Epidémie de COVID-19 : l’hypothèse d’une deuxième vague se dessine de plus en plus

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Multiplication des foyers d’infection en Europe, reconfinements mis en place à Leicester, Naples ou bien en encore en Catalogne… Alors que nombre de nos compatriotes pensaient en avoir fini avec l’épidémie de coronavirus et commençaient à prendre quelques libertés avec les fameux gestes barrières préconisés par l’Etat, de nombreux scientifiques ont tiré le signal d’alarme ces derniers jours et ont estimé qu’une deuxième vague épidémiologique était quasi certaine.

Le grand laxisme des autorités françaises

Parmi ceux-ci, le docteur Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, qui indiquait lundi sur France Inter que les épidémiologistes observent ce qui se passe actuellement dans les pays de l’hémisphère sud. Or, expliquait-il, « c’est extrêmement inquiétant », car on constate « une montée de l’épidémie très forte dans les pays qui sont aujourd’hui en période hivernale ». Ce qui pourrait laisser penser à une saisonnalité du virus. Cependant, s’empressait d’ajouter le Dr Fontanet, « dans des régions proches des nôtres, où le virus a été très bien contrôlé » et « où l’on est en pleine période estivale », on voit quand même que « la situation peut s’aggraver avec des clusters suffisamment importants pour passer à un confinement localisé ». Or, « ça peut tout à fait nous arriver cet été ». C’est d’ailleurs la thèse du professeur Eric Caumes, le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui, interrogé par Le Parisien, a balayé l’hypothèse d’une résurgence de l’épidémie avec la baisse des températures. En effet, a-t-il expliqué, « en Amérique, en Guyane, l’épidémie flambe alors qu’il fait 35 degrés. Le fait d’être en extérieur, l’été, réduit un peu la circulation du virus mais pas dans de grandes proportions. » En réalité, s’est agacé le Pr Caumes, le facteur décisif est surtout le « grand laxisme » des autorités françaises, notamment concernant les campagnes de tests. En effet, a-t-il lancé, « où sont les 700 000 tests par semaine qu’on nous avait promis ? On n’en fait même pas un tiers. On ne peut pas se permettre ce relâchement » ! Autre négligence pointée du doigt par le Pr Caumes : le manque de contrôles dans les aéroports français, attitude totalement irresponsable alors que les frontières ont rouvert et que le trafic aérien reprend progressivement.

Quelle confiance accorder à Jérôme Salomon ?

Un grand laxisme qui n’est pas pour nous rassurer au moment où le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, dont on a pu constater l’inefficacité lors de la première vague, déclare dans une interview accordée au Figaro qu’« il faut se préparer à une reprise de l’épidémie, voire à une deuxième vague » et affirme que les autorités politiques et sanitaires de notre pays « font tout pour tirer toutes les leçons de la première vague et anticiper au mieux avec l’ensemble des acteurs »… •

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4 commentaires

  1. Posté par Chris le

    En aucun cas nos sociétés ne survivraient à une deuxième vague, économiquement parlant. Il faudra simplement apprendre à vivre avec ce virus et protéger la population la plus sensible. Et accepter le prix humain. Au cas contraire, nous devrons nous rebeller contre nos autorités. Qui paie, commande.

  2. Posté par Vautrin le

    On s’en fout, et pour ma part je n’obéirai pas à de nouvelles oukases d’incarcération de la population.

  3. Posté par antoine le

    ”Pr Caumes: le facteur décisif est surtout le « grand laxisme » des autorités françaises, notamment concernant les campagnes de tests.”
    La France est devenue un pays du tiers monde … encore quelques années et remaniements ministériel et elle sera au fond du gouffre (financiers, infrastructures hospitalières, social et sécurité).

  4. Posté par Fabienne Bouissou le

    Il ne faut pas être Grand Clerc pour comprendre que : “Tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, l’Humanité sera confrontée au problème global de sa survie” Extrait du récit “les corps indécents”. Pandémie (on y est !), changements climatiques, pollutions… La surpopulation accélérée précipite les choses. Sans une régulation des naissances imposée à l’ensemble des populations, la ruine de la planète est inéluctable comme expliqué dans ce texte. Aujourd’hui environ 8 ou 9 milliards d’individus, demain 10 milliards voire 12 ou même 15 milliards ?? Notre minuscule planète ne pourra jamais accueillir et nourrir autant de monde comme écrit dans ce texte. Pour illustrer cette affirmation il suffit d’avoir en mémoire le célèbre tableau “le radeau de la méduse” de Gericault pour se faire une idée bien précise.

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