Carlson Tucker : Pourquoi des foules démolissent les monuments de l'Amérique
Lundi, une foule a tenté de renverser une statue d'Andrew Jackson. Ils ont sprayé le mot "assassin" en grandes lettres sur le socle et tenté de faire tomber la statue. [...]
Comme vous le savez, cela se produit dans tout le pays et il y a une raison à cela. Le week-end dernier, les autorités municipales ont annoncé leur intention d'enlever la statue de Teddy Roosevelt de l'extérieur du Musée d'histoire naturelle de New York, ce dont vous avez sans doute entendu parler. La statue de bronze se trouve dans la rotonde de Theodore Roosevelt, face à Central Park, depuis avant la Seconde Guerre mondiale. Elle aura bientôt disparu.
La statue en bronze représente Théodore Roosevelt à cheval, surplombant un Noir et un Amérindien marchant à ses côtés.
Les personnes qui ont érigé cette statue il y a 80 ans en seraient sans doute confuses. [...]
Teddy Roosevelt était un héros pour des millions d'Américains. Il l'est toujours. C'est précisément pour cela qu'ils démolissent sa statue. Ils savent que s'ils peuvent vous forcer à les regarder renverser vos héros, ils ont gagné. Il n'y a rien qu'ils ne puissent faire ensuite.
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Ce qui se passe actuellement n’est pas un trouble civil momentané. Il s'agit d'un mouvement politique sérieux et très organisé. Il n'est pas superficiel. Il est profond. [...] Il est insidieux ; il va grandir. Son but est de mettre fin à la démocratie libérale et de défier la civilisation occidentale elle-même.
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Ces forces de destruction qui agissent actuellement ont de grandes ambitions. Il ne s'agit pas seulement de la statue de Teddy Roosevelt. Ils ont l'intention de diriger ce pays.
Jamais dans l'histoire américaine, les forces de la gauche n'ont été aussi enhardies qu'aujourd'hui. Ce lundi après-midi, vers midi, un militant appelé Shaun King a publié la revendication suivante sur Twitter : "Toutes les peintures murales et les vitraux de Jésus blanc et de sa mère européenne et de leurs amis blancs doivent également être jetés à bas. Ils sont une forme grossière de suprématie blanche créée comme outil d'oppression, de propagande raciste. Jetez-les à bas." [...]
Avant d’écarter cette idée comme absurde, simple divagation d'un grincheux sur les médias sociaux, rappelez-vous que Shaun King est le plus célèbre leader de Black Lives Matter dans ce pays. Black Lives Matter est aujourd'hui plus populaire que chacun des deux grands partis politiques. Alors, ne soyez pas surpris quand ils viendront pour votre église. Pourquoi ne viendraient-ils pas ? Personne ne les en empêche. [...]
Dans une mesure remarquable, l'application de la loi fédérale est désormais dictée par des impératifs politiques. Certains types de crimes dits de haine figurent en tête des priorités. Ils attirent le FBI plus vite que vous ne pourriez faire venir la police locale chez vous lors d'une violation de domicile, même lorsque, comme c'est si souvent le cas, ils se révèlent être des canulars.
Pendant ce temps, les véritables crimes de haine – des crimes brutaux dans lesquels les Américains sont grièvement blessés – sont complètement ignorés. Ils ont lieu dans nos rues avec une régularité choquante. Les médias n’en parlent pas. Ils restent souvent totalement impunis.
Ce n'est pas de la spéculation. Il y a pas mal de vidéos de ces crimes qui sont en ligne, dont certaines sont très récentes. Nous n'allons pas vous montrer les clips. Si cela vous intéresse, allez sur Twitter voir le blog de Matt Walsh avant que Twitter ne l’interdise. Vous comprendrez.
Mais vous le savez déjà. Les lois ne sont pas appliquées de manière égale en Amérique. Certaines victimes sont considérées comme plus méritantes que d'autres, alors que nous sommes tous des citoyens. La justice n'est pas aveugle. Jamais de notre vie cela n'a été plus vrai qu'aujourd'hui, et cela risque fort de s'aggraver. C'est le but de ce mouvement, de ces émeutes: renverser la valeur, le principe de l'égalité devant la loi.
Après novembre, cette tendance pourrait s'accélérer considérablement. Et à ce propos, nous devrions arrêter de faire semblant qu'il s'agit d'une élection entre Donald Trump et Joe Biden. Il n'y a plus de Joe Biden. Le Joe Biden dont vous vous souvenez n'existe plus.
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Le candidat Biden n'a pas de pensées indépendantes. Il n'a pas de croyances fondamentales. Il est vide. C'est un cheval de Troie parfait. Pour les gens qui ont pris le contrôle du Parti démocrate, il est parfait.
Leur plan est de le conduire au pouvoir. Une fois là-bas, quelqu'un de dur, de calculateur et de déterminé – probablement Kamala Harris – changera le pays. Comment ? Eh bien, ils nous ont montré comment.
Pendant trois ans, ils nous ont dit que des agents secrets russes avaient pris le contrôle du gouvernement américain. Il n'y a jamais eu la moindre preuve que c'était vrai. C'était une supercherie. Et pourtant, cela a marché. Ils ont dominé le pays avec ce mensonge, et ce fut leur répétition générale.
Pouvons-nous convaincre des millions de personnes de croire quelque chose de complètement absurde ? Oui, nous le pouvons. C'est ce qu'ils ont appris. C'est la leçon. Ils recommenceront.
Cette fois, les Russes seront des sympathisants confédérés ou des nazis ou des suprémacistes blancs ou tout autre nom qu'ils choisiront de donner à leurs opposants politiques. Cela n'a presque pas d'importance. Mais une fois qu'ils en auront choisi un, ils susciteront une hystérie de masse parce que c'est à ça qu'ils sont bons. Les médias collaboreront pleinement parce que c'est leur métier. Et nous aurons une nouvelle chasse aux sorcières, une fois de plus avec le soutien total des agences fédérales de maintien de l'ordre et de renseignement. Et qui sait, peut-être l’armée aussi, car la menace est aussi profonde que cela.
Quelques âmes idiotes tenteront d’attirer l’attention sur ce qui est évident, ce qui est vrai. Bien sûr, il y a des racistes chez nous, comme partout ailleurs. Mais dans l'ensemble, c'est le pays le moins raciste de l'histoire du monde. Des millions d'Africains veulent venir s'y installer. Beaucoup l'ont déjà fait. Notre dernier président était noir. Racisme ? De quoi parlez-vous ? [...]
Si nous perdons, quiconque défiera le narratif officiel sera réduit au silence. A ce moment-là, la catégorie des discours de haine aura été élargie pour inclure tout ce qu'ils ne veulent pas entendre et sera criminalisée, considérée comme un délit fédéral. Vous verrez. S'ils peuvent démolir une statue de Lincoln parce qu'elle est raciste, ils peuvent abroger le Premier amendement. Vous ne voudriez pas vivre dans un pays comme ça, n’est-ce pas ?
Qui peut nous sauver de cela ? Pour l'instant, seuls les Républicains peuvent nous sauver de cela. Non pas parce qu'ils sont intrinsèquement vertueux, non pas parce qu'ils le veulent – ils ne le veulent pas – mais parce qu'ils sont le parti d'opposition dans la mesure où ils ont encore une opposition pour tout. Nous n'avons pas d'autre choix que de demander leur aide. Le Parti républicain est le seul centre-gauche de ce pays à la disposition des personnes dissidentes.
Peu importe pour qui vous avez voté la dernière fois. Il ne s'agit pas d'approuver la politique des uns ou des autres. Il s'agit de reconnaître qui détient le pouvoir et qui ne le détient pas. Et le Parti républicain est le seul centre de pouvoir disponible.
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23 juin 2020
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Souvenons-nous que Pol Pot et les Khmers rouges ont appelé leur campagne de terreur contre la civilisation "Année zéro", c'est-à-dire que la culture, le patrimoine, la religion et l'histoire devaient être entièrement détruits pour faire place à une avant-garde communiste et à la mise en œuvre d'une culture révolutionnaire.
Les destructions culturelles systématiques en cours nous indiquent que la dernière phase de la guerre culturelle menée contre le monde libre est à l’œuvre.
Ci-dessous, vidéos et extraits d'articles, illustrant les destructions méthodiques dans l'esprit du "reset" culturel et l'emprise de cette idéologie sur l'Occident.
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Les manifestants à proximité de la Maison Blanche, de plus en plus bruyants, ont défiguré une église historique, essayé d'abattre une statue et affronté la police.
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Des manifestants tentent d'établir une "zone autonome" à Washington DC
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Des manifestants vandalisent une statue devant la Maison Blanche
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Des manifestants tentent de mettre à terre une statue devant la Maison Blanche
[…] En fin de journée, des manifestants ont franchi le périmètre de sécurité renforcé autour de la Maison Blanche depuis le début de la vague de manifestations contre le racisme qui secoue le pays, et ont accroché de longues cordes à la statue du septième et controversé président américain pour tenter de la faire tomber, sans y parvenir, selon des images circulant sur les réseaux sociaux. Sur un côté de la statue, située sur Lafayette Square, le mot «assassin» («killer») a été écrit en lettres noires, a constatée une journaliste de l'AFP.
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Des manifestants affrontent la police devant la Maison Blanche
https://www.youtube.com/watch?v=FfpLpmyYhiI
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Approche diffusée dans nos médias, toujours sans une once de critique envers les barbares, tout en accusant systématiquement Trump :
Etats-Unis - Racisme: figures historiques sacrées visées une à une
Le vent de fronde contre les anciens esclavagistes menace même les personnages jugés «intouchables».
Le vent de fronde contre les monuments en l'honneur des figures esclavagistes aux Etats-Unis menace désormais jusqu'aux personnages historiques de la nation longtemps considérés comme intouchables.
Le mouvement de protestation après la mort de l'Américain noir George Floyd, asphyxié par un policier blanc fin mai, a rouvert le débat autour des monuments historiquement liés à l'esclavage, dont plusieurs ont été mis à terre ou vandalisés.
C'est «une bataille sur la narration de l'histoire américaine à travers des statues», analyse pour l'AFP Carolyn Gallaher, professeure à l'American University de Washington. «Dans le Sud, on a choisi de vénérer les confédérés, les manifestants disent «c'est fini», dit-elle.
En Virginie, où se sont installés les premiers colons anglais avant de devenir le coeur de l'Amérique esclavagiste, des manifestants réclament le déboulonnage de la statue du commandant en chef de l'armée sudiste, le général Robert Lee. La statue, dont le piédestal a été recouvert de graffitis antiracistes, trône depuis un siècle sur une place de Richmond, capitale des Etats confédérés lors de la guerre de Sécession (1861-1865).
A Washington, une statue en hommage au général sudiste Albert Pike a été mise à bas et dégradée vendredi soir. Dans le square devant la Maison Blanche, les manifestants ont tenté lundi de faire tomber la statue du controversé président américain Andrew Jackson à l'aide de longues cordes, avant d'être dispersés par la police avec du gaz lacrymogène. Et les personnages les plus emblématiques de l'histoire américaine ne sont plus à l'abri.
Une forme de vénération
Le troisième président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, est la cible de certains manifestants qui ont vandalisé plusieurs monuments le représentant.
Car s'il fut l'un des auteurs de la Déclaration d'indépendance, il a été le propriétaire de plus de 600 esclaves et estimait que les hommes noirs étaient inférieurs aux blancs, rappelle le site internet de son ancienne plantation devenu musée à Monticello, en Virginie.
«Beaucoup de ses statues devraient être mises à terre», a affirmé la semaine dernière dans Newsweek Shannon LaNier. C'est l'un des descendants de Sally Hemings, une esclave avec qui Thomas Jefferson a eu plusieurs enfants.
[…] La vue des statues «du maître de vos ancêtres esclaves, d'un meurtrier ou d'un suprémaciste blanc» est «une douleur au-delà de l'imaginable» pour beaucoup d'Afro-Américains, explique-t-il.
Même le père de la nation américaine et son premier président, George Washington, n'est pas intouchable, car il possédait plus d'une centaine d'esclaves dans sa plantation de Mount Vernon, au sud de la capitale fédérale qui porte son nom.
Au musée
Plus expéditive, la ville de New York va retirer une statue du 26e président, Theodore Roosevelt, placée à l'entrée du Musée américain d'histoire naturelle, en raison de ses opinions jugées colonialistes et racistes, une décision vivement critiquée par Donald Trump.
La statue en bronze montre «Teddy» Roosevelt assis sur un cheval et surplombant un homme noir et un Amérindien marchant à pied à ses côtés.
«Où est la limite: depuis Gandhi jusqu'à George Washington ?", a dénoncé lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany.
M. Trump, fervent défenseur des monuments confédérés, a dans le passé estimé que leur disparition reviendrait à «mettre en pièces» l'histoire et la culture américain
sources:
https://www.arte.tv/fr/afp/actualites/apres-les-sudistes-des-figures-historiques-de-lamerique-vacillent-de-leur-piedestal
https://www.20min.ch/fr/story/racisme-figures-historiques-sacrees-visees-une-a-une-786720539567
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Il y a trois semaines, à Washington, un autre affrontement, accompagné de vandalisme, était organisé par les Démocrates qui sont derrière les émeutiers.
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Des médias – qui n’en sont pas à une fake news près – avaient alors prétendu que Donald Trump s’était réfugié dans le bunker de la Maison Blanche :
Mort de George Floyd : Donald Trump réfugié dans un bunker
Aux Etats-Unis, des manifestants ont bravé le couvre-feu instauré à Washington dimanche 31 mai. La tension est telle que vendredi, Donald Trump a été placé temporairement en sécurité dans le bunker de la Maison Blanche. […]
1 juin 2020 - Après avoir été le théâtre d'importantes manifestations pacifiques ... À Washington, Donald Trump s'est barricadé dans la Maison Blanche. ... placé dans un bunker à cause des manifestations vendredi soir ...
En réalité, il s’agissait d’une simple inspection :
La crise, dans un pays déjà extrêmement divisé, prend une tournure de plus en plus politique. Le candidat démocrate à la présidentielle du 3 novembre, Joe Biden, a accusé mardi Donald Trump d'avoir "transformé ce pays en un champ de bataille miné par de vieilles rancunes et de nouvelles peurs".
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SolidaritéS.ch: [...] un collectif a lancé le 8 juin une pétition en ligne demandant aux autorités compétentes que la statue de David de Pury – 1709-1786, membre de l’aristocratie neuchâteloise devenu richissime grâce à la traite des noir·e·s – soit remplacée par une plaque commémorative « en hommage à toutes les personnes ayant subi et subissant encore aujourd’hui le racisme, et la suprématie blanche . [...]
[...] Continuer d’honorer David de Pury dans l’espace public, c’est accepter l’histoire écrite par les puissants. [...]
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traductions, résumés: Cenator
C’est pour cela que Trump ne bloque plus les Gafams ?!!
Merci pour cet excellent résumé qui nous permet de suivre le fil des événements et de vraiment comprendre ce qui se passe. Sans vous et les Observateurs nous serions dans l’obscurité totale.
Il ne faut pas venir nous dire qu’il n’y a pas de complot contre l’Etat ou la nation, même aux USA. L’Etat profond illégitime se croit tout permis parce qu’il a de l’argent. Dominer par la richesse ne donne pas de garantie que ces gens sont honorables, honnêtes et recevables. Ils font croire qu’ils sont philanthropes en défendant les minorités. Mais ils utilisent ces minorités comme armée anti-gouvernementale ou anti-nationale et attisent les haines. C’est donc une fausse philanthropie car elle est intéressée et qu’elle manipule les gens pour une idéologie messianique et égoïste. C’était pareil à la révolution française et à la révolution russe de 1917 où la population a été manipulée par les comploteurs pour installer le communisme de triste mémoire. Il serait temps que l’on s’intéresse de plus près à ces gens plutôt que de focaliser l’information sur les minorités qu’ils manipulent.