Coronavirus. Genève internationale. Les inconséquences du gouvernement genevois.
C’est dans la tempête que se juge l’homme dit le proverbe. Avec l’épidémie les inconséquences gouvernementales sont désormais visibles par tout un chacun.
Faut-il rappeler que Genève et la Suisse sont les hôtes du deuxième siège de l’ONU et qu’à ce titre elles sont responsables de la sécurité de la communauté internationale qui y vit et y travaille. On aurait donc pu s’attendre à ce que la protection de cette communauté soit une priorité, mais ça c’était sans doute trop demander.
Genève se trouve à moins de 200 km de la Lombardie, foyer central et primaire de l’épidémie en Europe, le foyer originaire à Wuhan a suspendu dès le 23 janvier la libre circulation de ses habitants pour juguler l’épidémie, les Autrichiens ont fermé leur frontière avec l’Italie, les USA interdisent les avions en provenance de l’Espace Schengen, mais le Conseil d’Etat genevois et le Conseil fédéral ne voient, au moment d’écrire ces lignes, plus d’un mois et demi après les restrictions de voyage à Wuhan, toujours aucune raison de restreindre les passages à nos frontières. Cela donne une idée de l’approche qu’ils font du problème.
Toute approche des problèmes de l’existence procède dit-on d’une Weltanschauung (d’une vision de la vie); on en mesure ici le triste niveau. Une connaissance théorique limitée, une intuition proche du néant.
La démocratie directe de notre pays est le bien politique le plus précieux que nous possédions, mais en ce qui concerne la démocratie de milice, qui amène dans nos gouvernements des personnes qui n’y accèdent que par le jeu des intérêts particuliers et des compromis, il y a des jours où j’ai de plus en plus de doute.
A Genève pendant que le Conseil d’Etat s’active pour défendre les bilatérales, que le principal quotidien de la ville s’inquiète de manière prosélyte des effets que l’épidémie aura sur les finances des milieux alternatifs et culturels (ça donne une idée), cela fait plus d’un mois et demi qu’une pandémie se répand autour du monde et décime des milliers de personnes.
On verra bien ce qui en sortira. Quelles seront les conséquences de cet attentisme gouvernemental des pro-européens au pouvoir qui ont élevé la libre circulation européenne au rang de dogme indéboulonnable.
Mais on imagine aussi déjà les titres de la presse en 2025 : Devant l'inactivité coupable du gouvernement genevois et du gouvernement de la Suisse lors de l'épidémie de coronavirus de 2020 qui a spécialement touché le personnel des organisations internationales, l'ONU décide de quitter Genève et la Suisse. Elle accuse Genève d’avoir privilégié ses relations européennes au détriment de ses responsabilités envers la communauté internationale. C’est plus de 6 milliards par année qui vont manquer à Genève et à la Suisse.
Piccand Michel, 13.03.2020
Crédit photo : Entrée des Nations-Unies, Genève. Gfuerst.
C’est de la politique-fiction :
”Mais on imagine aussi déjà les titres de la presse en 2025 : Devant l’inactivité coupable du gouvernement genevois et du gouvernement de la Suisse …”
Vu que nos gouvernements fédéraux et cantonaux n’arrivent PAS à anticiper sur une courte période (2 semaines à 2 mois), je vois mal ce qui pourrait arriver dans 5 ans …
La fermeture temporaire des frontières et les mesures prises hier (13 mars) auraient du être prises il y a 2 mois (janvier 2020) au moment où le gouvernement chinois a fait officiellement part de l’épidémie sur son territoire (22 janvier).
Plus de trafic aérien, plus de cinéma, plus de théâtre, plus de foot, etc … et surtout faire des stock de masques de protection et de gel alcoolique qui font défaut actuellement …
Gouverner c’est prévoir; ils n’ont RIEN prévu !
Aux prochaines élections il faudra s’en souvenir ! Mais le MAL aura été fait !
Pourquoi la Confédération suisse continue-elle à se prostituer envers l’ONU et ses agences, qui poussent au multiculturalisme, à l’invasion migratoire de l’Occident et qui travaillent à la destruction des États-nations ? Pour 6 milliards ? Même pour 50 milliards par année, cela ne vaudrait à mon avis pas la peine de continuer à se faire les complices de ce massacre à petit feu de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne. La Suisse et ses cantons existaient bien avant la création de cette mafia mondialiste.
Pour compenser leur départ, on donnera 6 milliards de moins par année pour le panier percé de l’aide au développement et l’UE (milliards de cohésion, etc.). Cela libérera également des milliers de logements.