Fête nationale suisse : Un 1er Août sans feu

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Un 1er Août sans feu

Au vu des temps difficiles. Voici les mots qu'on trouve dans les premières lignes du Pacte fédéral de 1291. En ce jour de 1er Août 2020, nous pouvons reprendre cette entrée en matière à notre compte. Ce n'est certes pas la première fois que notre pays est confronté aux turbulences du moment mais en ce jour solennel, force est de constater que l'énergie qui animait nos précurseurs a bien diminué. La virtù chère à Machiavel ne coule plus dans les veines de celles et ceux qui nous dirigent, ce qui ne peut qu'inquiéter. L'énergie de vie telle que la concevait l'illustre penseur florentin nous a permis d'affronter l'adversité avec courage et volonté mais aujourd'hui, on ne se frotte plus aux difficultés du temps, on s'en accommode. Les nuages s'amoncellent tandis que nous vivons comme si le beau temps devait durer toujours. Le christianisme qui animait les premiers Suisses agonise, attaqué de toutes parts par l'islamisme triomphant. Au loin, un Adolf en devenir réislamise la Basilique Sainte-Sophie tout en supprimant la liberté d'expression. En Europe en général, en Suisse en particulier, les Frères musulmans placent leurs pions ici et là à la faveur de l'ouverture que manifestent les idiots utiles de la tolérance et du dialogue mutuels. Sous couvert d'intégration, les islamistes réclament sans cesse de nouveaux accommodements raisonnables et les obtiennent la plupart du temps, étant entendu que nous ne trouvons plus grand monde pour défendre le vivre ensemble tel que nous le concevons.

La neutralité qui a fait la force de la Suisse est également rangée au placard des accessoires surannés. La modestie qui sied à un pays comme le nôtre, habitué à faciliter les rapports des puissants dans leurs différends ne suffit plus. On veut être important, on veut peser sur les affaires du monde. Il faut abandonner toute souveraineté en faveur de l'Union européenne, il faut siéger au Conseil de sécurité de l'ONU, il faut trouver des places pour ces politiciens avides de lumière qui sont prêts à toutes les trahisons dès lors qu'elles leur procurent un peu de lustre. Le Covid19 malmène grandement cette idéologie mondialiste, démontrant que chaque état pense à lui-même lorsque le temps est à l'orage. La France ne s'est pas gênée de détourner notre matériel sanitaire à son profit tandis que nous ouvrions nos hôpitaux à ses malades. Ce n'est pas une invitation au 14 Juillet qui doit nous faire oublier cela, d'autant plus que nos militaires ont démontré que dans notre armée, il est désormais impossible de faire avancer quatre soldats au pas.

La délinquance venue d'ailleurs prend des proportions telles que plusieurs corps de police romands ont dû prendre des mesures spécifiques pour lutter contre ces jeunes Maghrébins qui voient la Suisse comme un terrain de jeu où ne s'applique que la loi du plus fort. C'est bien évidemment un hasard si cette vague nous arrive au lendemain du déconfinement, lorsque les frontières ont été réouvertes. Durant la phase aigüe de la pandémie, nous avons profité d'une accalmie sur le front du crime mais les bonnes habitudes ne se perdent pas en si peu de temps. Les enrichisseurs culturels ont bien vite retrouvé le chemin du pays de cocagne, pourrissant notre vie de tous les jours. Il est vrai qu'une frange de la population estime que les criminels sont de vrais héros et doivent être considérés comme tels. Les manifestations se succèdent, qui appellent à la justice pour des délinquants qui sont tombés en combattant la police, elle qui ne faisait pourtant qu'appliquer les lois dont nous nous sommes démocratiquement dotés. Alors qu'on célèbre les crapules dans la rue, ce sont les représentants de l'ordre qui se retrouvent au tribunal. L'inversion des valeurs est totale. "Qui défend un malfaiteur devient criminel," disait Publius Syrus. Cela valait devant Jules César, c'est encore valable aujourd'hui; force est de constater que les défenseurs des malfaiteurs sont nombreux.

Compte tenu des mesures sanitaires, nous célébrons ce 1er Août sans feu, en petits comités. Peut-être est-ce l'occasion de réfléchir dans le calme au pays que nous aimons, où nous vivons et de nous demander ce que nous avons commis pour le voir aussi malmené aujourd'hui. Et pourquoi pas, de nous souvenir que notre pacte fondateur commence par ces mots : "Au nom du Seigneur, Amen."

Je conclus ici et vous souhaite à toutes et à tous une excellente fête du 1er Août.

Yvan Perrin, 31.07.2020

 

 

 

3 commentaires

  1. Posté par GG le

    Merci M. Perrin….analyse limpide

  2. Posté par antoine le

    Fêtons notre 1er août ! Le feu est à l’intérieur !!
     »Durant la phase aigüe de la pandémie, nous avons profité d’une accalmie sur le front du crime mais les bonnes habitudes ne se perdent pas en si peu de temps. Les enrichisseurs culturels ont bien vite retrouvé le chemin du pays de cocagne (pays de leur supermarché comme ils le disent entre eux), pourrissant notre vie de tous les jours. »
    Les mesures prises par nos polices sont la 1ère étape, les juges doivent faire leur boulot et appliquer les lois. Si ces juges laxistes continuent de privilégier les crapules et les racailles, cela va finir par des patrouilles de Patriotes !
    M. Hildbrand (muni de Lausanne) y est opposé !
    https://lesobservateurs.ch/2018/03/02/lausanne-le-directeur-de-la-police-soppose-aux-rondes-de-resistance-helvetique-cest-un-trouble-incontestable/
    Lorsque cela ira mal et que la police sera débordée, on ne demandera PAS son avis !

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