Cenator : Cette vidéo date de juillet 2016. Sur CNN – une chaîne TV de propagande gauchiste, comme notre RTS – le journaliste Lemon cherche à forcer le shérif Clarke à dire du bien de Black Lives Matter. Le ton monte, la vérité saute à la figure du journaliste, qui coupe l’interview.
******
Lors d’une interview qui s’est avérée houleuse dès le début, le shérif du comté de Milwaukee, David Clarke, a déclaré au journaliste de la CNN, Don Lemon, qu’il avait prédit la récente fusillade de Baton Rouge, en Louisiane, qui a tué trois policiers et blessé trois autres personnes.
«J’observe ça depuis deux ans. Je l’avais prédit», a déclaré Clarke. «Cette rhétorique anti-police qui balaie le pays a fait apparaître des choses haineuses à l’intérieur des gens, qui ressortent maintenant contre le policier américain.»
Clarke a accusé le mouvement Black Lives Matter d’inspirer des crimes violents contre la force publique, qualifiant le groupe de «pourvoyeurs de haine».
Lemon a fait pression sur Clarke pour obtenir des précisions à ce sujet, mais le shérif n’en a pas donné.
Lemon commence son interview en disant que les forces de l’ordre en Louisiane ont parlé de ce meurtre de policiers à Baton Rouge. «Leur message, c’est la paix et l’unité dans le pays. Quel est votre message ?»
«Vous ne croyez pas à ça une minute, n’est-ce pas ?» répond Clarke.
«C’est ce qu’ils m’ont dit», répond Lemon. «Oui, je les crois.»
«Y a-t-il des manifestations contre sur la mort des flics à Bâton Rouge ?» demande Clarke.
«Pas que je sache», dit Lemon.
«Y a-t-il des émeutes ou des protestations au sujet des policiers [tués] à Dallas, Texas ?» poursuit Clarke.
«Qu’est-ce que vous demandez ?» dit Lemon.
Quand Lemon, le journaliste, fait pression sur Clarke, le shérif, pour qu’il réponde au sujet des meurtres de policiers, le shérif dit: «Mon message a été clair dès le premier jour, il y a deux ans. Le sentiment anti-flics de cette idéologie haineuse appelée «Black Lives Matter» a alimenté cette rage contre le policier américain. Je l’avais prédit il y a deux ans.»
Après quelques échanges, Lemon dit : «Shérif, s’il vous plaît. Restons calmes. Je comprends, et, écoutez...»
Clarke riposte: «J’ai trois flics morts cette semaine et cinq la semaine dernière, et vous voudriez que je me calme ?»
Plus tard dans l’interview, Lemon et Clarke s’affrontent sur la question de savoir si les chiffres montrent que la police est plus agressive envers les hommes noirs qu’envers les hommes blancs.
«Il y a des chiffres en ce sens», dit Lemon.
«Il n’y a pas de chiffres», dit Clarke.
«Le Président [Obama] en a parlé», dit Lemon.
«Le Président a menti à ce sujet», dit Clarke.
Clarke, qui était un des orateurs à la Convention nationale républicaine la veille au soir, demande à Lemon s’il condamne les groupes qui critiquent la police.
«En tant que journaliste, je n’ai pas à condamner quiconque», répond Lemon.
«Eh bien, moi oui», affirme Clarke.
Lemon ajoute, «pour information», qu’il condamne toute violence.
Vers la fin de l’interview, Clarke affirme que Lemon refuse de répondre à ses arguments.
«La raison pour laquelle je n’ai pas de réponse, c’est que nous avons deux conversations différentes», dit Lemon. «Je pose les questions, et vous répondez en posant des questions sur un autre sujet qui n’est pas celui dont nous discutons. Ce n’est pas une conversation.»
Lemon conclut l’entretien : «Shérif, merci d’être venu.»
Clarke poursuit sa réflexion au sujet de Black Lives Matter, en disant : «Ils enseignent la bassesse et le vitriol au nom de la vertu.»
Cette interview très animée a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.
Source : Sheriff David Clarke says ‘rage against officers’ fueled by ‘hateful ideology called Black Lives Matter’ – CNN
Traduction Cenator
Et vous, qu'en pensez vous ?