De Hitler à Erdogan, quand les dictateurs font des promesses
Lorsque le 7 mars 1936, Hitler envoya ses troupes remilitariser la Rhénanie, ses généraux crièrent au fou, croyant que l'armée allemande ne faisait pas encore le poids face à la France. Peut-être avaient-ils raison mais ce n'est pas sur le plan militaire que le Führer pensait l'emporter mais sur le plan politique. Le dictateur avait largement eu le temps de jauger le fonctionnement des démocraties et tablait sur une absence de réponse de la part du gouvernement français. Il a eu raison et l'Europe a assisté ce jour-là, l'arme au pied, aux prémices de la seconde guerre mondiale.
Son disciple Tayyip Recep Erdogan a bien appris du maître. Il s'est débarrassé de la lenteur et des incertitudes de la démocratie pour se doter d'une constitution dictatoriale taillée pour lui. Il gouverne aujourd'hui en autocrate incontrôlable, faisant régner la terreur sur la Turquie, embastillant toute personne qui aurait eu l'impudence de nourrir quelques doutes quant à la politique menée par le nouveau Sultan. Ainsi, Erdogan ne se gêne-t-il pas d'intervenir en Syrie afin de repousser Bachar el Assad aussi loin que possible de la frontière commune. Malheureusement, bien qu'autocrate lui-même, il ne prend toujours pas en compte un fait incontournable dans la région, le besoin russe de disposer d'un port en Méditerranée et le seul qui est disponible, c'est celui de Tartous, en Syrie. Vladimir Poutine ne lâchera jamais ce Bachar el Assad qui lui offre une base navale d'importance sur ses côtes. Le président russe s'est lui-aussi doté d'une constitution qui lui permet de conduire les destinées de la Russie d'une main ferme. Il peut ainsi réagir très rapidement dès lors que son protégé est attaqué. Erdogan trouve donc à qui parler et demande le soutien de ses alliés de l'OTAN pour poursuivre son agression. Hélas, les autres pays de l'alliance se font tirer l'oreille. Envoyer des troupes se battre sur sol syrien pour combler un dictateur qui ne cesse de menacer l'Union européenne, voilà qui n'est pas très enthousiasmant. Evidemment, le Sultan prend fort mal la chose et réplique en lançant sur la route de l'Europe des centaines de milliers de réfugiés malgré les milliards reçu pour précisément les garder chez lui. On ne saurait lui en vouloir, la parole d'un islamiste donnée à une femme, mécréante qui plus est, est sans valeur. Elle en avait en revanche pour Angela Merkel, toute fière qu'elle était d'annoncer qu'un accord avait été trouvé avec Erdogan. Elle qui est allemande devrait savoir quelle peut être la solidité d'une promesse de dictateur. Hitler n'avait-il pas promis de se tenir tranquille dès lors que la France et l'Angleterre avaient abandonné la Tchécoslovaquie à ses appétits ? On connait la suite.
Selon Churchill, un conciliateur est une personne qui nourrit un crocodile en espérant qu'elle sera la dernière à être mangée. Erdogan a bien été nourri par Angela Merkel. Cela ne l'a pas rassasié, bien au contraire. L'appétit vient en mangeant et le Führer du Bosphore en a précisément, de l'appétit. Un jour viendra où il faudra quand même se demander s'il est toujours utile de nourrir le crocodile. Peut-être serait-ce moins coûteux de le tuer.
Yvan Perrin, 4.3.2020
Etre musulman ne signifie pas faire partie d’une religion voulue par DIEU mais faire partie d’une secte Arabe construite par des humains qui ont consus une constitution pour mieux asservir les peuples qu’ils envisageaient de conquérir. Arrêtons d’être niais, que sont devenus les pays conquis par cette secte ils n’étaient pas Arabe, ils le sont maintenant! Libérons ces peuples !!! Martinjl
Cher Yvan, vous pouvez rajouter la signature du pacte de Munich ou les lavettes, Chamberlain et Daladier ont laisser les nazis annexé l’Autriche et envahir les Sudètes. En Septembre 39, les français et britanniques avaient près de 180 divisions à l’ouest contre à peine une vingtaine de divisions allemande sur le front ouest……ils auraient pût balayer ces 20 divisions et foncer sur Berlin alors que le gros des troupes allemande étaient en Pologne, et l’affaire était pliée et qu’on t ils fait ?….RIEN !….l’histoire se répète….mais d’une autre manière….on va pas vers de beaux jours !
”On ne saurait lui (Helle Dogan) en vouloir, la parole d’un islamiste donnée à une femme (Mme Merkel), mécréante qui plus est, est sans valeur.”
Nos démocraties ont encore beaucoup à apprendre de la dictature turque !
Aujourd’hui, l’utilisation de ces éléments de sidération anachroniques est éminemment contre-productive quand on est un autochtone européen vivant sur un continent soumis à la menace du Grand Remplacement. Car ces éléments de sidération systémiques sont essentiellement conçus et utilisés pour abaisser nos niveaux de défense, tant politiques qu’identitaires. Je suis sûr que Monsieur Perrin m’a compris.
Le corona virus, qui tue les vieux et pas les jeunes, semble fait tout exprès pour faire crever Hitlerdogan, Khamenei et tous ces vieux qui gouvernent les pays islamo-nazis…
En attendant de créer un virus qui tue les mahométans et pas les chrétiens!
Si Le Nouvelliste publiait comme éditoriaux les textes de Yvan Perrin ce journal augmenterait son tirage, le Valais serait un bon endroit où vivre en payant moins d’impôts.