De notre correspondant permanent en Suisse. – Un petit opuscule signé par Mireille Vallette, courageuse journaliste, essayiste et vice-présidente de l’Association suisse vigilance islam (1) est sorti de presse en plein confinement sans intéresser les médias. Les 50 pages qui composent cet écrit s’intéressent plus particulièrement au Centre suisse islam et société (CSIS) et sont révélatrices d’une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : l’islamisation de la Suisse.
A l’origine de la création du CSIS, une enquête du Fonds national qui concluait que la plupart des imams et de leurs enseignants « ne connaissent pas la société suisse, sa culture et ses lois » (p. 11). Ce constat fait, et une fois la structure mise sur pied, les faits démontrent clairement que le CSIS tient un tout autre discours et préfère intégrer les musulmans en Suisse par l’islam. Une approche qui « comprend la défense de revendications religieuses telles que le foulard, prières, halal, burkini, etc. » (p. 11).
Rattaché à l’université de Fribourg, le CSIS est subventionné par le canton de Fribourg et la Confédération. Son fonctionnement est estimé à un million. Selon son fondateur et directeur, Hansjörg Schmid, il s’agit « d’un institut universitaire où seront menés des débats critiques sur l’islam ». Et de préciser : « Il est juste de donner aux musulmans la possibilité de se former à leur tradition religieuse à l’université, comme peuvent le faire les catholiques et les réformés. » Mais, « dans les faits, le Centre a une approche très claire des idées qu’il entend propager, la variété des intervenants sera donc […] très limitée » (p. 9).
La section fribourgeoise de l’UDC a vivement protesté contre la création du CSIS. Nous sommes en 2015 et forte de 9 000 signatures, une initiative est déposée. A la surprise générale, les autorités cantonales estiment ce texte discriminatoire et contraire à la Constitution : il sera interdit de votation ! Il faut avouer que les autorités de ce canton autrefois catholique se distinguent par leur ouverture d’esprit. En 2015, c’est la commune de Fribourg qui soutient le Festing Day (fête de la rupture du jeûne) organisé par le groupe Frislam. Puis, en 2016 et 2017, c’est au tour du canton. Puis, à nouveau, en 2018, c’est la ville, aidée pour faire bonne mesure par le service cantonal de lutte contre le racisme, qui finance cette célébration musulmane.
Depuis sa fondation, le CSIS promeut les cours et manifestations dispensés dans les mosquées et autres centres de prières, et couvre d’éloges les associations islamiques. Ainsi que l’a confirmé le livre-enquête Qatar Papers (2), l’influence des Frères musulmans est bien réelle en Suisse. Citons les jeunes musulmans de Frislam, très liée au CSIS. Toutes ces activités s’inscrivent clairement dans un processus d’islamisation de la société suisse, financé par les pouvoirs publics et dans une indifférence incompréhensible de la classe politique. Merci donc à Mireille Vallette de nous alerter. La vigilance est de mise.
Eric Bertinat
(1) « Le CSIS œuvre-t-il vraiment à l’intégration des musulmans ? » A commander à : ASVI, Case postale, 1200 Genève.
(2) Qatar Papers – Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe – Editions Michel Lafon. •
Photo : Un séminaire organisé par l’université de Fribourg. De « formation » ou de conversion ?
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Extrait de: Source et auteur
Tout en ayant le souffle coupé devant une telle réalité ; je me demande s’il ne serait pas opportun de créer un Centre suisse de statistiques visant à évaluer combien de musulmans préparent leur baluchon pour quitter leur pays et venir s’installer en suisse pour y étudier l’islam et pour se former à son système de lois complétement différent du nôtre (afin d’y vivre un épanouissant mode de vie, jusqu’aux modes vestimentaires (plages comprises en été et qui peuvent induire par ailleurs des horaires particuliers dans des piscines), ainsi qu’aux modes d’abattage en boucheries, et choix alimentaires (jusqu’aux cantines scolaires), aux comportements au travail – par exemple (hormis en cet épisode actuel de pandémie) où les hommes refusent de saluer les femmes par une cordiale poignée de main qui ici est un geste de communication en guise de salutation, ou de remerciement ou d’accord) ; voire, des incompatibilités dues à certaines pratiques alimentaires pouvant impliquer des rythmes périodiques de jeûne (qui posent un réel problème de sécurité sociétale – notamment lorsque l’hypoglycémie affaiblit la vigilance des conducteurs de véhicules motorisés, et peuvent augmenter par ailleurs les risques d’accidents dans de nombreux milieux de travail) ; inutile encore, de mentionner l’imposition du choix du sexe du médecin, ou d’autres contraintes majeures en matière d’expressivité culturelle, et même pour ce qui a trait au calendrier des jours fériés ?
Que les personnes s’informent aux sources de l’information !
Mme Vallette fait encore partie des quelques journalistes qui font réellement leur boulot !!
C’est rare, mais il faut le signaler !!