Greta et Christophe, la Sainte et l'Encensoir
Amis lecteurs, veuillez respecter le silence de ces lieux. Voici ce que le Matin Dimanche du jour aurait pu écrire en première page. La gretolâtrie a mis le vitaminé dominical en transe. Sous la plume de Christophe Passer, on suit la visite de la Sainte climatique vendredi dernier à Lausanne. Quelques disciples assurent la première partie, comme Njoki Njoroge Njehû, la célèbre kényane venue expliquer qu'il faut abolir les millionnaires. Il y a aussi Paul qui appelle à la grève générale le 15 mai prochain, pour "arrêter la machine". On moque Roger Federer, qui loue son image au Crédit Suisse. Arrive ensuite la bienheureuse locale, Véronique, celle que personne ne reconnait. Il faut dire à décharge de tous ces jeunes que la dame est dans la septantaine, ce qui lui vaut d'avoir accompli l'essentiel de sa carrière de comédienne aux temps anciens où les manifestants du climat n'existaient que dans les projets matrimoniaux de leurs futurs parents. Elle réclame une minute de silence, qui dure, qui dure. Enfin, elle dit merci; une groupie fond en sanglots. L'émotion est à son comble lorsque celle que tous attendent arrive, panneau rituel sous le bras. Greta est là ! Jörd est revenue pour sauver ce dont elle est l'incarnation. "Vous n'avez encore rien vu !" Elle fait savoir qu'elle ira à Davos. La foule scande son nom comme un mantra tandis que la vedette s'efface.
Puis, les Fidèles vont se retaper avec un bon hamburger au Mc-Do, temple du capitalisme destructeur de planète que ces gastronomes fustigeaient quelques minutes auparavant. Ce fut un grand moment et Christophe Passer sait le conter comme nul autre. Quelques pages plus loin, il poursuit avec Roger Federer, réduit à un personnage sans grands scrupules, pour qui l'argent l'emporte sur la cause. Le filon est bon, il serait dommage de ne pas l'épuiser. Ceci dit, que les amis du climat ne se fassent pas trop d'illusions. Le Matin Dimanche appartient à quelques-uns de ces millionnaires dont la fameuse Kényane demande l'abolition. Et dans le même exemplaire, le toujours sage et avisé Jacques Neirynck défend le foie gras, symbole de la maltraitance animale. Au fait, qu'en pense Greta ?
Yvan Perrin, 19.1.2020
Je remarque que la vieille grinche rédactrice en chef du Matin est absente de l’éditorial. Serait-elle en train de refaire une cure de botox comme la Brunschwig-Graf, alors qu’on sait que les neurones peuvent être atteints, situation propice à une démence artificielle plus ou moins précoce, ce qui vu les résultats de l’invasion de criminels migrants ne semble pas impossible. Après une cure de Botox du logo du Matin, la communiste en chef pourrait bien avoir giclé, mais elle a ses pions fort nombreux pour continuer la perpétuation de ses saillies anti-Trump ou anti-Udc, ce qui ne devrait rien changer.
Je lis dans Arcinfo:
“Marion revient tout juste de quelques mois passés en Australie. «Là-bas, l’impact du réchauffement climatique est hyperconcret. A Sydney, récemment, nous étions dans le brouillard et dans la fumée. Certains jours, les commerces étaient fermés, on ne pouvait plus sortir de chez nous. En Suisse, nous sommes déjà plus préservés»”
Déclarer ça une telle manif il faut oser!
Si ce n’est pas du cynisme je ne sais pas comment ça s’appelle? Peut-être que cette Marion voyage en voilier, comme sainte Greta???
– Njoki Njoroge Njehû, venue expliquer qu’il faut abolir les millionnaires.
Donc pour ”sauver” le climat” on élimine les millionnaires, on élimine le capitalisme, on élimine l’argent, on élimine le salaire … On paie avec quoi mon Big Mac ?
Il parait que lors de son passage, la sainte a pu faire baisser la température à Lausanne d’un demi-degré.
Le saint patron des journalistes à la botte n’en dormirait plus la nuit.
(Enfin surtout depuis qu’il a appris que la sainte va demander la suppression totale de tous journaux sur papier afin de préserver le climat…)