L’affaire « Mila » atteint l’essence de la société française !

 

Notre pays est tombé bien bas, mais il est possible de le relever pourvu qu’on chasse du pouvoir ceux qui le font chuter. Ces deux certitudes s’imposent une fois encore à l’occasion de l’affaire Mila. Cette lycéenne de seize ans a tenu des propos peu amènes et même grossièrement injurieux à l’encontre de l’islam sur internet. Elle en a récolté une pluie d’insultes et notamment des menaces de mort. Elle a du quitter son lycée et fait l’objet d’une protection policière. La vulgarité et la violence de l’échange témoignent de ce que devient notre pays, et il y a de quoi s’en inquiéter. Mais il y a plus grave : les menaces de mort assorties de précisions sur l’établissement fréquenté par l’adolescente, et son adresse, ont fait apparaître des réseaux et des connivences de groupes capables d’exercer des pressions qui altèrent gravement la liberté d’une personne. Un représentant du Conseil Français du Culte Musulman, le délégué général Abdallah Zekri a d’une certaine manière justifié les réactions en disant qu' »elle l’avait bien cherché ». Quant à l’ineffable Nicole Belloubet, « notre » ministre de la Justice, elle a cru devoir équilibrer sa balance en mettant  « en même temps », d’un côté la menace de mort, et d’un autre l’atteinte portée par Mela à la liberté de conscience en raison de son insulte de l’islam. Le parquet de Vienne, témoignant de son « indépendance » a lancé, comme par hasard,  deux enquêtes parallèles, l’une sur les menaces de mort, et l’autre sur la provocation à la haine raciale, celle-ci bien sûr visant la victime des menaces ! Pour corser l’affaire, Mme Schiappa a qualifié mardi de «criminelles» les déclarations du délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), n’hésitant pas, sans prêter attention aux déclarations de sa collègue, à voler au secours de Mila, laquelle mérite un soutien attentif, puisqu’elle se dit lesbienne.

Si on veut mettre un peu d’ordre et de hiérarchie dans cette embrouillamini, il faut d’abord pointer la faute la plus grave : celle du parquet de Vienne qui confond la race et la religion, dans l’esprit des textes liberticides votés ces dernières années dans notre pays. Critiquer une religion, même de manière très désagréable, c’est mettre en cause des idées dont on peut changer. Injurier une race, c’est reprocher à quelqu’un d’être né. Les deux ne sont pas comparables, la première est admissible, la seconde ne l’est pas, car elle n’appartient pas à l’ordre du discours mais à celui de la violence. Mme Belloubet en prétendant que l’injure envers une religion portait atteinte à la liberté de conscience commet un gigantesque contre-sens qui devrait faire de sa présence au ministère de la justice un scandale. L’insulte à l’encontre d’une religion est au contraire une modalité de la liberté de conscience, et celle qui lui permet d’exister : la liberté de’expression. Au religieux de se défendre et de montrer la solidité de sa foi, non par l’injure ni la menace, mais par la force de ses arguments. Si l’islam n’est pas une religion de haine, il doit être possible de le démontrer… La déclaration du délégué général du culte musulman est compréhensible en raison du côté transgresseur de la formule employée par Mila à propos d’Allah. Pour autant, ce monsieur aurait du se rendre compte que sa fonction au sein d’une instance créée par la République l’obligeait à obéir à ses lois, et notamment à se souvenir que son sentiment d’avoir entendu un blasphème ne correspondait à aucune loi permettant de trouver « normales » les menaces proférées. Pour la loi, le blasphème n’existe pas, la menace de mort, oui.

En fait, cette affaire est terriblement révélatrice de la dérive de la société française. D’abord les communautés y règnent au mépris du bien commun. Faut-il qu’ils se sentent chez eux, ceux qui oublient la loi de la République pour souhaiter appliquer la charia dans notre pays ! Les lois d’une lâcheté absolue n’ont cessé de donner le pouvoir aux minorités en censurant l’expression de certaines idées très présentes dans une majorité réduite au silence. Il est difficile de critiquer l’islam sous peine d’islamophobie, mais il est tout aussi périlleux de se moquer de « l’orientation sexuelle ». Celle de Mila souligne d’ailleurs l’incompatibilité de l’islam et de l’homosexualité, puisque des insultes l’ont visée sous cet angle. Mais il y a eu aussi des « lgbt » qui se sont désolidarisés d’elle, car l’intersectionnalité des destructeurs de notre société appelle à un front commun contre elle, contre le prétendu dominant qui ne l’est plus depuis longtemps : le mâle blanc homosexuel et chrétien.

Pendant ce temps, sur France Inter, service public d’Etat payé par nos impôts, on ne sait plus trop pourquoi, un gratteur de guitare dénué de talent chantait que « Jésus-Christ est pédé »…. » pourquoi l’avoir cloué, ne pas l’avoir enculé », et justifiait évidemment cette horreur dégoulinante de bêtise par la lutte contre l’homophobie. C’est le même qui, après l’incendie de Nôtre-Dame, entonnait  » Elle a cramé, la cathédrale »…. Pas d’enquête d’un parquet, mais des plaintes et des signalements auprès du CSA. Les Français vont-ils accepter longtemps que les pouvoirs qui l’écrasent, politique, judiciaire, médiatique, culturel, fassent le jeu des minorités agressives au détriment d’un peuple insulté de toutes parts et qui devrait être en légitime défense ? Croyants ou non, les Français appartiennent à une civilisation chrétienne, et il aurait très facile en s’appuyant sur les Evangiles, et sans menaces,  de montrer que le christianisme, lui,  est bien une religion d’amour et de paix… Peut-être trop d’ailleurs !

 

 

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6 commentaires

  1. Posté par Damien Roch le

    Alors moi ce que j’en pense , il y avait déja de faux imams depuis longtemps et des “juifs” athées qui se font passer pour des musulmans qui innondent le web pour pousser a la haine et au conflict intercommunautaire ,les tribunaux français sont munis de compas et d’équerres ,et tentent d’organiser les mêmes conflicts communautaristes et au dela des guerres civiles , et les médias français viennent substituer “remarques de musulmans” a décision de tribunal franc-maçons , l’option média d’opposition sous contrôle a déja annoncé la “faute aux religions” en cas de guerre civile ,avant cette affaire ….ceux de la gldf ,polony …
    C’est le crif en France , c’est a dire le mossad ,qui a fortement influencé pour faire venir des masses de musulmans ,pour “non raçisme” maintenant ils veulent entre les”dénomminés juifs et franc-maçons mettre un plan vieux de 20 ans a execution …que les gens s’entretuent ,tout casser ,relancer l’économie sur des cadavres ,ce sont les mêmes acteurs qu’a la premiére et deuxiéme guerre mondiale …et ils sont doués pour pousser a des confusions et faire porter le chapeau a d’autres ….

    Roch Damien

  2. Posté par fleurbleue le

    Ah mais c’est vrai qu’on peut taper, insulter du chrétien, il ne bouge pas, pire, il tend l’autre joue.
    Depuis la révolution française (de quelques français…), il a été facile, au nom de la fameuse laïcité, d’éradiquer le christianisme et ses cathédrales en France. On se réjouit maintenant d’entendre tous les droits-de-l’hommistes, les gauchos, féministes, lgbtqrstuv, associations laïques et co de venir dire un petit mot de soutien pour cette jeune Mila, un peu maladroite. Ils ont tous mis des pampers et se cachent sous la table, dès que l’on parle d’islam.

  3. Posté par Anne Lauwaert le

    Il est lamentable que l’Occident attende un dérapage d’une adolescente inconsciente et ignorante pour oser dire ce que tout le monde pense sans oser le dire – c’est honteux !

  4. Posté par antoine le

    ”Mme Belloubet en prétendant que l’injure envers une religion portait atteinte à la liberté de conscience commet un gigantesque contre-sens qui devrait faire de sa présence au ministère de la justice un scandale”.
    Bizarrement, personne ne réclame la DÉMISSION de la garde des sceaux ..
    ”Pour la loi, le blasphème n’existe pas, la menace de mort, oui.”
    ”Le parquet de Vienne, témoignant de son « indépendance » a lancé, comme par hasard, deux enquêtes parallèles, l’une sur les menaces de mort, et l’autre sur la provocation à la haine raciale.”
    Apparemment le parquet (bien ciré) confond haine raciale (quelle race ? l’islam est un religion) et blasphème. Poursuite contre la victime signifie qu’il y a eu le dépôt d’une plainte. Qui a déposé plainte ?
    ”Les Français vont-ils accepter longtemps que les pouvoirs l’écrasent … ?”
    La marmite est en train de bouillir et l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres …

  5. Posté par Bussy le

    On pourrait aussi se demander si cette minorité agressive très prompte à menacer de mort, et qui a d’ailleurs prouvé de nombreuses fois par l’acte que ça n’est pas des paroles en l’air, ne menace pas et ne terrorise pas certains membres influents des pouvoirs politiques, judiciaire, médiatique et culturel….. ce qui expliquerait certains comportements à rebours du bon sens…..

  6. Posté par miranda le

    Madame BELLOUBET considère que la critique de la religion est une atteinte à la liberté d’expression “???” Dites-moi, Madame BELLOUBET, est-ce que la Fatiha prière musulmane à laquelle sont soumis les musulmans, (faisable 17 fois dans une journée) y compris les tous jeunes enfants, NE REPRESENTE PAS UNE ATTEINTE A NOTRE LIBERTE?

    Extrait du blog du professeur SAMI ALDEEB :
    Exégète:
    Muqatil Ibn-Sulayman, mort en 767, appartenant au courant majoritaire sunnite:

    – Dirige-nous vers le chemin droit (verset 6): signifie la religion de l’islam, parce que toute religion autre que l’islam n’est pas droite.

    – Le chemin de ceux que tu as gratifiés: à savoir les prophètes que tu as gratifiés par la prophétie comme il est dit dans le verset H-44/19:58: «Ceux-là sont ceux que Dieu a gratifiés, parmi les prophètes.»

    – Contre lesquels (tu n’es) pas en colère signifie: dirige-nous vers une autre religion que celle des juifs contre lesquels Dieu est en colère et «dont il a fait des singes et des porcs» (H-112/5:60).

    – Et qui ne sont pas égarés (verset 7) signifie: ne nous dirige pas vers la religion des polythéistes qui sont les chrétiens.

    Dans une vidéo, une petite fille de deux ans répond à des questions sur la religion. Parmi celles-ci: qui sont les gens contre lesquels Dieu est en colère? Et la petite fille de répondre: ce sont les juifs. Et qui sont les égarés? Ce sont les chrétiens. Quel espoir pouvons-nous avoir en nos jeunes gens si on leur enseigne une telle discrimination dès leur plus tendre enfance?

    Fin de la retranscription.

    Alors Mme BELLOUBET, pensez-vous que tout ceci est encourageant pour le VIVRE ENSEMBLE? En plus de toutes les guerres de l’OTAN auxquels la France est contrainte de participer à cause de nos gouvernements soumis, et qui détruisent un à un les états musulmans au proche et moyen orient?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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