Nouveau sondage pour matraquer que « l’initiative de l’UDC ne convainc pas »

Tel est le titre du grand format qui a fait le tour de nos médias extraordinairement diversifiés le 14 août (article réservé aux abonnés).

Des graphiques très scientifiques accompagnent l’article pour convaincre les Romands de la manière dont il faut voter pour ne pas se retrouver dans le camp des perdants.

Extraits:

– Libre circulation: Les sympathisants de l’UDC serrent les rangs avec un taux d’approbation de 91%. Les Romands l'approuvent à 36%, le Tessin à 55%, les Alémaniques à 42%.

– Votation «avions»: les femmes tirent vers le bas

– Congé de paternité: les jeunes tirent vers le haut

– La chasse aurait du plomb dans l’aile.

24'000 personnes auraient été interrogées pour cc sondage mené par les politologues de l’institut LeeWas.

Les questions ont été publiées sur les sites de Tamedia (pages payantes), entre le 11 et le 13 août. 6000 réponses provenaient de la Suisse romande.

La marge d’erreur serait de 1%.

Sources:
https://www.24heures.ch/linitiative-de-limitation-de-ludc-ne-convainc-pas-337859330658
https://www.tdg.ch/linitiative-de-limitation-de-ludc-ne-convainc-pas-337859330658

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RTS info avait publié le 7 août une invitation pour un autre sondage:

La SSR, avec l'institut gfs.bern, organise un premier sondage en vue des votations fédérales du 27 septembre prochain. Les résultats seront publiés dans la 2e partie du mois d'août.

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Influence des Sondages, Manipulations à tous les étages #3

Comment les Sondages influencent nos choix ! Manipulation bien plus que vous ne le pensez !

https://www.youtube.com/watch?v=9EoEq20Np-A

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Concernant les instituts de sondages suisses en concurrence, article du Temps.

La drôle de guerre des sondages

Paul Ronga, jeudi 23 mai 2019

Votations

En puisant dans son lectorat pour réaliser des sondages, Tamedia se place en concurrent direct de gfs.bern, leader des enquêtes d’opinion. Institut spécialisé contre groupe de presse, qui est le mieux armé pour sonder l’âme des Suisses.

«A l’avenir, les sondages seront surtout menés en ligne. Les call-centers traditionnels devraient bientôt disparaître», clame Lucas Leemann, qui réalise les sondages du groupe de presse Tamedia. L’éditeur du Tages-Anzeiger, de 20 minutes et de nombreux quotidiens régionaux publie depuis 2014 des enquêtes d’opinion avant les votations fédérales. Ce faisant, il fait concurrence à gfs.bern, le leader des enquêtes d’opinion, fondé en 1959.

Sur les sites de ses journaux, Tamedia invite ses lecteurs à s’exprimer dans des questionnaires pour pronostiquer les résultats des scrutins. Moins chère et plus rapide que les sondages téléphoniques, la méthode est plus périlleuse en raison de la difficulté à pondérer les réponses. Mais Lucas Leemann, cofondateur de l’institut LeeWas, qui réalise ces sondages pour Tamedia, ne doute pas qu’elle est devenue la plus pertinente à l’heure de l’omniprésence du numérique.

Le double oui de dimanche [19 mai 2019] a confirmé une tendance prédite aussi bien par LeeWas que par gfs.bern. Mais si ce dernier a réalisé les premiers questionnaires en ligne pour 20 minutes, l’institut continue de privilégier les enquêtes téléphoniques. Il se montre plus mesuré que LeeWas, insistant sur le fait qu’un sondage montre la formation de l’opinion à un moment donné.

Et si les lecteurs répondaient n’importe quoi sur internet? «En théorie, une manipulation est possible. Cependant, si on compare notre sondage aux sondages politiques traditionnels, on voit que nous sommes capables de produire un résultat plus précis», avance Lucas Leemann en comparant les scrutins aux résultats du dernier sondage des deux instituts.

Consultez  notre comparatif des votations fédérales depuis 2014

Son affirmation fait bondir Lukas Golder, codirecteur de gfs.bern. «Comparer la dernière vague de sondage et le résultat dans les urnes n’est pas une preuve qu’un institut est meilleur ou moins bon. Il faut pouvoir expliquer la logique du pronostic: comment on analyse les résultats des différentes vagues de sondage, quelle tendance on en tire, comment on tient compte des indécis.» Durant ces cinq dernières années, les évaluations de gfs.bern se sont en effet révélées justes, tandis que Tamedia s’est montré trop affirmatif en prédisant un oui à l’initiative «Sortir du nucléaire», refusée en 2016.

Infographie: Laetitia Troilo

L’impact des indécis

«La proportion des indécis est déterminante. S’ils sont nombreux, tout peut arriver», remarque Frédéric Schütz, statisticien à l’Institut suisse de bio-informatique. Si leur part des réponses additionnée de la marge d’erreur suffit à faire basculer la majorité, le résultat est dit «too close to call»: trop serré pour déterminer une intention de vote.

A cela s’ajoute la marge d’erreur. «Elle quantifie le fait qu’on n’interroge pas tout le monde, résume Frédéric Schütz. L’idée est que dans 95% des cas, le résultat du sondage correspondra au scrutin plus ou moins la marge d’erreur.» Les 5% restants correspondent à des cas de figure dans lesquels l’échantillon est totalement biaisé.

Atteindre les jeunes

Certaines catégories de la population sont particulièrement difficiles à atteindre par téléphone, notamment les jeunes. Pour Lucas Leemann, les sondages en ligne résolvent ce problème: «Ils semblent prendre plaisir à participer.» Lukas Golder concède que 20 minutes offre un accès privilégié aux jeunes. «Mais la moyenne d’âge des votants est de 57 ans. On doit donc être très précis avec les personnes âgées, et pour les sonder, c’est le téléphone qui fonctionne le mieux.»

De manière générale, souligne-t-il, «la qualité des interviews téléphoniques est sous-estimée tandis que celle des sondages en ligne est surestimée». Il cite en exemple le classement des sondages américains établi par le site spécialisé FiveThirtyEight: parmi les meilleurs sondeurs, aucun n’utilise principalement une méthode en ligne.

Reste que la baisse de la participation aux sondages est un problème qui affecte les instituts du monde entier. «Si un contact téléphonique est établi, le taux d’interlocuteurs souhaitant répondre a baissé à un peu moins de 20% aujourd’hui, regrette Lukas Golder. Il était d’environ 30% dans les années 70-80.»

Deux tiers de réponses écartées

Depuis l’automne 2018, pour affiner les résultats en langues française et italienne, gfs.bern complète les appels téléphoniques sur lignes fixe et mobile par des questionnaires sur internet. Parmi les 13 000 réponses récoltées sur les sites de la SSR (notamment RTS. ch et Swissinfo.ch), seules 4414 ont été conservées pour la deuxième vague, soit un tiers. LeeWas indique écarter «plus de 15% des réponses» pour des raisons de sécurité, selon son rapport méthodologique, mais ne dévoile pas les mécanismes utilisés pour ce faire.

64 000 citoyens types

Pondérer un sondage en ligne, ouvert à tous, est nettement plus risqué que de pondérer un échantillon aléatoire de la population appelé au hasard par téléphone (on parle de RDD, pour random digit dialing). Pour ce faire, Tamedia utilise la «poststratification».

«Cette méthode consiste à établir ce qu’on appelle des types idéaux, par exemple: une femme, jeune, ayant eu une formation universitaire, qui habite une zone urbaine et s’identifie avec le PDC. Au lieu de considérer que la Suisse est un pays de 8 millions d’habitants, on constitue un modèle comprenant environ 64 000 types idéaux, explique Lucas Leemann, l’un des cofondateurs de LeeWas. Pour savoir si les citoyens soutiendront une nouvelle loi, il suffit de connaître l’opinion de ces 64 000 entités. Nous modifions les données de nos modèles chaque 1 an et demi environ, pour l’améliorer et tenir compte des nouveaux recensements.»

De son côté, gfs.bern ajuste les réponses en ligne selon une pondération classique. L’institut souhaiterait un débat entre chercheurs, et non par l’intermédiaire des médias. Son mandat pour la SSR sera remis en jeu après les élections fédérales de cet automne.

article complet: https://www.letemps.ch/suisse/drole-guerre-sondages

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RAPPEL 1: Voici pourquoi les sondages vous trompent

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 juin 2020

« Joe Biden a 8 points d’avance sur Trump dans les sondages ! » Ca vous rappelle quelque chose ?

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Aucun média à part Dreuz.info ne vous expliquera pourquoi les sondages ne sont pas crédibles. Vous ne trouverez les explications suivantes nulle part ailleurs. Conserver les précieusement, elles vous seront très utiles à partir du mois de septembre, lorsque la compétition présidentielle qui se décidera en novembre commencera vraiment à s’échauffer.

Rappel sur les sondages de 2016

Quand je lis les sondages publiés ces temps-ci qui donnent Joe Biden très largement gagnant en novembre, ça me rappelle quelque chose : le soir où Donald Trump a remporté la présidentielle en 2016.

  • Le 17 octobre 2016, CBS annonce que « l’écart se creuse » entre Hillary et Trump. Hillary dépasse Trump de 9 points (1).
  • Le 23 octobre, CNN annonce qu’Hilary a 12 points d’avance sur Trump (2). C’est énorme, 12 points.
  • Le 26 octobre, The Hill annonce qu’Hillary Clinton « mène Donald Trump de 14 points au niveau national dans un nouveau sondage » (3).
  • Le 29 octobre, Reuters titre : « A 11 jours de l’élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Hillary Clinton devance le républicain Donald Trump de 15 % » (4).

2 Et comme l’élection est décidée par le collège électoral, sur les 270 grands électeurs nécessaires pour se faire élire, le Washington Post annonçait en septembre qu’Hillary avait 244 votes et Trump 126 (5). La partie était perdue pour le candidat Trump. Jamais il ne pourrait rattraper ce retard.

3 Finalement, le 22 octobre, Reuters annonce qu’Hillary Clinton a 95% de chances d’être élue (6). Je pense que là, plus personne ne doute de l’issue.

Je vous rappelle ces chiffres parce que dans le cadre de mes recherches pour cet article, je suis tombé sur plusieurs papiers de journalistes qui écrivent aujourd’hui que les instituts de sondage ne s’étaient « pour ainsi dire pas trompés » en 2016. La gauche considère qu’il ne faut jamais laisser la réalité se mettre en travers de son narratif.

Vous avez donc à l’esprit que les sondeurs se sont fortement trompés, en 2016 (à part le Los Angeles Times, qui contrairement à tous les autres organismes, interroge tout le temps les mêmes personnes). Rasmussen a été le moins loin du bon résultat.

Et vous devez vous demander pourquoi ils ne s’ajustent pas. En trois mots : ils ne veulent pas.

Je pense qu’il est important de vous expliquer comment sont conduits les sondages.

Public visé

Certains sondages interrogent les Américains en général, voire même les millions d’étrangers qui n’ont pas le droit de vote, d’autres ciblent les électeurs inscrits qui peuvent voter – s’ils le décident – et enfin, plus précis, certains sondages interrogent ceux qui vont « très probablement voter » (likely voters).

Seuls les sondages des Likely voters s’approchent de la situation réelle. Il est inutile de demander à quelqu’un qui n’est pas inscrit, ou qui n’a pas l’intention de voter, comment il pense voter : il vous donnera une réponse parce que vous lui posez la question, mais sa réponse ne reflète pas son intention.

Ne jamais croire les sondages en ligne

Les sondages en ligne ne valent rien : personne ne contrôle qui répond, et si une personne ou un groupe décide de mobiliser tous ses contacts pour massivement peser dans une direction, et fausser les résultats, rien n’est plus facile. De plus, les personnes âgées ne répondent pas aux sondages en ligne, ce qui fausse structurellement tous les résultats dans une proportion importante.

De la même façon, les sondages qui appellent les gens sur leur téléphone mobile excluent une proportion importante de vieux : 29% des plus de 65 ans n’ont pas de mobile (7)

En petits caractères à la fin de certains sondages, il y a une partie que personne ne lit. Y est indiqué l’échantillon retenu, c’est-à-dire le nombre de Démocrates, de Républicains et d’Indépendants interrogés.

  • Si je demande à 250 Démocrates et 250 Républicains s’ils approuvent Donald Trump, je n’aurais pas le même résultat que si je questionne 300 Démocrates et 200 Républicains. C’est pourtant ce que font les sondeurs, et c’est pourquoi ils donnaient Hillary vainqueur. Et aujourd’hui Biden largement en tête.

Les sondages favorisent donc fortement les Démocrates.

Ce n’est pas tout…

Les sondeurs interrogent aussi des Indépendants. Ce sont les gens qui sont inscrits dans les bureaux de vote, mais sans affiliation politique : ils votent selon les sujets et non selon les partis.

  • Mais il existe plusieurs sortes d’Indépendants. Il y a ceux qui penchent à gauche et votent souvent Démocrates, ceux qui penchent à droite et votent souvent Républicains, et ceux qui votent vraiment selon le candidat et son programme.

Là encore, si les sondeurs prennent plus de personnes qui penchent Démocrate que Républicain, il n’y a aucun moyen de le savoir précisément : la catégorie n’est pas détaillée.

Les sondeurs ne disent pas si ce sont des Indépendants de gauche ou de droite, ni dans quel Etat ils conduisent leur sondage. Un Indépendant de Californie, c’est presque toujours une personne qui vote Démocrate. Le même au Texas vote presque toujours Républicain, tandis que celui du Nevada va voter quelques fois Démocrate, quelques fois Républicain.

Voilà pour les grandes lignes.

Fausser un sondage en deux leçons

Si on interroge 35% de Démocrates, 27% de Républicains, et 38% d’Indépendants, l’écart est déjà de 8 points en défaveur des Républicains : les résultats des sondages qui donnent Biden gagnant sont totalement faussés par ce pourcentage. Si en plus, les 38% d’Indépendants interrogés sont sur la côte Ouest et à New York, cela fausse encore plus les résultats.

Pourquoi fausser les résultats ?

La question suivante est : pourquoi fournissent-ils des sondages sur les mêmes bases qu’en 2016, alors qu’ils se sont totalement vautrés ?

La réponse est simple : s’ils ne fournissent pas des sondages où Trump est à la traîne, les médias ne les achètent pas.

La quasi-totalité des médias et des télés étant de gauche, ils ne veulent pas de sondages honnêtes qui interrogeraient autant de Démocrates que de Républicains, et la même proportion d’Indépendants de droite et de gauche.

De plus, un sondage qui donne un candidat perdant peut avoir un effet psychologique déprimant sur les électeurs de ce candidat.

  • Les moins impliqués en politique décideront souvent de rester chez eux s’ils ont l’impression que leur vote ne fera aucune différence, puisque les sondages leur disent que leur candidat va perdre.
  • Vous me répondrez que cela peut aussi avoir l’effet inverse en poussant les gens à se mobiliser pour inverser la tendance. Ce n’est pas le cas, puisque les plus motivés votent quoi que disent les sondages.

Conclusion

Si vous considérez la marge d’erreur de 2 à 3% indiquée par le sondeur, les 6 à 8% de Démocrates en plus, et le biais Démocrate réclamé par les médias, vous ne pouvez pas faire confiance aux sondages. Malheureusement, vous ne pouvez pas non plus totalement éviter d’être influencé par eux.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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  1. https://www.cbsnews.com/news/cbs-poll-clintons-lead-over-trump-widens-with-three-weeks-to-go/
  2. https://edition.cnn.com/2016/10/23/politics/hillary-clinton-donald-trump-presidential-polls/index.html
  3. https://time.com/4546942/hillary-clinton-donald-trump-lead-poll/
  4. https://www.reuters.com/article/us-usa-election-poll/clinton-enjoys-solid-lead-in-early-voting-reuters-ipsos-poll-idUSKCN12T0J6
  5. https://www.sj-r.com/new-50-state-poll-shows-exactly-clinton-holds-advantage-trump?template=ampart
  6. https://www.reuters.com/article/us-usa-election-poll-electoral-idUSKCN12M0JR
  7. https://www.knoxseniors.org/people-over-65-left-behind-and-left-out/

source: https://www.dreuz.info/2020/06/22/voici-pourquoi-les-sondages-vous-trompent/

voir aussi: http://www.dreuz.info/2016/10/10/sondages-qui-a-gagne-le-second-debat-trump-et-de-tres-loin/

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RAPPEL 2:  Initiative de limitation de la libre circulation avec l’UE » – Le travail de sape des sondages a déjà débuté

2 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Rien de tel que cette carte postale proposée par Rocroa pour remettre les pendule à l’heure des réalités: https://goopics.net/i/adLmE

  2. Posté par Jean Durand le

    Que ça puisse augmenter la motivation des partisans de l’initiative de voter…

Et vous, qu'en pensez vous ?

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