé en cauchemar, celui de travailler comme plume d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle de 2017.
[...]
« Politiquement, j’y croyais très fort. J’ai vu en Macron quelque chose qu’il n’était pas »
Peu à peu, le programme du candidat s’éloigne de ses premières annonces et la désillusion frappe Marie Tanguy. Emmanuel Macron se met à promettre des choses qu’il sait irréalisables. « Il a promis qu’en tant que président il n’y aurait pas de baisses des dotations aux collectivités territoriales. C’était impossible et il le savait. »
[...]
Tout au long de son récit, la plume se compare à ses collègues, très souvent, voire un peu trop, pour que cela soit normal. Ne serait-ce pas un petit complexe d’infériorité ? Marie Tanguy l’admet avec facilité. « La différence avec mes collègues, c’est qu’ils avaient cette fluidité que je n’ai jamais eue. Ils viennent d’un certain milieu social où on les destine dès leur plus jeune âge à avoir un parcours de réussite et à s’attendre que c’est naturel qu’ils en soient là. Du coup, ça roule pour eux. »
« Quand ils parlaient de la classe moyenne et en ricanaient, c’est comme s’ils parlaient de ma mère »
[...]
Un type plus méprisant que lui sera difficile à trouver. Et c’est un président de la grande France !
Surpris ? Mon pauvre vous avez un prénom prédestiné, tnaguy !
Macron a toujours eu un mépris pour les classes ouvrières et il pense que tout ce qu’il faut pour avancer dans la société c’est un beau costard. L’apparence est plus important que la substance comme il démontre avec la justice.