La jeunesse est une maladie dont on guérit chaque jour.
Le patron d'Economiesuisse n'a pas le moral. Heinz Karrer fait savoir aujourd'hui qu'une "vague de faillites énorme" pourrait survenir, provoquant une hausse du chômage atteignant un taux jamais vu depuis la 2ème Guerre mondiale.
Point n'était besoin d'être grand clerc pour imaginer que notre économie allait être durement frappée par le Covid19 mais lorsque c'est le patron des grands patrons suisses qui le dit, cela prend une certaine ampleur. Que l'on ne s'y trompe pas, Heinz Karrer n'a pas été victime d'une crise de franchise, il signale la chose afin que le Conseil fédéral maintienne voire prenne de nouvelles mesures afin de favoriser la place économique suisse. C'est son rôle.
On le comprendra moins cependant lorsque son organisation mènera la campagne contre l'initiative UDC de limitation visant à reprendre le contrôle de la migration. Economiesuisse se tient prête à engager temps et argent pour pouvoir continuer à recruter une main d'œuvre bon marché au sein de l'Union européenne. Comme la vague de faillites et de chômage est générale, les salariés désœuvrés seront nombreux, prêts à venir travailler chez nous. Il sera facile de licencier les travailleurs d'un certain âge au motif de la crise pour ensuite engager de jeunes ouvriers européens moins chers.
En clair, Economiesuisse compte sur la Confédération pour pouvoir œuvrer dans de bonnes conditions tout en continuant à recruter à l'étranger. Le Conseil fédéral a déjà répondu favorablement par la voix de Karin Keller-Sutter.
Le 27 septembre prochain, nous aurons l'occasion de mettre un terme à cette façon de faire et de rendre un avenir aux salariés domiciliés en Suisse, ceux dont on se débarrasse dès lors qu'ils avancent en âge. Comme le dit le titre de ce billet, la jeunesse est une maladie dont on guérit chaque jour. Nous finirons toutes et tous par avoir plus de 50 ans, le seuil de remplacement.
Yvan Perrin 29.05.2020
Les patrons n’engagent que des 25-34 ans pour les virer à 44+
Cela restera ainsi tant que les “bénéfices de mutation” du 2ème pilier seront légaux.
Les chômeurs n’ont aucune chance d’être engagés, car les patrons veulent absolument faire d’une pierre 2 coups: affaiblir la concurrence…
Sa date pas d’aujourd’hui: en 1990, quand j’ai eu mon CFC de carreleur, personne n’engageait de suisses, sur les chantiers la majorité des ouvriers étaient turc, portugais, français…
j’ai eu des excuses de la part du patronat “Franc fort” “coute trop cher” ” je n’engage que des étrangers” et j’en passe des vertes et des pas mûrs,Je me sentais étranger quand je bossais (rarement) du coup me suis retrouvé au chômage longue durée, et face au tracasseries administratives, mon mal de dos chronique, mon inaptitude a suivre une vie professionnelle, me suis vite retrouvé sur le bord de la route! Maintenant je suis a l’AI et me la coule douce au frais de ces étrangers qui nous VOLENT NOS EMPLOIS!
Incapable d’argumenter, le troll microcéphale s’exprime par des coups bas dans un texte maladroit. Sa diarrhée épistolaire généralement truffée de fautes d’orthographe signe son orientation politique. Des comme lui, on en étrangle un tous les matins. Alors ignorez son fiel et continuez d’écrire pour ceux qui vous apprécient, Yvan.
Tête du client d’abord; analyses politiques ensuite!
@ anatole valent… ton commentaire résume ton intellect, si je peux nommé ainsi ce qui te sert de pseudo cerveau. Tu es la représentation parfaite de l’imbécilité humaine qui prévaut actuellement, tu es incontestablement dans ce moule bien fermé d’une gauche inintelligible, sans idéal, moue et prête à se faire prendre comme une vieille catin en mal d’existence…. en quelques mots, quelqu’un qui sert à rien….et qui pour le bien du climat, essayes de ne plus exister.
Malheureusement le mouton suisse peureux votera pour son égorgement. C’est que le Suisse est un poil fier, il n’admet pas qu’il fait partie des prolos, du bétail. N’étant pas employé mais petit patron, je n’en ai cure: un mouton docile tendant sa gorge mérite boucherie. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Et visiblement il y a encore une immense marge avant la déshydratation du troupeau.
Notre économie va mal ! C’est un fait.
Cela provient de décisions ou de NON décisions ou encore des décisions tardives ou de décisions prises par d’autres pays européens !
La crise du virus chinois démontre l’ INCAPACITÉ du Conseil Fédéral à anticiper une crise annoncée !
– Pas de fermeture des frontières (par ex: c’est l’Autriche qui à fermé sa frontière avec la Suisse)
– Contrôle aux frontières réel (on ne laisse pas passer 35 caravanes de Gitans …)
– Pas de tests de dépistage à grande échelle
– Pas de mise en quarantaine des voyageurs arrivant dans nos aéroports.
– Pas de fermeture des aéroports surtout en provenance de Chine … !!
– Pas de mesures telles que le port du masque obligatoires (il n’y en avait pas …) ou le gel alcoolique pour se désinfecter les mains.
– etc …
Par contre une fois la pandémie déclarée, ce sont de bons pompiers !!
Concernant Mme KKS :
https://lesobservateurs.ch/2019/02/20/loi-restrictive-sur-les-armes-karin-keller-sutterministre-en-charge-invitee-de-la-rts-ment-moins-bien-que-micheline-calmy-rey/
“La jeunesse est une maladie dont on guérit chaque jour.”
Ah non, non, il ceux qui n’en guérissent jamais, se jettent dans l’extrémisme politique et boivent à l’excès (Et pas que de l’eau). Très souvent à cause du refoulement subi.
Allez, Yvan….. Prends-en conscience !!!
Il n’y a pas que les travailleurs d’un certain âge qui sont écartés au profit de jeunes européens moins chers !
A Genève par exemple, malgré que des milliers d’emplois soient créés chaque année, les jeunes résidents, même très bien formés, ont de plus en plus de peine à entrer dans le monde du travail, étant aussi désavantagés par rapport à des jeunes Français pouvant se permettre d’être payés moins chers ayant des charges moins élevées.
Au fait, ce Monsieur Heinz Karrer, il a 61 ans sauf erreur, ne pourrait-on pas le remplacer par exemple par un Allemand plus jeune et moins cher ?
Et si tout était moins cher en Suisse, les Suisses pourraient se permettre d’avoir un salaire plus bas, ils vivraient tout aussi bien…. qui est responsable pour ces prix élevés ? Le beurre et l’argent du beurre……
Bon, quand tous les Suisses de 18 à 35 ans et de 50 à 65 ans seront au chômage, les petits génies qui dirigent la manoeuvre vont peut-être se réveiller.