2 mai 2020 - par Louise Guersan
Tous plus nuls les uns que les autres, nos Présidents. Tous incapables de garder français les fleurons de nos industries. Mais ils servent à quoi, bon sang de bon sang !!
J’ai été alertée par mon ami Patrice sur un fait que j’estime grave : c’est à l’étranger que l’on confie la tâche d’armer nos troupes. Par un communiqué de presse de janvier 2020, Florence Parly annonçait le renouvellement de près de 75 000 pistolets semi-automatiques. Et qui allait les produire ? Les Français ? Que nenni ! Les Autrichiens. La société autrichienne Glock alliée aux sociétés tchèque Sellier et Bellot pour les munitions, et américaine UTM pour les kits d’entraînement. Merci pour les emplois en France, Messieurs-dames du gouvernement. Merci pour nos travailleurs. Déjà ces armes de guerre employées contre des civils non armés que sont les lanceurs LBD provenaient, elles aussi, de l’étranger.
Mais ils n’ont fait que cela, démanteler notre tissu industriel ! Allez, et sans que cela soit exhaustif car j’en ai oublié des quantités, voyons les catastrophes Présidence par Présidence.
PRÉSIDENCE MITTERRAND :
C’est Petit Navire qui fout le camp en 1990, happée comme un petit poisson par le géant thaïlandais de la conserve Thaï Union. L’une des conserveries est encore à Douarnenez. Pourvu qu’elle y reste.
PRÉSIDENCE CHIRAC :
Bye bye Vico, le roi de la pomme de terre, né en Picardie. Monsieur Patate est devenu allemand puisque racheté en 1998 par Intersnack, numéro 2 des chips et biscuits en Europe. Bon, Vico est encore produit en France, c’est toujours ça. Mais pour combien de temps ?
Bye bye aussi Maille, notre chère moutarde, et nos vinaigres. La marque qui continue à être produite près de Dijon a été rachetée en 1999 par le géant anglo-hollandais Unilever, auquel appartiennent également les marques Planta Fi, Amora, Alsa, Maïzena.
Continuons : Saupiquet, du nom de son inventeur, est devenue italienne en 2000, rachetée par le groupe Bolton qui possède aussi les marques Rogé Cavaillès, Sanogyl, UHU. Bon, l’Italie, c’est des amis, n’est-ce pas ?
Allez Chichi, voyons la suite. En 2003 Pechiney, le premier groupe industriel privé de France, spécialisé dans l’aluminium, passe sous le contrôle du canadien Alcan qui avait lancé une OPA hostile de 4 milliards d’euros. Lequel Alcan passe à son tour sous contrôle du géant minier anglo-australien Rio Tinto. Tout cela pour se débarrasser d’un concurrent gênant. Car Alcatel est démantelé et ses milliers de travailleurs balayés. Qu’a fait Chirac pour sauver un fleuron de notre économie ? Rien. Il aurait pu nationaliser pour garder les emplois. Il préférait aller manger de la tête de veau au salon de l’Agriculture en prétendant s’intéresser à nos entreprises.
Mais ce n’est pas tout. En 2006, Arcelor, autre fleuron de notre économie, européen celui-ci, est absorbé par l’indien Mittal après une autre OPA hostile. Avec comme terrible résultat la fermeture de l’aciérie de Gandrange en Moselle en 2009, sous le Président suivant. Bravo messieurs !
Et en 2006 également les Chantiers de l’Atlantique, reste de ce qui fut une gloire de la France, basés à Saint-Nazaire, passent sous le contrôle du norvégien Aker Yards par Alstom, puis sous celui du Sud-Coréen STX Shipbuilding en août 2008. Ce sera un échec cuisant.
PRÉSIDENCE SARKOZY :
Ah la bière française ! La Kronenbourg ! Mais la Kronenbourg n’est plus française depuis son rachat en 2008 par le Danois Carlsberg, propriétaire également de la Tourtel. Bon, c’est moins grave que pour Pechiney et Arcelor, on continue de la produire à Obernai dans le Bas-Rhin.
Allez, c’est au tour de Bénédicta, presque centenaire, de passer la même année dans les griffes de Heinz, le géant américain des sauces et du ketchup.
Et pour faire bonne mesure, toujours durant cette terrible année 2008, les investisseurs chinois se jettent tels des vautours et pour des années sur les vignobles de France. La chanteuse chinoise milliardaire Vicki Zhao Wei s’est offert Saint-Émilion en 2011, le château Monlot, et le château Patarabet. Depuis 2008, au moins 75 propriétés ont été rachetées par les Chinois. Une seule consolation : ils ne peuvent pas ramener en Chine les châteaux eux-mêmes et surtout les terres.
PRÉSIDENCE HOLLANDE :
En 2012 le site de Florange est menacé. Mais Hollande ne le sauvera pas par la nationalisation, et les deux haut-fourneaux ferment l’année suivante.
Encore en 2012 Gefco, l’ancienne filiale logistique de PSA, est rachetée par RZD, les chemins de fer russes, et perd une bonne partie de ses emplois.
En 2013 c’est Cochonou qui s’y colle. Racheté en 2013 par le géant mondial chinois WH Gropup, il passe en 2015 sous la bannière du groupe mexicain Sigma Alimentos qui détient aussi les marques. Aoste et Justin Bridou. Ben oui, le Justin Bridou, avec son béret, il n’est pas français du tout. Il faut maintenant l’imaginer avec un sombrero ou un chapeau de cow boy. Il y a d’ailleurs souvent dans le domaine de la charcuterie, mais pas seulement, un abus des appellations « produits de terroir » ou « made in France ». Les questions sont posées : d’où vient la viande qui compose les saucissons ? Quelles sont les conditions d’hygiène ? Un peu d’informations seraient les bienvenues.
2013 : si Teisseire continue de produire tous ses sirops dans son usine historique de Crolles en Isère, la marque est rachetée par le groupe britannique Britvic.
En 2014 ce fleuron qu’est Alstom, le spécialiste du transport ferroviaire et des systèmes de production d’énergie, passe aux mains de General Electric, mais avec des conditions particulières, dont un droit de regard de l’État.
En 2014 encore, la Seita qui fabriquait les cigarettes « Gauloise » a fermé les sites de Riom et Fleury-les-Aubrais, mettant ainsi près de 500 personnes au chômage, pour faire produire à l’étranger, en Tchécoslovaquie me semble-t-il.
En 2015 le Français Alcatel et l’Américain Lucent Technologies fusionnent avec des suppressions de postes et des cessions de filiales pour finalement être absorbés par le Finlandais Nokia, qui supprime également des postes.
La même année, Lafarge fusionne avec le Suisse Holcim. Rien d’autre à signaler là-dessus.
EN 2016 – Mais alors là, mes amis, vous allez ressentir la haine. On vous a déjà raconté comment l’usine française très performante qui fabriquait à Plaintel les masques chirurgicaux avait été rachetée par Honeywell en 2010 et démantelée en 2013 : https://ripostelaique.com/ces-criminels-ont-foutu-en-lair-lusine-a-masques-de-plaintel.html, nous privant de ce qui aurait été un grand secours par les temps qui courent. Il n’y aurait pas eu besoin d’attendre le 5 mai pour trouver – ou pas – les masques qui nous font tant défaut.
Eh bien sachez qu’en 2016, le Monsieur de l’Élysée qui rejoignait secrètement sa dulcinée à moto a laissé s’accomplir un autre crime : le laboratoire français Anios, sis à Lille et leader en France et en Europe du marché de la désinfection, en particulier dans la santé (hôpitaux et cliniques, fabriquant aussi des gels de désinfection, a été racheté par l’Américain Ecolab. Le géant industriel américain de l’hygiène industrielle. Qu’a fait Hollande pour s’y opposer ? Rien. C’était plus important d’aller conter fleurette à Julie.
PRÉSIDENCE MACRON :
En 2017 c’est Lu Utile qui passe à la casserole, c’est-à-dire qu’il est racheté par le groupe américain Kraft Foods/Mondelez également propriétaire de Prince, Milka, Tuc et Mikado.
En 2019 Macron privatise l’aéroport de Toulouse-Blagnac, payé par les contribuables français qui sont alors volés, afin d’en revendre une partie aux Chinois…
Quant à Ducros, j’ai oublié depuis quand il se décarcasse pour le leader américain mondial des épices, Mc Cormick, qui possède aussi Vahiné. Citons aussi en vrac le Club Med et les transports Norbert Dentressangle, ce dernier devenu américain.
Alors ils peuvent y aller, à la présidence et au gouvernement, avec leurs discours lénifiants et leurs promesses d’aide aux entreprises. ILS N’EN PENSENT PAS UN MOT. Installés par l’étranger au pouvoir pour y accomplir une seule et unique tâche, instaurer le village-monde dont personne ne veut, ils essaient d’endormir par leurs discours la colère populaire.
Et peut-être tremblent-ils, tout en s’accrochant à leurs prérogatives, car ils savent – les syndicats de police et les analystes de la Défense l’ont dit, écrit et répété, que la sortie de crise, peut-être entre les deux vagues de Corona si ce qui est annoncé se vérifie, sera terrible.
S’ils veulent vraiment relancer l’économie, il n’y a aujourd’hui qu’un moyen : cesser de pressurer le peuple à coups d’impôts et de taxes. Comment voulez-vous relancer la consommation, qui seule pourrait booster la production et être favorable aux entreprises, en étouffant fiscalement toutes les générations de ce pays ? La solution : baisser les impôts, de beaucoup et non de quelques euros, et calmer l’Urssaf qui est responsable de la fermeture de 80 % des nouvelles entreprises et dont l’agressivité et la folie, je dis bien la folie, favorisent le travail non déclaré. Mais ils sont trop bêtes, trop imbus d’eux-mêmes, trop têtus pour y consentir. Ils refusent de voir que ce qu’ils refusent au peuple, le peuple le prendra lui-même. Quelle tristesse d’être gouvernés par des borgnes et des sourds !
Louise Guersan
source: https://ripostelaique.com/disparitions-de-nos-fleurons-industriels-et-cela-continue.html
On pourrait dire la même chose de certains groupes français vis-à-vis d’entreprises suisses.
Le groupe Hersant qui prend le contrôle de journaux romands (Le Nouvelliste, La Côte, etc.), le groupe Lagardère qui a eu détenu la librairie vaudoise Payot, la française FNAC qui casse ses prix sur sol helvétique pour prendre des part de marché en Romandie, Darty (le contrat de confiance) et Conforama qui tirent les prix vers le bas, Decathlon qui rachète Athleticum, le Français Saint-Gobain qui mène une lutte acharnée de trois ans pour s’emparer du suisse Sika, , fusion de Solétanche Bachy et de SIF-Groutbor, fortes activités en Suisse de Vinci Energie et de Bouygues Energies & Services, etc. Et cela n’est rien comparaison de la mainmise de la France sur ses anciennes colonies africaines par l’entremise du très controversé franc CFA (Françafrique).
C’est l’arroseur arrosé.
Depuis l’arrivé de Mitterrand au pouvoir tout les politiques a la tête de l’état sans exceptions n’ont eu de cesse que de vendre a tour de bras tout les fleurons de notre industrie pour ce procurer de quoi mener des politiques allant a l’encontre de l’intérêt de la population française . Au lieu de faire voté des lois interdisant la prise de contrôle des sociétés française par des intérêts financiers étranger , ils ont tous fait l’inverse ; de ce faite les spéculateurs ont pu librement faire mains basse sur les savoirs faire et démantelé par la suite les entreprises , mettant de ce faite les travailleurs sur le carreau , les syndicats au lieu de faire pression sur les politiques (toutes idées politiques confondu) afin que ces derniers vote des lois protégeant l’outil de travail au lieu de voter encore plus de prélèvement , plus d’interdiction sur la population française ; on préférer faire quelques gréves devant les usines , accélérant de ce faite le démantèlement des dites usines. L’état français a baisser sont froc devant une Europe mondialiste mise en place par les Américains (voir le livre de Devillier a ce sujet) .
En parallèle et ce depuis 1968 , idéologie socialo-communisme a pris le pouvoir dans l’éducation et la presse , de ce faite le formatage des idées qui en résulte a permis de dissoudre l’identité de la pensée française qui était une référence avant , dans une bouillie nauséabonde ou le citoyen devenue “aveugle et sourd” suis tel un mouton (merci mon générale) les ordres venant d’une caste de parvenue imbu de leur suffisance , qu’ils soient politique ou syndical.
Les résistances qu’elles soient politiques , de pensées, syndical a ce démantèlement sont tout de suite attaqué de toutes part pour leur faire rendre vie le plus vite possible, afin d’éviter une contagion qui pourrait remettre en cause la politique actuel de disparition du peuple français en tant que telle.