Note à l'intention de LesObservateurs.ch de la part de Dominique Schwander :
Pourquoi, après plus d’une génération, les Européens et leurs élus ne veulent-ils toujours pas comprendre que le plus pénible et le plus dangereux pour nos pays ce ne sont pas tant les attaques terroristes meurtrières, mais les attaques à l’interne contre nos démocraties telles que conçues en Occident, nos valeurs et nos vertus?
Ce texte comprend quatre parties:
Les Frères musulmans, de la fondation de leur Confrérie à leur djihad moderniste dans le cyberespace
Les partenaires des Ikhwans et leurs adversaires
La Suisse souillée et déshonorée par la dynastie des Ikhwans Ramadan
Financement des Ikhwans
Dominique Schwander
Attaques musulmanes à l’interne
« Une attaque terroriste contre un pays
est une attaque contre l'humanité tout entière. »
Kofi Annan
« Celui qui manque de prévoyance et sous-estime son ennemi
sera certainement pris par lui. »
Sun Tzu ( 544-596 ).
L’art de la guerre.
Ce qui est le plus pénible et le plus dangereux pour une démocratie occidentale ce ne sont pas tant les attaques terroristes meurtrières provenant de musulmans de l’extérieur, mais les attaques contre la démocratie telle que conçue en Occident, nos valeurs et nos vertus, attaques venant de musulmans de l’intérieur, donc de musulmans que nous avons accueillis à tort, musulmans qui devraient être condamnés pour ces attaques et expulsés; même si notre droit helvétique est inadapté, puisqu’un permis de séjour, en particulier le permis C, ne peut pas, actuellement encore, être retiré à un résident qu’à des conditions absurdes et très restrictives dont la non-assimilation ne fait pas partie! N’est-ce pas aberrant? Une autre semblable sottise de juges étrangers est que les mesures légales d’expulsion ou d’interdiction d’imams radicalisés fréro-salafistes constitueraient une ingérence intolérable donc illégale dans le discours « religieux » de l’islam-idéologie. Ne faudrait-il pas retirer les permis de séjour et la nationalité pour délinquance et criminalité, défaut manifeste d’assimilation et absence de loyauté d’étrangers et même de nationaux qui se comportent comme les nationaux d’une autre nation que la Suisse ou même comme des soldats traîtres à notre patrie? D’autant plus que, dans les pays musulmans de telles conditions d’expulsion sont alors très larges et réalistes. Réciprocité. Réciprocité. Réciprocité.
De plus, tout cela est illogique et irresponsable puisque dans les pays de l’Europe de l’Ouest, aux Etats-Unis et en Russie, les Services de renseignements considèrent le radicalisme musulman intérieur comme le danger intérieur majeur. Selon ces services de renseignement, les musulmans seraient pour 15 à 25% de fervents radicalisés; ce qui ferait que 15 à 25% des 1’661 milliard de musulmans du monde, soit 250 millions à plus de 400 millions seraient des musulmans radicalisés. Les possibilités de financement et de recrutement de DAECH et autres mouvements des soldats de Allah sont donc gigantesques, infinies et surtout ces soldats de Allah sont très aisément renouvelables. D’autant plus que les estimations de ces services de renseignements devraient être révisées à la hausse.
Depuis l’arrivée en masse d’immigrants musulmans en Occident, un Quatrième Reich s’annonce à pas de géant. Un exemple réel prémonitoire fut le massacre du 28 mai 1957; le FLN (Front de libération nationale algérien) massacra les 374 habitants de sexe masculin du village de Melouza, au nord de M’Sila entre Constantinois et Kabylie, coupables de s’être soustraits à son emprise idéologique puisqu'ils soutenaient le mouvement indépendantiste MNA, rival du FLN. Par des tracts de propagande, le FLN accusa l'armée française d'avoir perpétré ce massacre. Le responsable de ce massacre était un des sept chefs du FLN, Mohamedi Saïd, ancien combattant du front de l’Est dans l’armée allemande et agent de l’Abwehr (services secrets du Troisième Reich) en Afrique du Nord.
« Er ist wieder da », soit le voilà de nouveau, Adolf Hitler. Et dans les villes françaises entre autres, « la cité n’est plus la même. C’est déjà un camp de concentration, ça en prend le chemin, on meurt à petit feu, on se barricade, on est fiché, surveillé, constamment rappelé au règlement du Lager, la tenue, la longueur des poils, les gestes à faire, les trucs à ne pas faire, les rassemblements quotidiens, la mobilisation générale du vendredi, la défonce aux sermons, les procès et les châtiments publics, et pour en finir on est enrôlé dans les Kommandos de la mort en partance pour les camps afghans. » l’écrivit fort bien dans son journal, déjà au milieu des années nonante, un des frères du roman Le village de l’Allemand ou le journal des frères Schiller de l’Algérien Boualem Sansal. Sansal, un excellent auteur de langue française censuré en Algérie à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place, a écrit ce roman à partir d’une histoire vraie. Cet Algérien a envisagé et décrit « la victoire de l’impérialisme islamique mondial. » Dans un autre de ses romans de politique-fiction, 2084, Boualem Sansal décrit un monde néo-orwellien soumis au totalitarisme de l’islam-idéologie. Au fil d’un récit plein d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme idéo-religieux. Il déclare dans ce livre que «toute guerre sacrée a le même but: transformer d’inutiles et misérables croyants en glorieux et profitables martyrs. » et « la France finira par devenir islamiste à force de céder aux fanatiques et aux terroristes ». C’est lui qui a déclaré, début 2019, à propos des zones dites de non-droit que « Dans certains quartiers, la France est une république islamique en herbe ».
Les Frères musulmans, de la fondation de leur Confrérie à leur djihad moderniste dans le cyberespace
Prenant ses racines dans le djihad musulman germano-ottoman, la Société égyptienne des frères musulmans, connue couramment en français sous le nom de Frères musulmans (Ikhwans) est une organisation fondée pour combattre ce qu’ils considéraient comme les effets délétères de l’influence étrangère et des modes de vie profanes et impies occidentaux. Ces Frères musulmans sont un des premiers et des plus sanguinaires groupes musulmans radicalisés du XX ème siècle. Le vrai fondateur des frères musulmans est l’iranien Sayyid Jamâl Al-Din Al-Afghani (1838-1897). Souvent dénommé en français Al-Afghani, il est considéré comme étant un des principaux penseurs du panislamisme, de l'islamisme politique et du salafisme. Hassan Al-Banna, considéré comme le fondateur des frères musulmans, n’a fait que reprendre en 1928 l’islam-idéologie de ce penseur et agitateur politico-chariatique, considéré au Moyen-Orient comme « l’initiateur du réveil politique de l’islam ». Comme le décrivait fort bien Richard P. Mitchell Richard dans son livre devenu classique et réédité en 1993 The Society of the Muslim Brothers, la fondation des Frères musulmans représenta la renaissance du mouvement musulman intégriste moderne au Moyen-Orient, en Afrique du nord, en Europe occidentale et aux USA.
C’est cet imam Hassan Al-Banna, un grand admirateur déclaré et supporteur d'Adolf Hitler, qui organisa les Frères musulmans. Dans les années trente, il contribua même à la traduction en langue arabe du livre d’Adolph Hitler Mein Kampf. Le guide doctrinaire et militant très conservateur des Frères musulmans Sayyid Qutb lui, a écrit plusieurs livres dont l’un Mon combat… soit un autre Mein Kampf. La doctrine des Frères musulmans est décrite par Qutb Sayyid dans son livre Jalons sur la route de l’islam (1968), une véritable déclaration de guerre à l’ordre mondial et un texte fondateur de l’islam radical moderne. Son autre ouvrage Islam, la religion de l’avenir (1970) complète cette position djihadiste. Il fut condamné puis exécuté par pendaison le 29 août 1966 au Caire.
Tout comme les nouveaux Califats du XXI siècle, par exemple DAESH au Moyen-Orient et ailleurs, l’islam-idéologie des Frères musulmans s’enracine dans l’obsession de Hassan Al-Banna de reconstruire le Califat musulman disparu avec la chute de l’Empire ottoman. Depuis 1953, les Frères musulmans, appelés aussi Princes de l’islam, ont aussi une branche féminine très active.
Plusieurs fois, les Frères musulmans ont tenté de prendre le pouvoir en Egypte et l’ont finalement gagné avec le Président Morsi. Le 12 février 1949, Hassan al-Banna, et sa Confrérie devenus indomptables, al-Banna est exécuté par les services secrets égyptiens pour sa participation à l’assassinat du Premier ministre égyptien. Depuis sa fondation, ce mouvement a été, en Egypte puis ailleurs en particulier avec le Hamas, un mouvement fasciste plein de rage et sanguinaire dont les deux objectifs restent: nettoyer la société musulmane de toute contamination non-islamique et restaurer le Califat. En 1946 son führer l’antisémite et antisioniste Hassan al-Banna a fait l’éloge du Grand Mufti admirateur et ami d’Hitler Amin al-Husseini lequel avait déclaré à propos des juifs: « Nous devons les tuer jusqu’au dernier. Seule l’épée peut décider de la destinée de notre nation.» Al-Banna admirait et vénérait Hitler et Mussolini, qui selon lui conduisaient leurs nations vers un grand avenir. Pour lui Hitler était un messie.
L’organisation Jeunesse des frères musulmans portaient également des chemises brunes et leur mots d’ordre était « lutte, obéissance et silence ». En Europe, cette branche Jeunesse des frères musulmans a été accréditée et même subventionnée par l’UE islamo-collabo qui subventionne n’importe quoi d’écoles coraniques à Soros, avec l’argent que lui donnent nos gouvernants.
Les Frères musulmans, qui, précisons-le, ont été fondés 20 ans avant l’Etat d’Israel, sont à l’origine de la majorité des groupes et tendances musulmans radicaux modernes. En 1924, Atatürk, au nom de la modernisation de la Turquie, supprima le Califat et en 1928 en Egypte, le mouvement radical des Frères musulmans fut fondé pour le rétablir, avec comme devise: « Notre objectif est Allah le seul Dieu, le messager Mahomet notre chef, le coran notre Constitution, le djihad notre voie et mourir pour Allah est notre but suprême. » Pour al-Banna l’islam est militariste et politique. C’est à la fin des années vingt déjà que les Frères musulmans lancèrent leur slogan « le coran est notre Constitution ». De nos jours, ce slogan est repris dans les mosquées et écoles coraniques en UE et également en Suisse. Ainsi le coran régit la vie des musulmans d’Europe et est, pour de nombreux, leur Constitution, alors que leur crédo devrait rester dans leur vie privée, comme le doit être toute vraie religion et que chez nous ils devraient respecter nos Constitutions, nos Etats-nations démocratiques et notre liberté d’expression et de conscience.
La doctrine des Frères musulmans désigne, sous le nom de projet Tamkine, les étapes successives de leur islamisation qu’ils qualifient, hypocritement, de « tranquille ». En réalité la déclaration pas tranquille du tout « tu meurs, je vis » des terroristes musulmans se retrouve dans les textes « sacro-saints » musulmans et dans le pouvoir complet de l’oumma. En application du concept de la fameuse maxime de Sun Tzu « l'art de la guerre, c'est soumettre l'ennemi sans combat », soumettre l'ennemi sans combattre serait devenu l'acmé de l’habileté des Frères musulmans modernistes actuels. Leur stratégie d’islamisation de l’Europe a comme objectif de rétablir dès que possible le Califat islamique aux frontières historiques que l’islam eut en Europe, de Vienne à Cordoue, en répandant l’islam-idéologie, en reconquérant des terres par la construction de mosquées et autres institutions, en formant la jeunesse dans des écoles et des lycées musulmans, en infiltrant toute la société puis en prenant le pouvoir. Pour eux comme pour tout musulman pratiquant, l’islam est considéré comme englobant toutes les aspects de la vie: l’histoire, la société, l’humain, les lois, et même l’univers; le message de l’islam est ainsi toujours global (la shumuliyya) et universel. Pour leur guide doctrinaire Sayyed Qutb l’islam est un combat politico-chariatique, tout musulman doit être un guerrier et « le djihad n’est pas une guerre défensive mais offensive ». Pour les Frères, les djihadistes hard sont tous leurs frères, juste occasionnellement un peu trop fervents et impatients. Du reste la Confrérie encourage ses membres à pratiquer les techniques et arts de combat, comprend aussi une organisation militaire chargée de l’armement et de l’entraînement d’unités de Frères musulmans combattants et la classe la plus élevée des Frères sont ces Frères combattants.
Le cheikh Youssef al-Qaradhawi ou al-Qaradaoui, un autre leader spirituel des frères musulmans a proclamé en 2002 à Rome « Grâce à vos lois démocratiques et votre droit-de-l’hommisme nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons ». Traditionnellement en Europe, le plan des Frères musulmans, qui peuvent compter sur leurs soldats sans uniformes de l’intérieur, est de faire surgir et de disséminer en Europe des Kosovos.
Les Frères musulmans sont plus politiques, plus perfides et sournois que d’autres djihadistes et n’emploient en général pas les mêmes méthodes que les djihadistes hard de DAESH et autres. Ainsi Tariq Ramadan petit-fils prédateur sexuel du fondateur des Frères Musulmans, Hassan al-Banna, arrêté puis emprisonné pour plusieurs accusations de viol et d’abus sexuels et qui affirmait avoir son lobby bruxellois le Réseau de recherche de l’islam européen et se présente comme « expert consultant des diverses commissions du Parlement européen » exhorte les jeunes de la génération Allah nés en Occident de parents musulmans à ne pas s’assimiler, à refuser les us et coutumes de notre culture et à rester ou devenir de fervents musulmans qui considèrent leur pays d’accueil comme une terre à islamiser, en devenant de plus en plus exigeants à l’islamiser progressivement et enfin seulement à passer à l’attaque finale. Les Frères musulmans prennent quelque distance des attaques et des barbaries de DAESH; ils trouvent certaines de leurs attaques prématurées parce qu’elles agressent l’ennemi occidental pas encore assez mou et suffisamment islamo-collabo pour se soumettre aveuglément et complètement.
Dès que la Confrérie des Frères musulmans fut créée en 1928, les Ikhwans furent généreusement financés et armés par les nazis, tant avant que pendant la deuxième guerre mondiale. A la fin des années 1930, ils bénéficièrent du soutien actif des diplomates nazis en poste au Caire. Quoique raconte le petit fils de Hasan al-Banna, ce professionnel virtuose de l’art oratoire musulman, de la tromperie et du double langage (taqiya), qui affirme que son grand-père membre fondateur des Frères musulmans n’a pas collaboré avec les nazis et que, dans les années 30 et 40, les Frères musulmans admiraient le modèle parlementaire démocratique anglais et étaient une organisation antifasciste opposée à la violence. Taqiya, taqiya, taqiya. En réalité dés 1945 les nombreux réfugiés du Troisième Reich aux Moyen Orient furent aidés par les Frères musulmans reconnaissants.
Les Frères musulmans (dits Ikhwans, Fréristes, Confrérie, muslimische Brüder Muslimbrotherhood) constituent depuis bientôt un siècle le noyau dur de l’islam mondial métapolitique et djihadiste. L’objectif de leurs fondateurs reste toujours le même: l’expansion par étapes successives de l’islam à la terre entière par l’éducation (da’wa) dans l’islam-idéologie pure et dure des jeunes musulmans de la génération Allah, leur leitmotiv étant « le savoir est le pouvoir ». La devise des Frères, « Action, obéissance et silence », est la copie du « Croire, obéir et combattre » des fascistes d’Hitler et de Mussolini. Comme le fit Khomeini, ils cherchent d’abord une réislamisation réformiste des musulmans, après quoi ils entament l’islamisation des sociétés, en particulier occidentales. L’apparente modération et la patiente persévérance des Frères musulmans actuels modernistes dans nos sociétés occidentales sont une tactique à notre égard; le djihadisme hard et le terrorisme frériste demeure leur suite stratégique logique pour mettre en actes leurs enseignements. Aujourd’hui les Fréristes perçoivent l’Europe comme dhimmi, soit un continent multiculturaliste, déculturalisé, civilisationnellement soumis et béatement grand ouvert à l’expansion du monde musulman. L’UE en particulier n’aurait plus besoin d’être terrorisée par la terreur du djihad hard mais peut désormais être islamisée pacifiquement avec l’aide de l’übergauche tiers-mondialiste et la prédication musulmane pacifique (da’wa) mais exigeante. La dernière génération intellectuelle et moderniste des Ikhwans projettent de détruire nos démocraties en les infiltrant, en les retournant, puis en les chariatisant pour finalement les inclure toutes dans le futur Califat universel. Pour arriver à ce but, les Ikhwans se dissolvent dans nos démocraties tout en étant hostiles à nos démocraties occidentales directes ou représentatives. Intellectuels et universitaires eux-mêmes, grâce aux millions du Qatar et d’autres bienfaiteurs, ils appliquent la stratégie de la dynastie frériste des Ramadan de l’islamiquement-correct et du politiquement-correct, manipulent les intellectuels et la classe moyenne, infiltrent et achètent des élites et des élus (Maudet!) de nos pays occidentaux ainsi que de pays musulmans tels l’Egypte, la Turquie, la Tunisie, le Maroc, la Libye avec comme objectif final la conquête du pouvoir. Il n’en reste pas moins que pour les fervents Ikhwans le djihad hard guerrier reste la lutte sainte parce qu’elle est la seule qui garantit au pieux musulmans l’accès au paradis musulman.
Voici un exemple américain de comment de telles attaques venant de l’intérieur sont menées et découvertes. En août 2004, un officier de la police routière du Maryland aux USA a trouvé suspect qu’une femme, portant un costume-uniforme traditionnel musulman, filme les structures d'appui du pont de la baie de Chesapeake. Il procéda à son interpellation et à celle de son chauffeur qui se révéla être Ismail Elbarasse, impliqué dans une collecte de fonds criminels pour le Hamas. La perquisition, par le FBI, de la résidence de Elbarasse à Annandale, en Virginie fit découvrir une cache au sous-sol contenant, entre autres, 80 cartons de documents d’archive des Frères musulmans en Amérique du Nord. L'un des plus importants de ces documents rendus publics à ce jour a été déposé comme preuve au cours du procès Holy Land Foundation et traduit en anglais. Cet organisme musulman « charitable » a été condamné pour avoir fait parvenir à Al-Qaïda et à d’autres groupes terroristes, au nom de cette association musulmane Holy Land Foundation for Relief and Development, des millions de dollars. Ce document saisi est le plan stratégique de djihad des Frères musulmans aux États-Unis: An Explanatory Memorandum. On the General Strategic Goal for the Group In North America. (Bate: ISE-SW/1B10/0000413 en arabe avec traduction anglaise) rédigé le 22 mai 1991 par Mahommed Akram, membre du conseil des Frères musulmans en Amérique du Nord et dirigeant du Hamas. Ce mémorandum stratégique précise les objectifs, le modus operandi et les infrastructures des frères musulmans (https://www.investigativeproject.org/documents/misc/20.pdf). Ce mémorandum est des plus importants pour la compréhension d'une organisation secrète musulmane intérieure et doit, par conséquent, être considéré comme une lecture obligatoire pour tous les gouvernants des Etat-nations démocratiques, de même que pour les citoyens qui ne sont pas encore convaincus des menaces intérieures de l’islam-idéologie. Cependant en avril 2016, malgré les promesses électorales, les USA de Barack Hussein Obama n’avaient toujours pas décidé d’appliquer leur Muslim Brotherhood Terrorist Designation Act.
Au Moyen-Orient, la « stratégie d’expansion par étapes des Ikhwans » fut rendue publique dès 1992 lorsque la police égyptienne prit connaissance de leur plan secret Tamkine lors d’une perquisition au domicile d’un membre égyptien de la Confrérie et mit la main sur ce document secret de treize pages. Ce plan exhorte les Ikhwans à conquérir des territoires privés pour que l’islam devienne plus présent et visible dans les nations européennes, via l’acquisition de biens immobiliers et industriels, de lieux de prières, d’écoles, de bibliothèques, etc. Le contenu de ce plan a été confirmé par le fameux texte Le Projet saisi à Lugano en Suisse dès après le 11 septembre 2001 chez le banquier Youssef Nada. Preuve qu’en Europe, beaucoup de communautés musulmanes adhèrent à l’idéologie des Frères musulmans; de nombreuses sont même dirigées par des membres des fans et des fanatiques des Frères musulmans, par exemple celle de Genève.
Les trois étapes principales de la feuille de route stratégique de leur plan Tamkine planétaire étaient et sont toujours:
- Diffuser leur vision totalitaire de l’islam sous couvert d’islam officiel national et de respect dû à la religion musulmane, en particulier en répandant l’islam par la construction de mosquées, de centres musulman, d’écoles et l’acquisition d’autres biens immobiliers.
- Former et sélectionner les individus-clefs devant transmettre leur conception partout où ils agissent, via le témoignage et l’entrisme tout en formant la jeunesse dans des établissements confessionnels et en faisant en sorte que toutes les couches de la société soient infiltrées.
- Parfaire la phase finale de prise du pouvoir politique une fois la société acquise et les élites préparées, l’objectif ultime de ce plan Tamkine des Ikhwans étant la prise de pouvoir et le Califat universels.
Racontant militer pour leur mythique « démocratie islamique », les droits de l’homme, la liberté religieuse, la décolonisation et la lutte contre l’islamophobie, donc faisant de pieux mensonges (moudara) alors qu’ils veulent, en réalité, instaurer le Califat universel et supprimer tout nationalisme et toute démocratie à l'occidentale, les Fréristes ont beaucoup trop de liberté en Occident. Ils sont même de mieux en mieux acceptés dans certains pays occidentaux et sur le WEB alors que dans des pays musulmans comme l’Egypte, l’Arabie saoudite, etc, ils sont, non sans de très bonnes raisons, interdits et considérés comme des terroristes. Les dirigeants de ces pays sont des nationalistes qui savent fort bien combien, d’une part il n’y a pas de frontière entre les Frères cherchant à islamiser par le djihad soft et la prédication et les Frères impatients de recourir au djihad hard et terroriste en Israël et ailleurs et d’autre part que le djihad soft interne et mondialisé est un danger encore plus grand que le djihad hard de quelques terroristes. Pour le grand-père al-Banna et ses descendants dont Tariq Ramadan, « L’islam est idéologie, foi, patrie, nationalité, Etat, esprit, action, textes sacrés et épée. » « Allah est notre but. Le messager Mahomet est notre modèle. Le coran est notre loi. La guerre sainte est notre voie. Le martyre est notre désir. » Autrement dit comme toujours, les non-musulmans soit nous les infidèles, devons être acculés à adhérer à l’islam soit si possible de notre plein gré, soit par la force; la guerre est toujours à la base des relations entre les musulmans et les infidèles-mécréants que nous serions, sauf si nous adhérons à l’islam ou nous nous soumettons en temps que dhimmis. A noter que les Ikhwans modernistes de la cyberguerre sainte, avec discrétion, se gardent aujourd’hui de nous agresser directement en utilisant les termes mécréant, infidèle et kouffar et utilisent dans leurs rapport avec nous le terme Dieu, plus le terme Allah.
Les trois penseurs modernistes réformistes, mais nullement des Réformateurs à la Luther et à la Calvin, les nouveaux notables respectables des Frères musulmans, feu le journaliste diplômé en administration de l'université d'État d'Indiana Khashoggi, le médecin Jassim Sultan et Azzam Tamimi, un Bachelor of Science degree in Combined Sciences de l’Université de Sunderland et un PhD in Political Theory de l’Université de Westminster, ont les trois soutenu, pratiqué ou connu le djihad hard guerrier de près. Leur objectif ultime le Califat universel reste le même que celui des fondateurs admirateurs du nazisme al-Banna et Qutb. Pour ces fervents musulmans modernistes le djihad guerrier doit se faire d’avantage via les réseaux sociaux, les intellectuels, les universitaires, les féministes, la culture, l’information, la manipulation, une stratégie de respectabilité et l’infiltration. Il faut, en priorité, renverser, par un nouveau Printemps arabe, les régimes arabes dictatoriaux monarchiques ou sécularisés, qu’il s’agisse de leur rivale l'Arabie Saoudite, de l’Égypte de d'Abdel Fatah al-Sissi, ou de la Syrie de l’alaouite Assad et de son parti. Ils s’y activent par la guerre du cyberespace en s’infiltrant et en oeuvrant dans les grandes entreprises internationales, les médias, la politique, les ONG, les associations, en affirmant être de pauvres victimes de l’islamophobie comme les juifs furent des victimes des nazis et donc en cachant momentanément leur antisémitisme et leur antisionisme. Le prochain Printemps arabe viendra d’Internet et devrait être un raz de marée qui impactera tout l’Occident.
Comme l’ont bien analysé Ori Brafman et Rod Beckstrom dans leur livre The Starfish and the Spider: The Unstoppable Power of Leaderless Organizations et Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi dans leur ouvrage Le Projet: La stratégie de conquête et d'infiltration des frères musulmans en France et dans le monde, les Cinq piliers de la feuille de route de Khashoggi, Sultan et Tamimi pour dominer l’Occident, telle qu’établie par le médecin de l’équipe sont:
- Les Cercles autonomes, dénués de chef et de hiérarchie, fondés sur une forme d’égalité horizontale entre les membres-militants.
- Le Catalyseur ou organisateur.
- L’islam-idéologie du fondateur Hassan al-Banna et des autres doctrinaire de La Confrérie.
- Le Réseau de diffusion de l’information et de stratégie de pénétration, les lobbies fréristes, les associations amies, les idiots utiles, l’islamosphère, les islamo-gauchistes, les écolos, les tiers-mondistes, les décolonisateurs, les pro-palestiniens, etc.
- Le Champion ou führer dont le rôle est d’établir et de promouvoir la création des Cercles.
Il s’agit d’un plan musulman global de révolution et d’envahissement avec un djihad intellectuel, médiatico-politique virtuel, numérique, universitaire, culturel, diplomatique, économique, syndical, social, et mondialiste. C’est le projet Ennahda imaginé il y a une quinzaine d’années par le Frère Jassim Sultan qui vise une islamisation par le haut c’est-à-dire par l’islamisation des élites et des intellectuels avec une forme de djihad économique et politique tout particulièrement à la télévision et sur Internet dans le cyberespace, tout en positionnant l’Occident, en particulier les Etats-Unis insoumis, comme l’ennemi à abattre.
Qui est en réalité ce saoudien Jamal Khashoggi (1958-2018) le premier du groupe? Il fut un djihadiste hard en Afghanistan et un grand ami d’Oussama ben Laden. Il a pleuré lorsque les Américains l’ont capturé et tué. Il ne faut jamais oublier que les Frères musulmans sont des pères spirituels du terrorisme musulman. Il a été entre 1980 et 2000 un collaborateur et un protégé du prince Turki Ben Fayçal, l’ancien directeur des Services de renseignement saoudiens. Depuis quelques années Khashoggi a rejoint la gauche américaine et a trahi son pays l’Arabie Saoudite et les siens en choisissant le turc Erdogan, l’émirat du Qatar et les Ikhwans. Le presse américaine de gauche copiée fidèlement le lendemain par celle d’Europe et ses réseaux sociaux étaient devenus son nouveau champ de bataille. Dans ses articles et interventions on retrouve les thèmes des Frères musulmans: anticolonialisme, anti-occidentalisme, islamophobie, anti-nationalisme, opérations de boycott contre de grandes sociétés internationales, oumma et menaces d’un nouveau Printemps arabe. Certes il a été odieusement assassiné, cependant il n’était pas le journaliste victime libérale et progressiste du journal de gauche le Washington Post comme la presse européenne le faisait croire. Hatice Cengiz, la fiancée musulmane radicalisée de Jamal Khashoggi est une fervente de l’AKP turque de Erdogan (Parti de la justice et du développement). Elle soutenait la RABIA soit le ralliement des Frères musulmans depuis le Printemps arabe et a pris une place active dans la guerre pour le leadership de l’islam sunnite contre le wahhabisme saoudien et pour les Frères musulmans turco-qataris.
« Sacrifier sa vie pour la justice en Palestine est une noble cause. C’est le chemin le plus direct pour plaire à Dieu. Je le ferais si j’en avais l’occasion. « Récemment en mai 2018, a encore clamé, sur sa propre chaîne TV Al-hiwar basée à Londres, le Palestinien Azzam Tamimi le troisième de ce groupe frériste moderniste et réformiste.
Suite à leur choix de djihad dans le cyberespace, récemment en 2014, le deuxième du groupe Jassim Sultan a crée le site web AJ+ ou l'Al-Jazeera du WEB, soft power djihadiste numérique de la « prédication » en arabe, anglais, espagnol, et français conçu pour attirer les jeunes de la génération Allah et manipuler les jeunes Occidentaux et l’übergauche (https://www.ajplus.net/francais). AJ+ est un site web frériste qui sature les réseaux sociaux des jeunes en faisant grand usage de la cyber-islamisation et de la stratégie du langage. Cet instrument du djihadisme musulman soft et de propagande en faveur de l’Emirat du Qatar qui du reste le finance très généreusement et des Frères musulmans dont les valeurs intégristes condamnent l’homosexualité et tous les mœurs et comportements non approuvés par la charia, obligera les communautés d’origine extra-européenne-musulmane accueillies en Occident à se « désintégrer en s’intégrant », selon la formule à la Tariq Ramadan. La priorité du site AJ+ en français et de renforcer et d’affermir son combat politique en France, ce qui devrait lui ouvrir une large fenêtre d’expression en Europe.
AJ+ a été accusé par des surfeurs, des observateurs et des milieux anti-islam-idéologie d’être intimement lié aux Ikhwans et de pratiquer avec eux la taqiya. Il suffit à un adulte de surfer sur AJ+ pour être convaincu que AJ+ pratique la désinformation-manipulatrice en mettant en ligne quantité d’informations factuellement plus ou moins fondées ou qui semblent s'en tenir aux faits, interprétées, orientées et instrumentalisées à d’autres fins. Aux yeux de la génération Allah et des jeunes Occidentaux qui surfent sur son site WEB, AJ+ met aussi en scène des oppresseurs arabes dictatoriaux comme Mohamed ben Salmane ou Al-Sissi ou un néo-colonialiste occidental de droite dans des positions dont ils n’arrivent pas à se dépêtrer et qui les acculent à recourir à des moyens autoritaires, liberticides contraires à leurs valeurs dès qu’un de ces derniers choisit d’empêcher la progression de la propagande musulmane du djihad « soft ». Comme autre arme qui plait à l’übergauche-tiers-mondialiste, AJ+ intrigue contre les grandes entreprises capitalistes internationales et soutient habilement le mouvement de Boycott, désinvestissement, sanctions contre l’État d’Israël (BDS), chère à la gauche tiers-mondiste et aux Frères musulmans en particulier, lesquels y voient une arme de soft djihad et de guerre économique contre le néo-colonialisme, la droite et le capitalisme. Bref AJ+ recourt à toutes les techniques connues de manipulation pour détruire les démocraties représentatives et la démocratie directe helvétique.
L’organisation, le fonctionnement et le fanatisme idéologique des Ikhwans sont très semblables aux organismes socialistes-nationaux nazis, aux organismes communistes et aux sectes. Dès sa création, la Confrérie a reproduit les schémas idéologiques et les modes de fonctionnements de telles organisations et n’a guère plus de religieux que le nazisme. Les groupements des jeunes Frères musulmans sont semblables aux Jeunesses hitlériennes ou communistes. Dès leur création en 1940, les Jeunesses des frères musulmans, surnommés Les Chemises kaki chantaient « L’Égypte au-dessus de tout », imitant le « Deutschland über alles » des Jeunesses hitlériennes. Du reste selon Boualem Sansal, la jeunesse musulmane radicalisée de la génération Allah d’aujourd’hui se réfère à Hitler avec respect, voir vénération. Tous les mouvements musulmans plus ou moins radicalisés actuels continuent à admirer Hitler.
Une des stratégies des Frères est de créer partout un grand nombre d’associations, de fondations, d’oeuvres de charité, de centres islamiques, de mosquées, de salle de prière, de librairie, etc. Il n’existe pas de grandes villes en Europe et aux USA sans de telles structures qui mettent en avant dans les Universités, dans les médias et les partis politiques, des universitaires, des intellectuels, des idéologues charismatiques et rassurants, des deux sexes. Un exemple français, l’organisation Musulmans de France (MF), est la plus importante et la plus active de La Confrérie des Ikhwans en Europe. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que depuis 2008, les riches Qataris qui financent tant d’organisations musulmanes et acquièrent tant de biens français sont exonérés de la Taxe sur les plus-values immobilières et de l’Impôt sur la fortune pendant leurs cinq premières années de résidence en France, n’en déplaise aux Gilets jaunes.
Les partenaires des Ikhwans et leurs adversaires
Le frériste Erdogan a fort bien confirmé la manipulation et l’objectif des frères musulmans en ces termes: « la démocratie est comme un tramway, on s’arrête à la station que l’on veut; elle n’est pas un but en soi mais un moyen ». Ce président turc a même publiquement appelé à « rétablir en 2024 le Califat », soit un siècle après son abolition par celui qu’il traite d’apostat Atatürk et de juif déguisé. Lorsqu’il parle en public, Erdogan, en pieux Ikhwan ne manque pas de faire de la main le signe de ralliement des Frères la RABIA. RABIA (ou R4BIA, rabia signifiant en Arabe le chiffe 4) est l’abréviation de Ready For Brotherhood Independent Army (prêt pour l’armée indépendante de La Confrérie des Ikhwans.) RABIA est symbolisé par la main (pour le Hamas frériste teinte de sa couleur jaune, ou sur fond jaune), dont le pouce est replié sur la paume et les quatre doigts levés vers le ciel, Ce mot d’ordre, signe de reconnaissance et symbole de ralliement des Ikhwans a été choisi pour rappeler le Square Rabia al Adawiyya au Caire, où Ikhwans et armée nationale se sont affrontés en 2013 et a été par la suite popularisé par Mohammed Morsi et Recep Tayyip Erdogan lors de leurs meetings et sur les réseaux sociaux.
Le Hamas, comme l’indique sa Charte ou Constitution est une bouture de l’organisation égyptienne des Frères musulmans. Le Hamas est un groupe terroriste sunnite frériste sinistrement célèbre par son antisémitisme et son antisionisme guerrier qui reçoit depuis longtemps un généreux soutien, financier du Qatar et belliqueux de l’Iran. Le Hamas figure dans la liste des organisations terroristes des USA, ce qui ne l’empêche pas d’être un parti politique palestinien ayant gagné des élections à Gaza et qui ainsi peut profiter des bien trop généreuses mannes que l’UE, les USA et même la Suisse donnent encore à l’Autorité palestinienne.
L’Espagne a aussi ses Ikhwans par exemple Abu Musab al-Suri, un ingénieur cultivé et brillant, un Frère musulman syrien naturalisé espagnol. Il fut le théoricien référent d’al-Qaïda. Il est l’auteur d’un célèbre Appel à la résistance islamique mondiale de 1’600 pages publié sur Internet. Il recommande carrément la guerre civile en Europe menée par la jeunesse musulmane immigrée qui devrait être préparée à enclencher la dislocation finale de l’Occident, préalable au triomphe mondial de l’islam et au règne de l’étendard du Califat.
Mohamed Karmous et Nadia Karmous, l’ardente et sulfureuse défenderesse de la polygamie et de Tariq Ramadan, quand la plupart de ses soutiens l'abandonnent en raison de la suite d‘accusations de viols, ont créé en Suisse une dizaine d’associations musulmanes. Entre de gros chèques de la charité musulmane Mohamed Karmous a aussi reçu un gros chèque de l’ambassadeur du Koweït en Suisse, Bader Al-Tunaib, pour leur projet concrétisé actuellement de Centre culturel islamique et leur Musée des civilisations de l’islam. Le Koweit qui est connu pour financer les Frères musulmans s’est aligné sur le Qatar.
En 2011, imitant Obama et Hillary Clinton, de nombreux gouvernements européens louèrent le Qatar pour son rôle dans « la création d’un environnement propice au Printemps arabe », alors même que d’après le Trésor américain et les services de renseignements occidentaux, le Qatar avait financé les musulmans radicaux qui prirent la place les dictateurs laïques en Egypte, en Tunisie, en Libye, au Yémen, en Syrie, etc.
L’expression islamo-gauchiste est une alliance entre des forces musulmanes djihadistes subversives et des intellectuels, journalistes, militants ou responsables politiques venus de l’übergauche qui refusent de dénoncer l’islam radicalisé et préfèrent choisir de dénoncer l’islamophobie sous prétexte de ne pas stigmatiser la minorité que sont tant de musulmans victimes en Occident et parce que ces derniers seraient des alliés contre des ennemis communs: l’Occident judéo-chrétien, le sionisme, les États-Unis, le nationalisme, le colonialisme, la droite conservatrice, le capitalisme, etc. Des personnalités libérales progressistes faisant partie de la gauche américaine ou la copiant propagent dans les médias l’idée que l’islamophobie d’aujourd’hui des Occidentaux serait l’équivalent de l’antisémitisme nazi d’hier. Un exemple de plus en France: en novembre 2014 l’association Etudiants musulmans de France (EMF) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) ont fait paraître ensemble un guide contre l’islamophobie à destination des étudiants soupçonnés d’islamophobie et de racisme ou risquant de présenter ces caractéristiques. Ce document, qui est un exemple d’alliance militante entre des forces musulmanes djihadistes subversives et des universitaires gauchisants perdant leur temps et l’argent des contribuables au lieu d’étudier, peut être téléchargé ou consulté sous https://www.saphirnews.com/attachment/530898/. Pour ces islamo-gauchistes, les opposants à l’uniforme-étendard militant des musulmanes tel le voile islamique, la burqa et le burkini, qu’ils qualifient tous de « vêtement comme les autres », de même que les femmes voilées, seraient assimilables à ces noires américaines qui étaient pour l’esclavage et à ses Suissesses qui s’opposaient à ce que le droit de vote soit accordé aux femmes. Cette übergauche pousse les immigrants à ne surtout pas s’intégrer à nos mœurs locales impies et laïques et à notre culture greco-romano-judéo-chrétienne, au nom d’un droit à la différence, d’un antiracisme et de droits de l’homme dévoyés. Pour cette gauche, le musulman serait une victime jamais responsable de sa manière de croire et de pratiquer l’islam-idéologie et le terroriste musulman ne serait jamais pleinement responsable de ses actes. C’est la société occidentale, les Occidentaux, les USA, la colonisation, notre racisme, notre islamophobie et le capital qui seraient les véritables responsables de ce qui leur et nous arrive.
Comme l’a résumé si bien Alexandre Del Valle dans son livre sur les Frères musulmans « il est très facile de faire croire à un groupe, pour le souder et le monter contre un autre, qu’il est davantage persécuté qu’il ne l’est réellement, puis, corrélativement, de le convaincre que tous ses maux sont la faute de l’Autre, dont il doit se dissocier. La conséquence de cette représentation est que ce groupe victimisé et flatté dans un narcissisme communautaire morbide finit par ne plus être capable de se remettre en question. La suite logique consiste à s’auto-exclure de la société environnante, foncièrement hostile, et à se « désassimiler ». Les sociétés occidentales, qui baignent dans cette doxa depuis des décennies, en paient déjà le prix en matière de difficulté d’intégration et de radicalisation islamiste .»
Les grands partenaires et admirateurs des Ikhwans sont évidemment leurs deux fanatiques guides doctrinaires et militants de la Confrérie: Qutb et Qaradaoui.
Sayyid Qutb (1906-1966), théoricien du djihadisme mondial des Frères musulmans, publia en 1950 Notre combat contre les juifs, dans lequel il rend hommage à Hitler et à son Mein Kampf: « Allah a envoyé Hitler pour les dominer. « … « Prions Allah pour qu’il envoie d’autres missionnaires pour imposer la pire punition aux juifs; ainsi, il réalisera sa promesse. »
En 2009, Youssef al-Qaradaoui, prédicateur fondamentaliste inspirateur des Frères musulmans et tant écouté et lu en Europe, déclarait tranquillement sur la chaîne de télévision Al-Jazeera qu’Adolf Hitler faisait partie des « représentants d’Allah » ayant pour mission de « punir les juifs de leur corruption ». La chaîne Al-Jazeera a 40 millions d’auditeurs. Ce leader des Frères musulmans, Youssef al-Qardaoui y a animé, pendant des années, l’émission la plus regardée, La Charia et la vie.
Le Ikhwan Youssef al-Qaradaoui né en 1926, Égyptien naturalisé Qatari après avoir fui d’Egypte, est un auteur de fatwas et autres textes haineux; il est surnommé le théologien de la terreur. Il a appelé à tuer les juifs, les homosexuels, les apostats et les musulmans libéraux qui selon lui sont tous des apostats. A de nombreuses reprises il a justifié dans ses conférences que « les attentats suicides sont un devoir » contre tous les ennemis de l’islam au Moyen Orient et que tous les juifs devaient être tués. Partisan de la charia cet Ikhwan affirme qu’elle est « la norme absolue à laquelle toutes les valeurs et tous les comportements humains doivent se conformer », lapidation des femmes comprise. Cela ne l’a pas empêché d’être un guide doctrinaire consultant salarié par la mairie de Londres parce que, taqiya, taqiya, il se présente comme un merveilleusement pacifique chez les Européens ouverts à l’islamisation mais comme un cruel djihadiste hard au Moyen Orient. Recherché par Interpol à la demande de l’Égypte qui l’a condamné à la prison à vie, il est interdit d’entrée aux États-Unis depuis 1999, en France seulement depuis 2012 mais toujours pas en Suisse.
Pour plus de détails tragi-comiques édifiants, il faut parcourir le livre de Youssef Qaradaoui: Le licite et l’illicite en islam (Al-Qalam, 2015). C’est un tel chef-d’oeuvre musulman fréro-sunnite de haine de l’Occident, de racisme, d’intolérance et d’absurdités pour des Occidentaux humanistes, qu’au Qatar en janvier 2012, Tariq Ramadan a encore fait l’éloge de cet archaïque auteur musulman qui est la référence intellectuelle des Frères musulmans, son mentor, son bienfaiteur et son grand ami. Après le coran, cet ouvrage serait le plus lu par les immigrants musulmans accueillis en Occident. La situation en Europe est grave. Dans ce livre, Qaradaoui explique aux musulmans pratiquants comment ils doivent au nom de la charia, «frapper et punir les femmes qui n’obéissent pas à leur mari et montrent des signes d’arrogance et d’insoumission » et les bonnes et pieuses raisons pour lesquelles on a le droit de tuer quelqu’un: apostasie, blasphème, homosexualité, prostitution, adultère et dhimmi ne respectant pas le pacte mafieux de soumission. Ce livre fanatique, haineux et antidémocratique n’est pas interdit en Suisse. Ce doctrinaire, qui n’a vraiment rien d’européen, fut le président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR), une instance juridico-politique qui, défiant les démocraties occidentales et la laïcité, donne des consignes autoritaires aux musulmans vivant en Europe et leur ordonne de ne pas s’assimiler.
Ce leader idéologique Youssef Qaradaoui a béni les attentats-suicides pendant la seconde Intifada. Il a émis une fatwa pour tuer les Américains en Irak et a encouragé les musulmans à prendre le chemin du djihad en Syrie et en Libye. C’est aussi lui qui a appelé les musulmans à la « conquête de Rome » et qui a rappelé ou plutôt avoué à la télévision égyptienne en 2013 que, sans la peine de mort contre les apostats, « l’islam aurait disparu aujourd’hui », ce qui, pour lui, justifie pleinement la peine de mort.
Bill Clinton puis même George W. Bush se sont montrés bien trop favorables à la stratégie de lutte contre l’islamophobie et au communautarisme soft des musulmans ce qu’ils croyaient, bien à tort, un antidote stratégique contre le djihadisme hard. Par la suite, Barak Obama et Hillary Clinton avec leur entourage issu des Frères musulmans et leur aide durant le Printemps arabe ont soutenu la Confrérie des Frères musulmans et sa stratégie visant à éliminer et à détruire la civilisation occidentale de l’intérieur. Malgré ses dits dérapages, la Confrérie a été très soutenue par des militants et des élus de l’übergauche européenne, tous fascinés par son discours victimaire, anti-colonial, anti-capitaliste et tiers-mondiste. La gauche en manque d’idéologie après la disparition de l’URSS et de son communisme international, a cherché une nouvelle cause porteuse à défendre pour élargir son électorat. Ces nostalgiques du communisme se sont rabattus sur la « théologie » musulmane de la libération qui plait tant au pape Francisco nourri à la théologie de la libération argentine marxiste et chéguevariste. C’est pourquoi les Frères musulmans sont toujours présents et très actifs aux États-Unis, où les démocrates de la gauche américaine les soutiennent dans leur combat contre la soit-disante islamophobie de Donald Trump. Malgré la grande base militaire américaine au Qatar et les accords existants, le gouvernement Donald Trump, fait pression sur le Qatar et ses flux financiers et a manifesté son intention de faire interdire la Confrérie et de la placer sur la liste des mouvements terroristes.
Comme tout bon businessman Trump est réaliste, en particulier à l’égard de l’Iran. S’il reste, encore en partie, aligné sur l’ancienne politique néo-conservatrice américaine c’est pour des raisons de pressions politiques internes et pour soutenir Israël en attendant que les pressions économiques et diplomatiques américaines sur l’Iran affaibli et à la dérive, l’obligent enfin à négocier avec les USA et à écouter Trump comme l’ont déjà fait tant d’autres infréquentables de par le monde.
Depuis l’avènement de Khomeini, la Russie combat les djihadistes et l’islam politique fréro-sunnite. La Russie considère la Confrérie comme une organisation terroriste; la décision du 14 février 2003 de la Cour suprême de Russie déclare clairement que « la Société des Frères musulmans est une organisation fondant ses activités sur les idées de ses théoriciens et dirigeants Hassan al-Banna et Sayyid Qutb, avec pour objectif la destruction des gouvernements non islamiques et la création d’un gouvernement islamique mondial par la reconstruction du Grand Califat islamique. »
L’Autriche et son islam national plus ou moins imperméable aux ingérences étrangères, a interdit le financement des lieux de culte par des puissances étrangères, a interdit les mosquées salafistes, a fait expulser tous les imams pro-saoudiens, pro-Erdogan ou fréristes.
La Suisse souillée et déshonorée par la dynastie des Ikhwans Ramadan
Héritier spirituel et gendre du fondateur des Frères musulmans Hassan Al-Banna, Said Ramadan (1926-1995) fonde la branche de Jérusalem des Frères musulmans en octobre 1945. Pour échapper à la prison, Saïd Ramadan a fui l’Égypte en avril 1954; il fut alors privé de sa nationalité égyptienne. Par la suite, Saïd Ramadan fit une thèse universitaire en français en Allemagne: La Charia. Le droit islamique, son envergure et son équité. Pour lui la loi ne peut être que la volonté de Allah, donc la charia. Il fut un militant politique pur et dur, arrivé en Europe pour soumettre l’Europe à l’islam radical des Frères musulmans. Venu implanter la Confrérie en Europe, il fonde en 1958 la Société islamiste d'Allemagne, puis la Ligue musulmane mondiale. Fuyant l’Egypte puis le Moyen Orient, il s’exila en Suisse en août 1958. Il est le père des Ikhwans Hani et Tariq Ramadan, de deux autres garçons et d’une fille, tous Suisses.
Le centre islamique de Genève (CIG) créé par Saïd Ramadan, a été fondé grâce à un financement saoudien, dès janvier 1961 dans un appartement appartenant à l’émir du Qatar. Les Saoudiens auraient dépensé quelques 90 milliards de dollars depuis les années 1960 pour exporter leur idéologie dans le monde avant tout en Europe et aux USA. A cette époque, l’Arabie-Saoudite et/ou de riches et fervent Saoudiens subventionnaient d’autres organisations musulmanes radicalisées, comme le Hamas, à Gaza, le Front al-Nostra, affilié à al-Qaida, rebaptisé depuis Front Fatha al-Cham ou Jabhat Fatha al-Cham, en Syrie, les talibans en Afghanistan, etc.
Saïd Ramadan était lié d’amitié avec le prince saoudien Fayçal qui l’aida beaucoup financièrement. En réalité lui et de nombreux frères musulmans furent de fait des mercenaires payés grassement par L’Arabie Saoudite puis par le Qatar. Les Saoudiens les lâchèrent quand ils se rendirent compte qu’il n’était pas un modèle de vertu mais un coureur qui fréquentait, à Genève, bars et prostituées. Sans appui et isolé, Saïd Ramadan est décédé le 4 août 1995, à l’âge de 69 ans, de tel père tel fils !
Le Centre islamique de Genève cofinancé par l’Arabie Saoudite et la Confrérie des Frères musulmans est resté sous le commandement de la famille Ramadan soit tout particulièrement de Hani Ramadan lequel affirme: « la femme sans voile qui est comme une pièce de 2 Euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre», autrement dit pour cet enseignant Genevois et sa famille, l’Occidentale non-voilée est l’équivalente d’une pute et par conséquent son frère Tariq prédateur sexuel n’aurait fait qu’imiter les comportements sexuels de leur modèle tant loué le messager Mahomet. Le directeur du CIG l’Iman Hani Ramadan n’a pas participé à la rédaction du « Le Projet », ce document frériste de 14 pages daté du 1er décembre 1982 saisi au Tessin. Ce dernier ne cache pas son appartenance à la Confrérie, comme le fait son frère Tariq. Cet Iman tient un discours de Frériste: il n’y a que Allah qui puisse nous juger, la justice des hommes ne vaut rien, surtout lorsqu’elle est rendue par des infidèles, pour éviter que l’humiliation et le déshonneur retombent sur sa famille, une femme qui a été violée, etc, ne doit pas porter plainte, etc, etc.
Petit fils de al-Banna, Tariq Ramadan est né le 26 août 1962 à Genève. Ce petit dernier reçu un nom symbolique: Tariq Ibn Ziyad, le chef musulman qui conquit la Péninsule ibérique. Il est le cadet des enfants des alors riches réfugiés égyptiens Ikhwans Saïd Ramadan et Wafa al-Banna.
Tariq Ramadan obtient à Genève une maîtrise ès lettres en philosophie et littérature française. Il dit avoir fait son travail de diplôme sur le sujet la notion philosophique de souffrance chez Nietzsche, alors qu’il ne parlait guère l’Allemand.
Ce petit-fils du fondateur de la Confrérie des Ikhwans est devenu dans les années 1990 une référence au sein de la jeunesse européenne de la génération Allah issue de l’immigration musulmane. Une ONG des Emirs du Qatar ont salarié Tariq Ramadan, en tant que consultant à raison de 35’000 euros mensuels et avec plus de 600’000 Euros pour frais de justice. Ses premiers et derniers soutiens à Genève ont été les époux militants marxistes-tiers-mondistes suisses l’élu socialiste Professeur de sociologie Jean Ziegler et Erica Deuber-Pauli. Ces deux ont exprimé en 2018 leur indignation quant au traitement soit disant injuste réservé à Tariq Ramadan par les autorités judiciaires françaises et ont signé la lettre ouverte des ramadanistes Appel international pour une procédure équitable pour Tariq Ramadan (https://frdptr-cjpme.nationbuilder.com/outrage_at_tariq_ramadan_s_unjust_treatment).
La misérable thèse de doctorat de Tariq Ramadan publiée en 1998 sous le titre : Aux sources du renouveau islamique: d’al-Afghani à Hassan al-Banna: un siècle de réformisme islamique n’est qu’une apologie de son frériste grand-père. Elle fut maintes fois retournée à son auteur puis refusée. Charles Genequand, son premier directeur de thèse, qui a refusé sa thèse puis tenté en vain de lui faire comprendre les erreurs et défauts de son manuscrit pour qu’il en améliore la qualité, le qualifie d’imposteur, de faux dévot, de tartuffe, de copieur-colleur qui écrit toujours le même livre, de pseudo-intellectuel et d’opportuniste vaniteux, etc.
Finalement, après recours et menaces, cette thèse fut validée par un deuxième jury ad hoc et manipulé, jury présidé par le Professeur Philippe Borgeaud de Genève, un helléniste spécialiste des religions européennes et composé de Bruno Étienne (Aix-en-Provence), son deuxième directeur de thèse Reinhard Schulze, un Allemand, nommé en 1995 professeur d’islamologie et de philologie orientale à l’Université de Berne, Richard Friedli un ex-religieux dominicain professeur à l’Université de Fribourg et Sylvia Naef de l’Université de Genève).
Mais cette deuxième commission ne lui accorda même pas la mention « très honorable » ce qui lui a fermé la porte à toute carrière universitaire en Suisse. Contrairement à ce qu’il racontait, Tariq Ramadan n’a jamais eu aucun statut académique à l’Université de Fribourg, un chargé de cours invité à faire un d’exposé de temps à autre ne faisant pas partie du corps universitaire légalement constitué. Cette thèse fut publiée aussitôt par Bayard Jeunesse et est toujours en vente sur Amazon France. Le Time Magazine de gauche ayant classé Tariq Ramadan l’un des sept innovateurs religieux du XXIe siècle alors qu’il n’a jamais rien inventé, malgré son bien faible bagage universitaire et de chercheur, Oxford en réalité le riche Qatar a offert à ce prédicateur ancien professeur de français d’un collège de Genève une chaire d’études islamiques contemporaines financée par le Qatar, dans un nouveau bâtiment payé des millions d’Euros par le Qatar.
Tariq Ramadan fut au sommet de sa carrière quand il succéda à al-Qaradaoui à la direction du Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique (CILE) à Doha. Le bien surnommé Qatariq Ramadan a alors élu domicile avec sa famille au Qatar. Grâce à un budget très généreux il faisait de généreuses faveurs aux membres de son réseau en organisant des réunions au Qatar et en y invitant des universitaires, chercheurs et des personnalités logés gratuitement dans des hôtels à 5 ou 6 étoiles. Quand Tariq Ramadan fut mis en prison à Paris plus d’une centaines de ces derniers signèrent, en juin 2018, la pétition internationale « pour une procédure équitable pour Tariq Ramadan ». La grande majorité des intellectuels qui ont signé cet appel en sa faveur ne le considère pas dans cette pétition, comme les Français, un prédicateur, mais un brillant et moderniste savant de l’islam.
Pour Tariq Ramadan, comme pour beaucoup d’autres idéologues de sectes, l’ersatz de religion qu’est l’islam-idéologie avec son peu de spiritualité n’est que manipulation et business lucratif pour contrôler la populace musulmane tant masculine que féminine. Le journaliste algérien Kamel Daoud a fort justement conclu: « L’affaire Ramadan ramène les prédicateurs à leur misérable humanité, qu’ils dissimulent sous leur commerce. » Laurent Sourisseau, dit Riss, le directeur de Charlie Hebdo, quelques jours après l’arrestation de Tariq Ramadan a exprimé le regret suivant que tout Suisse n’étant pas un idiot utile partage: « La dénonciation de son idéologie a moins pesé que celle de sa vie intime. La malfaisance dont il a usé contre les femmes a été dénoncée alors que celle qu’il exerçait sur des milliers d’esprits semble intouchable. »
A le voir à la TV, à lire quelques pages de ses nombreux textes répétitifs et à visionner quelques bouts de ses vidéos, Tariq Ramadan me parait un personnage hautain, suffisant, avec un égo surdimensionné, méprisant à l’égard des autres mais un beau parleur qui s’exprime très bien en français, un illusionniste qui charme son auditoire et les femmes et redonnerait confiance en eux à des jeunes musulmans francophones incultes et en perdition. Il me parait avoir une profonde et atavique haine musulmane à l’égard de tout l’Occident et, tout en cachant tant soit peu son appartenance à la Confrérie, il s’est fait passer pour le chef suprême de l’islam d’Europe et se crut le prophète/messager du XX ème siècle. Ce qui n’a rien d’étonnant puisque en 2000, le Time Magazine de la gauche américaine a glorifié Tariq Ramadan comme l’un des sept innovateurs religieux du XXIe siècle, puis en 2004 l’a classé parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde. Pourtant, sauf son grand ami Qaradaoui, aucun islamologue de pays musulmans ne l’a jamais pris au sérieux malgré le fait qu’il était fort utile aux musulmans en France avec sa conception changeante de l’islam et son adhésion à la pensée décoloniale.
Son examen psychologique ciblé effectué le 27 juillet 2018 en prison qui a relevé l’existence « d’une simple dimension névrotique participant de la personnalité se révélant dans les relations aux femmes et dans l’exercice de la sexualité, eu égard aux difficultés sexuelles de l’intéressé » devrait être complété, élargi et approfondi par un médecin psychiatre. Cet islamologue, qui ne supporte pas qu’on ne parle pas de lui, n’est pas seulement quelque peu caractériel, un psychiatre conclurait vraisemblablement qu’il est un psychopathe doublé d’un prédateur sexuel, un excellent commerçant qui dit tout ce qu’il faut pour séduire, qui trouve de bonnes aubaines et des gens à duper, tout comme le fait la grande majorité des gourous de sectes. Pour preuve, les femmes qui se sont plaintes de ses abus et violences sexuelles ont toutes décrit un agresseur froid, violent et effrayant, un obsédé sexuel, un âpre au gain sans foi ni loi et pour qui l’islam n’est qu’un business profitable et glorifiant. Il faut toujours avoir en tête que dès les années 1980, Tariq Ramadan, alors tout jeune professeur charismatique dans un collège à Genève, fit déjà l’objet de soupçons concernant son comportement sexuel inadéquat avec de ses élèves adolescentes de sexe féminin. « Avec un corps dégageant une telle puissance érogène, c’est même surprenant qu’il n’ait pas décidé de porter le voile. » Aurait dit de Tariq Ramadan avec humour sur France Inter, la chroniqueuse Sophia Aram.
Ce prêcheur idéologue, pseudo-intellectuel et grand falsificateur de titres universitaires recourt toujours à la même tactique du mensonge dans ses interventions et textes: quelques envolées apaisantes pour les judéo-chrétiens occidentaux puis quelques tirades chariatiques pour les siens et ceux qui le financent. Tariq Ramadan recourt aussi souvent aux sous-entendus, en suggérant habilement à ses auditeurs ce qu’il n’exprime pas clairement. Taqiya. Taqiya. Taqiya
Enfin en janvier 2020 le journaliste suisse Ian Hamel a décortiqué en détail l’idéologue Ikhwan genevois: Tariq Ramadan, histoire d’une imposture, après l’avoir déjà bien analysé en 2007 dans son ouvrage La vérité sur Tariq Ramadan: Sa famille, ses réseaux, sa stratégie.
Financement des Ikhwans
Durant son exil doré à Genève, Saïd Ramadan, le père de Tariq, devint ami et partenaire d’affaires avec le Vaudois néo-nazi converti à l’islam François Genoud, banquier suisse des Nazis, détenteur des droits d'auteur de Hitler et de Goebbels et banquier du FLN, de nazis en cavale et des combattants palestiniens.
L’Egyptien Youssef Nada et le Syrio-Italien Ali Ghaleb Himmat créateurs de la Al-Takwa Bank à Lugano furent les banquiers internationaux des Frères musulmans. Dès 1988, Le journaliste Fribourgeois néo-nazi converti et Frère musulman, un antisioniste et révisionniste, Albert Friedrich Armand Huber dit Ahmed Abdallah Ramadan al-Swissri (1927-2008) et François Genoud siégeaient au Conseil d’administration de cette banque. Cette Al-Taqwa Bank (ce qui signifie banque crainte de Dieu ou de piété) et sa Société Al-Taqwa Management avaient des filiales en Suisse, Liechtenstein, Autriche, Italie, Bahamas, Caraïbes. Le Frère musulman égypto-qatari Youssef al-Qaradaoui, tant congratulé par Tariq Ramadan et son grand ami, fut un des actionnaires de cette banque.
En 2001 les États-Unis classèrent cette banque comme organisation terroriste pour son soutien financier à Al-Qaïda, au Hamas et à d’autres groupes fréro-salafistes radicalisés. La banque Al-Taqwa a alors été liquidée en décembre 2001, laissant derrière elle des centaines de millions de pertes. La banque de Lugano et le domicile dans l’enclave de Campione de Nada furent alors perquisitionnés par des agents de la Task Force antiterroriste suisse et italienne concernant les attentats du 11 septembre 2001. Les agents fédéraux y saisirent un document de décembre 1982 Le projet expliquant en 14 pages la stratégie de conquête et d’islamisation mondiale des Ikhwans. Ce document daté du 1er décembre 1982 a été publié en français en 2005 dans l’ouvrage du journaliste suisse Sylvain Besson: La Conquête de l’Occident. Le projet secret des islamistes.
Saïd Ramadan fut progressivement marginalisé de la Confrérie entre 1970-1980 puis remplacé par ce Youssef Nada, devenu le banquier et stratège financier de la Confrérie, islamologue bien plus brillant et utile que lui et qui devint de fait le chef clandestin des Frères musulmans en Europe. L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis avaient alors rompu avec la Confrérie alors qu’ils ne finançaient déjà plus Saïd Ramadan. Contrairement à Saïd Ramadan, le milliardaire Youssef Nada était même retourné au Caire en 1977 pour fonder la Faisal Islamic Bank, premier établissement financier chariatique.
Outre le secteur bancaire on trouve en Suisses d’autres forces financières de l’islam aidant les Ikhwans: par exemple Abdulrahman Al-Nuaimi, homme d’affaires pro Qatar et pro Confrérie, cofondateur de la Fondation de droit suisse Alkarama (www.alcamara.org); soumise par des sanctions américaines depuis décembre 2014, elle figure dans la liste des terroristes de l’UE, des États-Unis et des Nations Unies.
Le Quatar devenu grâce aux hydrocarbures une puissance financière mondiale, s’est fixé comme objectif de faire rayonner partout dans le monde un islam politique, conquérant, califal, anti-nationaliste, anti-occidental et d’apparaître comme une puissance mondiale incontournable moderniste, multiculturaliste et soit-disant tolérante.
Le leadership de la Confrérie se partage maintenant entre Istanbul et Doha capitale du Qatar. Le Qatar tout comme la Turquie utilisent leurs mercenaires les Frères musulmans pour étendre leur influence sur les populations musulmanes arabes et occidentales et mettre en place le nouveau Califat. Les généreux et fervents Qataris, dont la générosité et le prosélytisme serait incontrôlables par leur gouvernement, cela malgré les pressions américaines du Gouvernement Trump, le font au prix du chaos en finançant aussi les mouvements musulmans terroristes. A cette fin, par son Fond souverain officiel Qatar Investment Authority (QIA) et un grand nombre d’ONG, ce petit émirat est le plus grand donateur étranger des universités américaines, d’autres structures, d’autres organisations et d’élus occidentaux. Le Qatar a été exclu du Conseil de coopération du Golfe (CCG) par ses anciens alliés, en particulier l’Arabie Saoudite mise quelque peu au pas par le gouvernement Trump. L’émirat du Qatar s’est allié à l’ingrat Koweit, à l’Iran et à la Turquie et les quatre utilisent les Frères musulmans pour étendre leur activisme djihadiste mondial politique en s’opposant au bloc Égypte de Al Sissi, Émirats arabes unis et Arabie Saoudite de Mohamed ben Salmane qui affichent leur opposition aux Frères musulmans et qui ont le soutien de la Russie de Poutine et des USA de Donald Trump, ce dernier ayant mis fin à la politique bienveillante à leur égard de l’administration Obama-Clinton.
Dans le groupe Qatar-Koweit-Turquie-Iran, le Qatar est le plus riche. Il soutien la Turquie dont l’économie est fragilisée et l’Iran dont les exportations de pétrole ont chuté de moitié, avec une inflation délirante de sa monnaie et un tel manque d’eau que des millions d’Iraniens n’ont plus d’accès direct à l’eau potable. Les Pasdarans ou Gardiens de la révolution iranienne sont devenus les véritables maîtres de l’Iran. Ils détiennent la majorité de l’économie iranienne et sont forts d’une milice armée de 125’000 hommes. Mais si le Qatar est le plus riche des trois, il est petit, n’a que 200’000 nationaux et est le moins puissant. Son armée de 12’000 hommes est composée pour la majorité de mercenaires étrangers sauf pour ses officiers Qataris qui sont eux sous contrôle des Américains lesquels ont à Al Udeid leur base militaire aérienne la plus importante au Moyen-Orient avec plus de 13’000 soldats et complétée récemment par une escadrille de Raptors F-22 furtifs à 360 millions de dollars le pièce. L’armée turque est aussi présente au Qatar qu’elle est sensée protéger contre l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
A toutes ces attaques intérieures devenues classiques des musulmans il faut ajouter les attaques et opérations sous fausse bannière ou false flag attacks de plus en plus nombreuses, destinées à museler la liberté d’expression des Occidentaux.
Le coran, les hadiths, les fatwas et la charia régissent de plus en plus la vie des musulmans pratiquants européens et le coran est, pour de nombreux, leur constitution, alors que leur crédo devrait rester dans leur vie privée, comme le doit être toute vraie religion et qu’ils devraient respecter nos Constitutions démocratiques et nos vies.
Dominique Schwander, 6.3.2020
Ce qui est le plus inquiétant est qu’en Europe, on a réussi à inculquer une mentalité dans la population de souche gangrénée par le politiquement correct selon laquelle, il vaut mieux subir tout ce qui vient de l’islam jusqu’à se faire tuer plutôt que de dire ou faire qqch que d’être considéré comme extrême droite.
Les envahisseurs commencent à s’installer de force chez des particuliers. En France pour l’instant mais bientôt chez nous, en attendant l’assassinat des locaux :
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Louis-75-ans-retraite-squatte-par-des-Africains-58424.html