Jérôme Faas - Une passade à la prison de Curabilis met en lumière des pratiques qui inquiètent le personnel.
C’est l’histoire d’une amourette survenue à la fin de l’été. Il n’est même pas sûr qu’elle ait donné lieu à des baisers. Elle prêterait à sourire si son cadre n’était pas Curabilis, la prison-hôpital destinée aux détenus dangereux à troubles psychiques: elle a uni une gardienne et un condamné, violeur. [...]
Le rapprochement entre l’intéressée et le condamné, opéré dans les espaces communs mais aussi en cellule, a tourné court: une collègue a alerté la hiérarchie. L’amoureuse ayant aussi fait état de son attirance et de son malaise, d’elle-même semble-t-il, et aucun contact charnel n’ayant été avéré, aucune sanction n'a été prononcée. L’Inspection générale des services n’a pas été saisie. La lanceuse d’alerte, un temps en arrêt-maladie, a été changée d'unité au sein de Curabilis, tout comme l’agente tentée.
Regard positif sur la lanceuse d'alerte
«La hiérarchie précise avec quels détenus à risque les femmes ne doivent pas être seules. Là, il n'était pas classé à risque», expose un gardien. Il regrette que la lanceuse d'alerte ait été déplacée, y voyant une forme de sanction. «On ne connaît pas toute l'histoire, mais on est plusieurs à juger qu'elle a bien fait de parler.» Ce même gardien estime aussi que l'amoureuse est une victime. «Les détenus sont rompus à la manipulation.» Il critique le silence de la direction. «On entend des choses, on imagine, elle ne communique rien. C'est malsain.»
Job très difficile [...]
Je trouve que c’est étrange de ressentir une attirance pour un criminel pervers, c’est difficile à comprendre.
changement de prison pour le détenu ,,,,et exclusion a vie du gardes caca !!!!!