L'événement du jour était évidemment la venue de Donald Trump au forum de Davos.
Qu'en dit la presse romande?
- "Trump et Greta étaient à Davos ce 21 janvier", explique 24 Heures.
- "Trump qualifie son procès en destitution de farce", précise 20 Minutes. Le chapeau de l'article rappelle que "le Forum de Davos s'ouvre mardi avec le président américain et la militante écologiste Greta Thunberg, aux visions diamétralement opposées sur les défis environnementaux." L'éventuelle rencontre entre Trump et Greta préoccupait le quotidien au plus haut point il y a une dizaine de jours encore.
- "Greta Thunberg-Donald Trump: une non-rencontre au sommet", annonce Le Temps.
- "Trump et Thunberg vedettes du 50e WEF" se réjouit Le Matin.
Trump et Thunberg, Thunberg et Trump, sans cesse, comme si les deux avaient la moindre équivalence. Dans tous ces articles, les journalistes mettent sur le même plan le président élu du plus puissant pays du monde, et une adolescente mineure, pur produit de marketing médiatique, dont le père écrit ses messages sur Facebook et qui n'a strictement rien à proposer.
Et donc, face au gratin le plus prestigieux de la planète (le terme n'est plus galvaudé aujourd'hui puisque la porteuse de couettes suédoise faisait partie des invités) Donald Trump a prononcé un discours.
Le discours n'était pas très bon, forcément. Les commentateurs sont unanimes sur ce point. Pour la RTS, par exemple, il était "clairement destiné à son électorat". Alors que électeurs américains n'ont que faire du forum de Davos? Et qu'il y avait tant d'entrepreneurs et de politiciens non-américains parmi le public?
Et comme ce discours n'était pas très bon, "bourré d'auto-promotion", "un véritable discours de campagne", on évitera évidemment d'en donner la teneur.
Copie d'écran YouTube
Hors des selected few de Davos, le grand public sera donc préservé des mots prononcés par le Président américain. Grand bien lui fasse, car il risquerait alors d'entendre quelques détails dérangeants. Mais des vidéos existent, en attendant une transcription officielle. On peut par exemple découvrir ce passage:
L'avenir de l'Amérique... Je savais que nous étions à la veille d'une profonde renaissance économique si nous faisions bien les choses, qui génèrerait une vague d'investissement historique, la croissance des salaires et la création d'emplois. Je savais que si nous libérions le potentiel de notre peuple, si nous réduisions les impôts et la règlementation, et nous l'avons fait à un niveau jamais atteint auparavant dans l'histoire de notre pays dans un laps de temps aussi court, à corriger les accords commerciaux déséquilibrés et à exploiter pleinement l'énergie américaine, que la prospérité reviendrait à un rythme record.
Et c'est exactement ce que nous avons fait.
Et c'est exactement ce qui s'est passé depuis mon élection.
L'Amérique a gagné plus de sept millions d'emplois, un nombre impensable. Plus de trois fois les prévisions du gouvernement. Le taux de chômage est désormais inférieur à 3,5%, c'est le chiffre le plus bas depuis plus de 50 ans. La moyenne du taux de chômage de mon administration est la plus basse jamais enregistrée par un président américain.
Ah, l'économie américaine qui se porte si bien, la bourse au beau fixe (et finance ainsi les retraites des travailleurs américains, les Suisses ne peuvent pas en dire autant avec leur minable BNS et ses taux négatifs!) mais les journalistes diront toujours que c'est grâce à Obama...
Mais entrons dans le vif du sujet - les minorités, par exemple, que ce raciste de Trump piétine de son talon, n'est-ce pas? Ou les riches, pour qui il travaille exclusivement? Poursuivons donc avec cet extrait:
Pour la première fois depuis des décennies, nous ne concentrons plus simplement la richesse entre les mains de quelques-uns, nous concentrons et créons l'économie la plus inclusive jamais créée. Nous élevons des Américains de toutes les religions, de toute couleur de peau. Les taux de chômage chez les Afro-américains, les Américains hispaniques et les Américains d'origine asiatique ont tous atteint des niveaux record. Le chômage des jeunes afro-américains a atteint le plus bas niveau dans l'histoire de notre pays. La pauvreté afro-américaine a chuté au plus bas taux jamais enregistré.
Le taux de chômage des femmes a atteint son plus bas niveau depuis 1953, et les femmes représentent désormais une majorité de la main-d'œuvre américaine. Pour la première fois, le taux de chômage des anciens combattants a chuté à un niveau record. Le taux de chômage pour les Américains handicapés a atteint le meilleur chiffre de tous les temps. Les travailleurs les plus faibles, sans diplôme d'études secondaires, ont atteint le taux de chômage le plus bas enregistré dans l'histoire des États-Unis. Les salaires augmentent de manière générale et ceux au bas de l'échelle des revenus bénéficient de la plus grosse augmentation de pourcentage de leurs gains, et de loin.
Les salaires de ces travailleurs augmentent plus rapidement que la croissance des salaires des gestionnaires. Les 10% des salaires les moins élevés croissent plus que les 10% des salaires les plus élevés, quelque chose qui ne s'est jamais produit. Les chèques de paie des diplômés du secondaire augmentent plus rapidement que pour les diplômés des universités.
Le simple fait d'entrer sur le marché du travail participe également à l'extraordinaire prospérité de l'Amérique. Depuis que j'ai pris mes fonctions, plus de 2 millions de Millenials ont trouvé un emploi et leurs salaires ont augmenté de près de 5% par an, un chiffre qui était impensable, que personne n'aurait jamais osé articuler il y a trois ans. Un nombre record d'Américains âgés de 25 à 34 ans travaille maintenant. Au cours des huit années qui ont précédé ma prise de fonction, plus de 300'000 personnes en âge de travailler ont quitté le marché du travail. En seulement trois ans de mon administration, 3,5 millions de personnes ont rejoint la population active.
10 millions de personnes ont vu leur bien-être social s'élever en moins de trois ans en célébrant la dignité du travail, un pilier fondamental de notre société. (...) Le Rêve Américain est de retour, plus grand et plus fort que jamais auparavant. Nul n'en profite plus que la classe moyenne américaine. (...) L'Amérique a maintenant gagné en très peu de temps 12'000 nouvelles usines sous mon administration et ce nombre qui augmente rapidement battra le chiffre des 60'000 que nous avons perdues [sous l'administration Obama...]
Voilà ce que dit ce président raciste/fasciste/extrémiste/suprémaciste de son propre peuple et des catégories les moins favorisées.
Voilà ce que les médias européens ne veulent pas que les gens entendent. Que l'Amérique fonctionne, remporte des victoires économiques, se relève, et que le peuple américain en profite. Que les nominations de juges par Trump garantissent que son héritage perdure bien après qu'il a quitté la Maison Blanche. Imaginez! Ils pourraient se mettre à penser que les recettes de Trump fonctionnent! Qu'il est compétent! Qu'il mène son pays vers le succès!
On aimerait un dirigeant européen avec la moitié du bilan de Trump...
Les journalistes ont beau être aux premières loges, ils ne comprennent rien à Trump. Contrairement à ce qu'ils écrivent, Trump n'a pas fait un discours de campagne à destination des citoyens américains, les yeux rivés sur le Cirque de la Destitution. Trump n'est pas venu à Davos pour discutailler des défunts Accords de Paris ni des autres chamailleries climatiques, pas plus que de leurs courtisans affamés de subventions.
Trump est un homme d'affaire et il est venu à Davos pour parler affaires, battant Klaus Schwab à son propre jeu. Ce faisant, il s'est adressé à un parterre d'hommes d'affaire de premier ordre. Il les a avertis de ce qui était en train de se passer aux États-Unis. Et ceux-ci l'ont entendu, soyez-en sûrs. S'il s'est jamais éloigné de son approche analytique, c'est pour livrer un message d'espoir et d'optimisme au lieu des sermons des "prophètes de l'Apocalypse" érigés en messie par des médias complices.
Les moins idiots des invités de Davos - et ne prenez pas pour des idiots les gens qui ont mérité leur place dans ce forum - auront compris au cours de cette demi-heure de Trump sans filtre que celui-ci sera réélu à la fin de l'année. S'ils en doutaient, ils savent désormais pourquoi. Et ils devinent désormais que pour rester dans le coup, il faut investir aux États-Unis, et vite.
"La peur et le doute ne sont pas de bons modes de pensée", rappela Trump, louant "l'innovation technologique plutôt que la régulation." Qui oserait lui donner tort? En attendant, ici, dans un Vieux Continent qui n'a jamais aussi bien porté son nom, on manie la peur et le doute matin et soir, et on régule à tour de bras.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 21 janvier 2020
C’est à se demander si ce n’est pas le Reagan de la chute de Poutine qui s’annonce.
Reagan: il faut faire du pognon tous azimuths
Trump: il faut faire du pognon inclusivement et se préoccuper des pauvres
Qualifier deux conseillères fédérales de “pouffiasses de gauche”, de “potiches” ou de “plantes vénéneuses” relève du code pénal. Mais surtout, cela montre que les personnes qui s’expriment en ces termes orduriers sont encore au niveau mental du “bébé caca” !
Que nous sommes envieux et jaloux des américains qui ont un Trump pour les faire avancer, leur donner l’orgueil de leur pays, les pousser vers un avenir qu’ils ont presque perdu avec Obama.
Tous les dirigeants européens sont des mollassons perdus dans un rêve éveillé qui tourne au cauchemar. La gauche destructrice ne peut que contempler sa défaite vis-à-vis de ce véritable leader qui est le président américain.
Vous serez ravis d’apprendre que la petite peste antifa GRETA Thunberg était à Davos juste pour pouvoir emmerder Trump avec les paroles dictées par son père. On n’a pas encore l’idée de qui prépare les balivernes des potiches Sommaruga, Dreifus et des autres plantes vénéneuses. Cette prestation au-dessus des moyens psychiques de la petit peste antifa Greta, l’a écartée de la présence des scientifiques qu’elle n’arrête pourtant pas de vanter pour la solution des problèmes planétaires. On suppute que la reine du réchauffement a subi un petit refroidissement ce qui nous l’espérons devrait, si elle est un petit peu normale, être appelée à s’interroger sur l’ambiguïté du climat et des saisons qui ont une mauvaise tournure d’esprit en changeant trop régulièrement les températures.
Il est clair que son bolchévisme atavique va nous fournir un plan quinquennal aux petits oignons, qui ne permettra plus tout ces changements de températures de sortir du rang. Le CO2 interdit totalement est sa nouvelle prothèse mentale qui nous imposera de devoir nous abstenir de respirer en concurrence directe avec ces pauvres plantes égorgées pour faire des salades, alors qu’elles n’ont jamais fait de mal à personne… Après avoir vu le CO2 elle doit aussi entendre le cris de la carotte sacrifiée sur l’autel du capitalisme sauvage. Et les salades de la Dreifuss et des autres oligophrénes écolo-pastèques devraient bénéficier d’une protection mondiale. Vite une manif à Lausanne et Genève pour punir les bourgeois obligés de travailler et donc de faire leurs courses le samedi pour casquer en temps perdu afin de satisfaire les fadaises puis les injonctions de cette petite conne.
Bravo à Stéphane Montabert pour avoir si bien présenté le discours de Trump à Davos.
Quelle différence entre Trump et vous et nos deux pouffiasses de gauche et leur gamine exhibitionniste mal élevée…
Il y a 20 ans, on m’a proposé un poste aux USA. J’étais jeune, tout juste marié. Mon épouse en était revenue 2 ans avant, après une année passé là-bas pour y apprendre l’anglais.
Je ne suis allé aux USA qu’en 2015, pour la première fois. J’ai ressenti un immense sentiment de liberté, avec un immense pays devant moi, sans fin.
Depuis il n’y a pas un jour où je ne regrette d’avoir immigré là-bas. L’âge, les enfants et il est vrai une certaine lâcheté faisant le reste.
L’Europe est finie, c’est une région qui va sombrer, envahie, islamisée, africanisée, Afghanisée.
Il n’y a plus aucune volonté de se battre ici. C’est sclérosé, petit, muséal, sans ambition aucune.
Tous les jours les merdias, nos politiciens, le système éducatif sabote, ronge, pourrit et détruit l’édifice un peu plus. Démoralisant les gens, suçant leur pognon et leur énergie vitale. leur espoir aussi.
L’Europe cela pue.
Pour leur part, les Suisses – de souche ou naturalisés comme l’auteur de l’article – ils s’intéresseront plus à l’excellent discours prononcé par Madame Sommaruga, présidente de la Confédération, qu’à celui déclamé par ce chef d’Etat étranger en tournée électorale dans leur pays.