Les faits se sont déroulés dans sept églises du Béarn. Le 9 janvier, plusieurs statues de la Vierge Marie ont été détruites, dans trois églises de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et quatre autres dans des communes alentours.
Peu après, les gendarmes ont arrêté un homme, à proximité de l'église de Mourenx, petite commune du département, rapporte France Bleu Béarn.
TÉMOIGNAGE – Sept statues de la Vierge détruites dans des églises de Pau, Artix et Lons
Plus d'infos : https://t.co/66LfPUfPf4pic.twitter.com/cZb5zZelqe— France Bleu Béarn (@Bleu_Bearn) 9 janvier 2020
Ce sans domicile fixe âgé de 35 ans est suspecté d'avoir commis ces dégradations et a été interné en raison de son état psychiatrique, a appris auprès du parquet de Pau l'AFP, le 10 janvier. Arrêté pour outrage et rébellion, le suspect est resté «mutique», a indiqué à l'agence le procureur de Pau, Cécile Gensac. Son «comportement inadapté» a conduit à le faire examiner par des experts psychiatriques qui ont recommandé le 10 janvier son «hospitalisation sous contrainte», a ajouté le procureur.
Les enquêteurs ne pourront entendre le suspect que lorsque son état psychiatrique sera compatible avec une audition.
«Un sacrilège qui heurte profondément la foi des fidèles», pour l'évêque de Bayonne
La découverte de ces statues «renversées et brisées», notamment cinq dans la seule ville de Pau, a conduit le diocèse des Pyrénées-Atlantiques à déposer plainte.
Selon le diocèse, le «mode opératoire», similaire à Pau et dans les autres localités, «laisse supposer que ces actes de vandalisme sont le fait d'une seule et même personne ou du même groupe de personnes».
Dans un communiqué, l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Marc Aillet, a déploré «non seulement un acte de vandalisme tout à fait inacceptable mais [aussi] un sacrilège qui heurte profondément la foi des fidèles, aux yeux desquels la Vierge Marie est la mère de Dieu, la mère de l'Eglise et notre mère à tous».
Cinq statues de la Sainte Vierge vandalisées à Pau https://t.co/aWsNd5avDapic.twitter.com/c58LWhvOV0
— Diocèse 64 (@catholique64) 9 janvier 2020
Indignations à droite
Plusieurs personnalités politiques – de droite – ont également réagi à ces dégradations dans des églises du Béarn.
«Quel mal vous veulent tous ces cons cruels qui vous flagellent ?», a tweeté le député du Rassemblement national (RN) Gilbert Collard.
Vandalisme en Béarn : 6 statues de la Vierge Marie détruites dans plusieurs églises !
Sainte Mère de Dieu, Mère de bonté, quel mal vous veulent tous ces cons cruels qui vous flagellent ? 🙏#Vierge#Marie#Vandalisme#Bearnhttps://t.co/InkijSo0tL— Gilbert Collard (@GilbertCollard) 10 janvier 2020
Julien Aubert, député Les Républicains (LR) et conseiller régional de PACA, s'est demandé, sur Twitter : «Qu’attend le gouvernement pour engager un plan de protection des édifices religieux chrétiens ?»
Qu’attend le gouvernement pour engager un plan de protection des édifices religieux chrétiens ? @CCastaner@Republicains_Anhttps://t.co/8g1aCBppPd
— Julien Aubert (@JulienAubert84) 10 janvier 2020
«Ces actes anti-chrétiens sont inacceptables. Ils constituent une attaque directe contre nos racines et notre culture», a écrit le conseiller départemental des Alpes-Maritimes et député, Eric Ciotti.
Ces actes anti chrétiens sont inacceptables. Ils constituent une attaque directe contre nos racines et notre culture. https://t.co/9lu23Oph4B
— Eric Ciotti (@ECiotti) 10 janvier 2020
Au sein de LR encore, la députée et conseillère municipale de Marseille Valérie Boyer a rappelé que sa proposition de loi, pour la création d’une commission d’enquête sur «la politique de prévention et de lutte contre les profanations dans les lieux de culte et les cimetières en France», était restée sans réponse.
Les #profanations continuent en 2020. Plusieurs statues de la Vierge Marie ont été détruites dans les #églises du #Béarn.
Et toujours pas de réponse à ma proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête datant du 1er mars 2019(➡️https://t.co/hyEnqLWyK1) https://t.co/ec5lI1Lxve— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 10 janvier 2020
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 1 704 actes antireligieux (1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites et 100 actes antimusulmans) ont été recensés en 2018.
Extrait de: Source et auteur
L’énergumène vandale est-il gauchiste, islamo-gauchiste ou tout simplement islamique ? That’s the question. À laquelle “les autorités” ( ! ) s’abstiennent bien de répondre. C’est plus facile de le psychiatriser, comme cela il a une excuse.