Si l'objectif est de faire tout ce qui est possible pour contenir l'infection par le coronavirus, alors les masques doivent être utilisés. Et de fait, les professionnels qui sont en contact avec le public (non seulement les professionnels de la santé, mais également les caissiers, les pharmaciens, les policiers, etc.) les portent. Certaines personnes ne les portent pas. Non pas parce qu'ils ne le veulent pas, mais parce qu'ils n'y sont pas autorisés. Ces individus sont les gardes-frontière.
La préoccupation
"Nos supérieurs nous empêchent de porter le masque", déclare un garde au Mattino, "certains collègues l'ont porté au travail et ils le leur ont fait enlever. Les protestations des syndicats ne sont pas entendues. Je suis très inquiet. Tant pour moi que pour ma famille, conscients que pendant la journée je suis en contact avec des personnes arrivant de Lombardie, et nous savons ce qu'il en est sur le front du coronavirus. Je porte donc le masque à la maison pour la sécurité de ma femme et de mes enfants. Je sais que le port du masque n'est pas une garantie de rester en bonne santé ou d'infecter quelqu'un. Mais cela sert clairement à réduire le risque, et je me demande donc pourquoi ne pas nous permettre de nous protéger et de protéger les autres.
Problèmes au travail et à l'extérieur
Actuellement, les personnes qui travaillent en contact avec le public sont plus stressées en raison du danger de contagion. "Nous interdire de porter des masques - poursuit notre interlocuteur -détériore le climat de travail, et de nombreux collègues ont également des problèmes avec leur famille. Mais même les usagers sont surpris que nous ne portions pas de masque, nous avons reçu plusieurs plaintes à ce sujet. Et je me souviens qu'à Stabio, au poste de garde-frontières, il y a eu plusieurs cas confirmés de covid-19".
Ce qui a énervé notre interlocuteur, le fait que tous les autres organes de contrôle ont la possibilité de porter le masque. "Les policiers le portent, même lors des patrouilles en voiture." Déjà, parce que cela représente un problème supplémentaire : "Il y a deux personnes dans la voiture, et la distance sociale n'est certainement pas respectée. Il est clair que dans ces conditions, la propagation du virus est garantie".
[...]
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Nos remerciements à Victoria Valentini
http://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/militaires-et-helicopteres-mobilises-pour-surveiller-les-frontieres-suisses-?id=11214313
Le prétexte avancé par l’OFSP est un pur mensonge afin de dissimuler l’échec et le crime commit par le gouvernement qui n’a pas su prévoir et se préparer à temps ! Si les masques ne sont pas autorisés c’est simplement qu’il n’y en a pas. Il suffit de lire quelquess articles concernant la charge virale pour se rendre compte que le port systématique du masque pour tout le monde est nécessaire !!
Pas seulement en temps que médecin mais en temps que simple observateur je ne comprends pas cette interdiction. Malgré la catastrophe qui menace notre Patrie, nos autorités prennent-elles le risque d’augmenter les cas infectés pour que plus de Suisses développent plus rapidement une immunité et que cette pandémie se termine plus vite ?
Une fois la preuve faite que nos élus et nos autorités ont bien trop tardé pour nous défendre contre ce nouveau coronavirus chinois, elles auraient du nommer un général afin que les mesures soient prises avec rapidité, efficacité, logique, discipline et contrôle, ce qui ne me semble pas le cas vu le nombre de nouveaux cas journaliers en Suisse et vu ce que disent nos enfants. On ne peut pas gagner une guerre sans faire des sacrifices surtout si nos élus ont fait la grave erreur d’endetter notre pays, de vendre notre or, de trop diminuer notre armée et son budget et de ne pas avoir maintenu les stocks que nous avions pendant la guerre froide.
Mon épouse également médecin retraité, et moi-même sommes bloqués au Panama un pays dit en voie de développement plus grand que la Suisse mais avec la moitié moins d’habitants, Suite aux mesures prises il y a ces derniers jours il y a + ou -100 nouveaux cas par jour.
C’est intéressant, ici, d’observer comment les Panamiens se sont disciplinés. Tout est fermé, écoles, restaurants, magasins, sauf les pharmacies, les magasins d’alimentation, des banques, des dépanneurs pour voitures, des distributeurs d’essence et des cuisines de restaurants qui livrent à domicile de la fast food dont d’excellents sushis. Tout le monde doit rester le dimanche confiné à la maison ! De plus il y a couvre feu de 17h à 5 h du matin. Les retraités ne peuvent sortir faire des courses qu’entre 11 h et 13 h, cela seulement si il ne peuvent pas les faire faire par des jeunes. Tous les autres peuvent sortir faire leurs courses, seules si possible et surtout pas avec des enfants, entre 7 h et 11 et 12 et 17. Les autres femmes peuvent le faire seulement le lundi, mercredi et vendredi. Les autres hommes seulement le mardi, le jeudi et le samedi. Chacun ne dispose d’une heure à laquelle s’ajoute la durée des trajets depuis le domicile. Cette heure est déterminée par le dernier chiffre du numéro de la carte d’identité de la personne. Si vous avez le chiffre 1, vous pouvez sortir entre 7h et 8 h, etc… A l’entrée du supermarché, un agent de sécurité met les clients du supermarché en file avec respect de la distance sociale entre eux et contrôle la carte d’identité. La police est très présente partout, contrôle bien, mets de fortes amendes incarcère et arrête les indisciplinés et arrête aussi beaucoup d’immigrants illégaux. Tous les policiers portent des masques (pas de ceux a 16 USD!), les chargent régulièrement (!) et gardent leur distance.
La Ministre de la santé a démontré, chiffres à l’appui hier à la TV, que les communes où il y avait le plus de cas infectés étaient justement celles où la police arrêtait le plus de personnes indisciplinées ! Le message a été bien reçu et compris.
Un grand hôpital modulaire avec des soins intensifs, réservé aux patients atteints de Coronavirus SARS-2 va être inauguré dans quelques jours. La construction aura duré 30 jours.
Il y a très très peu de circulation et bien moins de pollution ici en ville.
Nous espérons que la population sera récompensée de ses efforts, que le pays n’entre pas en catastrophe et que la courbe des cas ne grimpe pas plus mais diminue. L’OMS a été impressionnée et veut faire une étude du cas Panama.