Parlant des gigantesques incendies meurtriers (déjà au moins 26 morts et 2 000 maisons détruites) qui ravagent le Sud-Est australien, nos grands médias ont immédiatement et à l’unisson imputé leur cause au fameux réchauffement climatique. Autant dire que ces incendies tombent à point, comme une juste punition divine de l’Australie dont le gouvernement conservateur, dirigé par le Premier ministre Scott Morrison, a été pointé du doigt comme étant l’un des grands responsables de l’échec de la COP25 le mois dernier. Curieusement d’ailleurs, et alors que ces incendies ont déjà ravagé des surfaces bien plus importantes que les fameux incendies (en fait pour la plupart des feux contrôlés pour l’agriculture, comme chaque année) de la forêt amazonienne en juillet-août, ces mêmes médias ne tapent malgré tout pas sur Morrison comme ils l’ont fait sur le président brésilien Jair Bolsonaro. Sans doute Morrison, s’il est officiellement classé « conservateur », n’est pas pour autant classé « populiste » comme le chrétien pro-vie et pro-famille Bolsonaro, et cela importe plus aux yeux de nos grands médias que l’étendue et l’origine de ces lointains incendies.
Et d’ailleurs les journalistes français seraient bien inspirés d’aller vérifier leurs thèses dans les médias anglo-saxons qui ont l’avantage d’un plus grand pluralisme. Ainsi, un article du site Breitbart du 2 janvier (mais le thème est aussi abordé par des médias anglophones plus « mainstream ») publiait les données météorologiques de l’office australien de la météorologie, consultables sur le site bom.gov.au. On s’aperçoit, en affichant les graphiques historiques des températures et des chutes de pluie pour l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, que la température moyenne de décembre exceptionnellement élevée cette année (38 °C) est encore nettement en dessous du record de l’année 1899 (39,9 °C) ou encore des 38,5 °C observés en 2005. Il en va de même pour la sécheresse de ce printemps australien qui était certes exceptionnelle, mais encore loin des records enregistrés au cours du XXe siècle.
Et même si le réchauffement climatique devait être mis en cause, il ne saurait être considéré comme seul responsable puisque les autorités australiennes ont arrêté depuis le début des incendies plus de 180 personnes accusées d’avoir mis le feu, dont 24 ont à répondre d’incendies volontaires.
En outre, si les conditions météorologiques sont effectivement très favorables aux incendies cette année dans l’est de l’Australie (du fait des fortes chaleurs, de la sécheresse, mais aussi du vent), un autre facteur aggravant est le fait qu’il y a des années qu’on réduit les feux contrôlés visant à nettoyer le bush australien, et cela du fait de règles environnementales rendues plus contraignantes sous la pression des écologistes. « Il est grand temps pour les bureaucrates et les politiciens de cesser d’imputer au changement climatique une crise des incendies du bush auxquels ils ont grandement contribué », pouvait-on lire dans un article publié le 18 novembre dernier sur le site des pompiers volontaires de Nouvelle-Galles du Sud (volunteerfirefighters.org.au). Eh oui, le bush est moins bien entretenu que dans le passé et les chemins de lutte anti-incendie ont été rendus impraticables par ceux qui voulaient protéger la biodiversité, empêchant les pompiers d’agir rapidement et efficacement dès le début des incendies. Résultat : on estime déjà à un demi-milliard le nombre d’animaux morts dans les incendies de ces derniers mois. •
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”Eh oui, le bush est moins bien entretenu que dans le passé et les chemins de lutte anti-incendie ont été rendus impraticables par ceux qui voulaient protéger la biodiversité, empêchant les pompiers d’agir rapidement et efficacement dès le début des incendies. Résultat : on estime déjà à un demi-milliard le nombre d’animaux morts dans les incendies de ces derniers mois.”
Merci aux soit-disant ”écolos” pour cette hécatombe !
La forêt cela s’entretient ! L’exploitation régulière permet d’avoir une biodiversité !
Le bush, il faut y mettre le feu contrôlé tous des 2 ans !
L’écologie, la vraie, cela s’apprend sur le terrain, pas dans un bureau climatisé !