Une enquête au Guatemala remet en cause le jugement du Tribunal fédéral dans l’affaire Sperisen
Les avocats d’Erwin Sperisen ont demandé une révision du jugement émis par le Tribunal fédéral, qui avait pris sa décision sur la base du rapport fourni par son membre Laura Jacquemoud-Rossari, elle-même liée au clan Bertossa. C’est ce que révèle Alex Baur dans le dernier numéro de la Weltwoche. En effet, une enquête faite au Guatemala a démontré que les témoins à charge dans cette affaire ont été mis sous pression, ce qui augmente les chances de la défense.
Traduction (Claude Haenggli) : Ce jugement kafkaesque ne peut être expliqué que par une fatale dynamique politique à Genève. Après que le procureur Yves Bertossa eut laissé croupir Sperisen, avec l’accord des tribunaux, pendant plus de cinq ans en détention provisoire, un acquittement aurait été une catastrophe pour toute la justice genevoise. En collaboration étroite avec l’organisation non-gouvernementale Trial, dont son père avait été le co-fondateur, Bertossa voulait donner aux Guatémaltèques une leçon en fait de justice. En cas d’acquittement, on aurait dû payer au triple père de famille Sperisen, qui est depuis longtemps considéré dans sa patrie comme une victime de la justice, des dommages-intérêts se chiffrant en millions de francs.
Claude Haenggli, 21.1.2020
Papa Bertossa s’est planté avec Mikhaïlov, bébé Bertossa ne peut pas se permettre d’être humilié à son tour, la famille ne s’en remettrait pas. Erwin Sperisen paie pour la connerie du clan en attendant la facture finale qui sera présentée aux contribuables. Typiquement socialiste.