«Des citoyens de demain»
Un documentaire participatif sur la cohabitation de vingt-cinq Nigérians dans une maison occupée veut casser les clichés.
vendredi 11 septembre 2020 Sophie Dupont
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[...] Dynamic Wisdom (sagesse dynamique). Après un tournage qui a duré plus de deux ans, le film fait l’objet d’une campagne de financement participatif [...] Ils y parlent de racisme, de peur, mais aussi de débrouille, de solidarité et d’amitié.
«Dynamic Wisdom cela signifie pour nous la passion, la capacité de se battre et de survivre collectivement dans un pays qui n’est pas le nôtre», témoigne Kingsley. [...]
Elise Shubs découvre un peu par hasard leur maison [...]
«[...] C’est une folie de ne pas avoir le droit de travailler, ne recevoir aucune aide. Comment continuer comme ça?» s’indigne Happy, 28 ans.
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Les Nigérians du collectif Dynamic Wisdom ont des parcours qui se ressemblent. L’Italie leur a donné un permis de séjour, mais aucune opportunité de travail ni aide sociale. Ils sont venus légalement en Suisse, grâce à un visa Schengen de trois mois. Ici, leur statut ne leur donne droit à rien. Ils sont condamnés à la débrouille et aux petits boulots*. A la prison aussi, lorsque le visa est échu. Une vie sur pause, sans perspectives. «Nous ne voulons pas les voir, mais ce sont les citoyens de demain. Comme toutes les diasporas arrivées en Suisse, ils s’installeront*», affirme Elise Shubs. [...]
«Quand on ne t’accepte pas dans un système, tu dois créer ton propre système», avise la bande-annonce du film. [...]
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Une partie du tournage et du matériel ont été financés par le Prix au développement du Pour-cent culturel Migros (25’000 francs). Avec le financement participatif, le collectif espère acquérir entre 20’000 et 30’000 francs pour le montage et la postproduction. [...]
article complet: https://lecourrier.ch/2020/09/11/des-citoyens-de-demain/
*souligné par Les Observateurs
Lausanne est devenu un vrai “shithole”, partout c’est sale et partout ça pue la pisse. Entre les bobos du bas de la ville et les allogènes du haut, cette ville est devenue littéralement invivable, une sorte de Portland-bis, la violence de masse en moins, pour le moment.
PS: “une partie du tournage et du matériel ont été financés par le Prix au développement du Pour-cent culturel Migros (25’000 francs).”
j’incite évidemment tout le monde à faire ses courses à la Migros 😉